Nom : Silvénias. Il y a renoncé depuis bien longtemps, et ne se fait plus appeler que par son prénom.
Prénom : Arcturius.
Race : Hybride Elfe-Woold organique. Il a hérité de la longévité des elfes et d'attributs animaux.
Âge : Il a cessé de compter, mais cela tourne autour d'une soixantaine d'années.
Description physique et psychologique : Il semble âgé de vingt ans. Mesurant un très petit 1m 66 pour ceux de ses races, il est néanmoins parfaitement proportionné. Il a des sens et des idées féline, comme le chat dont il a les oreilles et la queue. Avec un physique avantageux et un visage fin et avenant, il est beau, voir très beau suivant les avis. Ses griffes rétractiles sont extrêmement affutées, ses dents sont des crocs bien aiguisés. Des muscles fins courent sous ses vêtements disparates. Pourvu d'une force et d'une agilité inhumaine, ainsi que d'un esprit vif et bouillonnant, il a les armes habiles et le verbe tranchant. Doté d'une grande intuition dans les domaines magiques et technologiques, Arcturius est naturellement doué pour ce genre de chose, bien qu'il soit incapable de faire plus de magie qu'une petite flamme au bout d'un doigt, il est très pointu concernant la théorie. Cependant, malgré ses capacité physique et mentales très développées, il souffre de crises de folie très problématique - bien que passagère - d'une personnalité animale difficilement contrôlable, et des défauts de ses prothèses biomécaniques, qu'il à lui même implanté dans son organisme.
Parlons en, de ces implants. Construits dans un cagibi sordide à partir de débris de métaux et de pièces trouvées ça et là alors qu'il était gravement blessé, et qu'il lui manquait la main gauche et une partie de son bras et de son épaule, il s'est constitué des prothèses et un corps mécanique pour pallier ses handicaps. Il en possède également quelques autres, un peu partout dans son corps. Mais grâce à la magie d'un de ses "collègue", certaines sont cachées par sa peau qui a repoussé.
De plus, après quelques mois pourvu de ses prothèses, il a eu l'idée de nouveaux implants, et a découvert les propriété d'un métal, qui, magiquement modifié, acquiert des propriétés plus qu'intéressantes. Sa force, sa résistance physique et ses capacités de régénération sont supérieur à la normale ; son bras gauche peut se transformer en diverses armes à feu magiques et lui permet également de se connecter aux systèmes informatique. Une partie de son visage, reconstituée suite à une altercation avec les Chasseur, l'a forcé à s'équiper d'un oeil cybernétique ; la peau à cependant repoussé par dessus les parties mécaniques de son visage, mais son bras gauche est extrêmement visible et repérable. Il s'est ajouté une paire d'ailes antigravitationnelles, qui lui permettent de voler pendant un certain temps, bien qu'elles consomment son énergie à une vitesse folle. Il possède quatre cristaux magique, qui se rechargent lentement en permanence, et légérement plus vite durant son sommeil. S'il lui sont volés, il tombe en "panne". Cinq jours sans énergie, c'est pour lui une mort lente, avec une souffrance extrême. Une partie de sa jambe droite est également mécanique, mais elle ne lui fournit aucunes capacités particulières.
Son véhicule, reconstruit deux fois, amélioré à de nombreuses reprises, est un étrange vaisseau, pouvant aller jusqu'à une altitude de cinq milles mètres. Créé à partir de pièces détachées trouvées à la casse ou achetées au marché noir - ce qui revient presque au même - il n'est pas toujours stable et à de temps en temps des fuites. La première impression que l'on à lorsqu'on voit le Moonlight, c'est "Et ça vole vraiment, ce truc ?". Équipé de deux réacteur auxiliaire Aeryl C 35 de classe I et II, ainsi que d'un réacteur principal Virgon S 12 de classe V (la classe d'un réacteur est un indicateur de taille.), le Moonlight Mk III est alimenté en énergie grâce à 4 cristaux magiques, situés dans les réacteurs, et par une bobine à électrolyse de mouvement - qui emmagasine de l'énergie lors des déplacement pour alimenter les armements laser du vaisseau. Le Moonlight d'Arcturius a été renommé Stardust lors de sa dernière amélioration.
L'assiette du Moonlight est assurée par une aile de chasseur mobile type 3 et deux ailes de cargo classes IV et VI. Egalement pourvu d'une soute à contenance moyenne, d'un réservoir pouvant contenir jusqu'à trois bombes et d'un lance missile à proton à l'avant, le facteur de puissance du véhicule varie de 4 à 8, suivant ses réserves en énergie et munitions.
Métier : Guerrier et Ingénieur en magietechnologie. Que ce soit en science ou dans le maniement des armes, il possède un don ; errant, totalement excentrique et chaotique dans son alignement, il est à considérer avec précaution. Il travail souvent comme mercenaire ou contrebandier, et si des commandes lui sont faites, comme ingénieur. Il est très pointu en théorie magique, et fera souvent appel à des amis ou collègue magicien pour remplir les parties de son travail qu'il n'est pas capable de remplir lui même, tant il s'est avancé dans la Voie de la Machine.
Son Histoire :
"Anvaard ! Ils sont derrière nous ! Ils nous suivent !"
L'elfe se retourna, saisit sa femme dans les bras, et reprit sa course sans ralentir une seconde. Il se déplaçait à une vitesse folle. Les machines qui les poursuivaient l'étaient plus encore. Soudain... Un bruit, un éclair. Un cri. Un mort.
"Anvaard ! Non !"
Les sanglot de Felicea se répercutaient sur les parois suintante, froides et visqueuses, métalliques de la ruelle. L'elfe n'était plus, la Woold était seule. Désespérément.
Arcturius naquit, quelques mois plus tard, dans un hôpital miteux, perdu dans les bas quartiers de Kaëgavora. Sa mère mourut en couche ; il fut élevé par des amis de son père, des contrebandiers cachés dans les souterrains de l'empire cité des machines. Cependant, des contrebandiers recherchés par la Grande Base de Donnée et piégés dans des caves sordides ne sont plus grand chose. Mais ceux là avaient trouvé quelque chose pour se maintenir en forme ; et surtout ne pas devenir fou. Ça tenait en un mot : résistance. Il grandit, entouré de pièces détachées et de murs en acier, dans une pénombre presque permanente.
Les trois contrebandier et celle qui serait bientôt leur chef, une fillette âgée de seulement six ans à la naissance d'Arcturius, le recueillirent. Aryanne - surnommée Aryn' - s'occupa de lui, comme à la fois une mère et une soeur l'auraient fait ; le tout sous la houlette attendrie des trois ex-trafiquants. Ils avaient également besoin de ça pour tenir ; ces deux enfants étaient un rayon de soleil dans leur captivité.
"On sort. On va faire sauter quelques saloperie de boîtes de conserve avant l'aube.
- Faites attention à vous..."
Il était grand, avec de longues cicatrices et des vêtements sombre. Un amalgame de pièces d'armure et de gadgets magitechnologiques y étaient incorporés ; ses deux compagnons portaient presque la même tenue. C'était un peu l'uniforme de leur groupe... Aryanne les regarda partir, avec un sombre pressentiment. Elle avait à peine dix-sept ans, Arcturius en avait onze.
"Allez, on reprend ça. tu va me brancher cette matrice de repérage et ce système Seinth-D 35 sur la bobine de connexion. Et te plantes pas de fil, sinon tu grilles les fonction du sonar, alors pas de bêtise."
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"Ils devraient déjà être rentrés, Aryn' ! Ils se sont fait prendre. Il faut partir, maintenant."
Arcturius venait d'atteindre les quinze ans. Aryanne lui avait enseigné, de manière intensive, l'avionique, la mécanique, l'électronique, la génétique, les nanotechnologie, l'informatique et la physique ; Myrth, le chef de leur petit mouvement de rébellion anti-machina, l'entraina au pilotage et au maniement des armes. Au cour du temps, ils avaient reçut de nouveaux membre, et leur rébellion avait pris de l'ampleur, s'était étendue dans tout les sous sols et les bas-fonds de Kaëgavora.
Le jeune homme, avec son tempérament explosif, son intelligence vive et ses nombreuses compétences, prenait les jeunes membres sous son aile et les nouveaux sous ses ordres, pour les maintenir en vie le plus longtemps possible. Son existence n'avait jusque là été que fuite, tristesse et déceptions. Malgré quelques réussites militaires, telles que la destruction d'une annexe dans le domaine royale et l'élimination de nombre de gardiens de la grande muraille, son groupe anti-makhina lui semblait désormais dérisoire. L'espoir d'éliminer toutes les machines était inaccessible. Mais à l'intérieur de la cité comme à l'extérieur, la résistance "luttait", commettant des attentats contre les woold et les skylag, allant parfois même jusqu'aux bombes humaines.
Peut-être...
Sa vision des choses avait radicalement changé, et ses opinions s'étaient doucement éloignées de celles de la résistance. Cette dernière avait pris le nom d'Ante-mécha, et juré la destruction complète de Kaëgavora. Ils prêchaient l'absence d'âme des machines, et le devoir de domination des organique. Mais Arcturius...
... ses croyances n'étaient-elles donc pas forcément justifiée ?
Arcturius, malgré sa loyauté envers ceux qui l'ont élevé, commençait à se poser des questions.
"Viens..."
Il saisit Aryn' par le poignet, très doucement, et l'emmena hors de la cachette. A peine avaient-ils mis leurs masques pressurisés et franchis la sortie qu'elle s'effondra en pleures. Neuf personnes étaient étaient certainement mortes dans la dernière expédition. Des dizaines de membres à cette organisation mourraient, jour après jours, au nom d'un idéal qui tombait en morceau dans l'esprit des deux jeunes gens, qui avaient vu des machines souffrir, pleurer et avoir peur de la mort. De loin, ils les avaient aperçus, mais ils étaient plongé dans un ouragan de doutes et de douleur, à voir leurs convictions et leur univers s'effondrer peu à peu, dès qu'ils rencontraient des machines douées d'une conscience, capable de bonté, et même pire : d'humanité.
Mais les chasseurs de Kaëgavora n'avaient pas d'âme.
"Organiques, vous êtes en infraction suivant le code de la GBD. Vous avez été condamné à mort. Nous vous voyons. Nous savons qui vous êtes, où vous allez et ce que vous faites. Et, maintenant, vous allez périr. Vous êtes cernés."
Les machines étaient partout. Leurs armes pointées vers le torse des deux jeunes personnes.
Des coups de feu retentirent.
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date et heure inconnues, 2952 après l'apocalypse.
Douleur... Les ténèbres sont blanches, c'est atroce, je suis. Je suis. Dans une boite rouillée aux milles épines qui m'étripent et me déchirent, ça tourne, ça vibre, ça brule. Un liquide chaud coule le long de mon bras, j'ai envie de hurler. Les sons s'étranglent dans ma gorge. Noir, blanc, rouge, noir, rouge, rouge, or, pourpre. Une lumière électrique, pâle, maladive, pend au plafond. Le monde tourne autour de moi, dans un ballet hypnotique, terrifiant.
Je vomis. le liquide acide s'échappe de mes entrailles et met à vif mon conduit digestif. Je suis une mauvaise machine, je suis mal réglé ? Ma tuyauterie est en panne. La douleur... Je crois que je deviens fou. Le ciel d'une ère se brise en mille morceau terrifiant, je vois. Je ne suis plus qu'un corps sanguinolent, tristement organique. Les murs sont suintants, métalliques et d'une argent mat. L'odeur est insupportable, la putréfaction mêlée à un lac d'hémoglobine, les égouts qui s'échappent dans la ruelle. Un cadavre git dans un coin, il est là depuis longtemps. Trop longtemps. Je me lève, la douleur est atroce... Je musèle ma souffrance, je tord mon esprit, je me force à l'oublier. Mon bras gauche est en sang, de la charpie, une horreur rougeoyante, ça pend, je n'ai plus de force, plus de nerfs, plus de contrôle.
Je m'allonge à nouveau.
"Attend. Tu n'es pas prèt à bouger."
On se penche vers moi. On me sourit. Un visage féminin, mais ça n'est pas Aryn'. Qui ?
Plusieurs heures se sont écoulées, dans la souffrance. Elle a stoppé l'hémorragie, a parlé de courses à faire. Je crois que ça va se gangréner. Certains chasseurs ont été obligés de s'autodétruire, elle a obtenu des pièces superbes. Les couleurs sont de pires en pires, je crois que j'ai un oeil qui se barre en... J'ai récupéré de vieux papiers, j'ai pu ébaucher des plans.
Elle a fait un chassis avec mes plans, mais c'était difficile. Ma main tremblait. Je crois que je pourrais le placer sur mon bras. Le matériel n'est pas sain ; il faudra cautériser dès le montage. Sinon, ça va s'infecter. Il faudra aussi réparer ma jambe.
Mon oeil droit ne marche définitivement plus. Je n'y vois plus rien. J'ai peur que ça soit au niveau du cerveau. J'ai récupéré un bandeau, ça fera pour l'instant l'affaire. Elle a préparé le matériel.
La jeune femme m'a injecté quelque chose d'étrange. Je crois que c'est pour anesthésier.
Noir.
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5 mois après la greffe.
"Il vole, votre vaisseau ?
- C'est le meilleur. Rapide, totalement indétectable, et lourdement armé. Vous voulez aller visiter la GBD ? Je vous y emmène !
- Et vous donnez dans la livraison de marchandises ?
- Sans problème.
- J'aurais un chargement un peu spécial.
- Ca revient au même. Je donne dans tout les domaines, même les plus risqués."
L'homme acquiesce, se penche et chuchote.
"Alors pour 160 grammes d'Altracean ?"
J'éclate de rire et plante mon regard dans le sien.
"1150 PO, payable d'avance, avec l'achat de la marchandise, auxquels j'ajoute 68 pour l'équipement, 12 pour les frais de port et 70 pour la prime de risque. Ce qui nous donne 1300 PO tout rond. Et je peux vous assurer que vous ne trouverez aucun contrebandier capable d'effectuer votre livraison à un prix aussi modique dans toute la bordure extérieur."
Sa grimace ferait peine à voir, s'il ne portait pas la main à sa BP. Il a déjà essayé avec d'autre, et le transport de ce genre de marchandise coute en moyenne plus de 1500 PO. De l'Altracean ! J'ai un bon fournisseur pour ça ; avec un peu de chance, le pauvre type se rendra même pas compte qu'elle est coupée, tellement il est accro.
"De toutes façon, vous allez recevoir votre colis chez vous, dans moins de deux heures. Mais d'abord, vous me filez l'acompte."
Ca tombe bien, mon ami devait, par la même occasion, me refiler un certain nombre de pièces de ce nouveau métal, l'Aÿdrillium. Et une cuve de ce même métal en fusion. J'avais quelques projets pour lui... Je ne sais pas si c'est bien prudent, mais...
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Forêt Interdite d'Illeth Lern.
Beaucoup de simulation, beaucoup de calculs, mais aucun test en situation réelle ; Arcturius détestait faire du mal aux animaux ; et une buche était bien trop dense pour lui permettre des analyses utilisable. Il sourit. On allait bientôt voir si c'était possible.
Se levant, il s'avança vers une plaque de fer, de dimensions convenables, avec des cercles de métal et des lanières de cuir. Il tira une manette et un plateau descendit du plafond. Il fit l'inventaire des seringues et autres instruments dessus. Second levier. Un ordinateur vint, d'en haut, se placer derrière lui, connecté à trois étranges appareils. Arcturius se saisit d'électrodes pendant des machines, et les plaça sur son épaule droite. Il alluma ensuite le moniteur et posa son bras droit sur la table d'opération miniature. Il prit dans sa main un ensemble de bagues de fer, soudées à une armature métallique, qui maintiendraient sa main ouverte. Il serra, sans se couper la circulation, les sangles de cuir et referma par dessus les disques de métal pour maintenir correctement son bras en place. Il prit une grande inspiration.
Arcturius se saisit d'un bâillon, et le noua dans son coup en le serrant entre ses dents ; il ne voulait pas crier. Attrapant un scalpel, il fit une incision tout le long de son avant bras, puis trois entailles transversales à la longue coupure qu'il venait d'inciser. L'os était mis à nu. Des couleurs folles dansèrent devant ses yeux.
Continuer.
Il ne pouvait pas prendre le risque de s'anesthésier. Il saisit un tube d'analgésiques et en avala la moitié. Il fallait faire vite. En serrant les dents, il approcha un cylindre remplit de deux litres d'Aÿdrillium en fusion, et de nano-conducteur qui allait adapter le comportement du béryllium à son organisme. Il prit sur le plateau une première aiguille en argent, le meilleur métal conducteur pour la magie, et la planta dans son radius en serrant les dents. Il devait procéder lentement pour ne pas briser la fine pointe de métal. Il en fit de même pour la seconde aiguille au niveau de la deuxième coupure, puis avec la troisième. Bien qu'il ait, quelques heures plus tôt, subit un chose qui lui avait laissé un joli hématome.
Il poussa un long gémissement. Sa main gauche tremblait. Il lâcha l'aiguille pour ne pas la casser ; jeta un coup d'oeil à l'écran. Son rythme cardiaque était monté à quatre vingt dix, et le taux de magie dans son sang était dangereusement élevé. Il attendit que les indicateurs redescendent. Quelques longues inspirations plus tard, il se reprit et recommença à enfoncer son aiguille, jusqu'à atteindre la moelle. Il vissa ensuite sur l'extrémité découverte des aiguilles des tubes ignifugés reliés au cylindre plein d'Aÿdrillium.
Une goutte de sueur coula le long de son coup. Il tourna la molette. Le métal en fusion pénétra dans son système nerveux ; il avait rendu l'Aÿdrillium productible par son organisme, sous forme de cellules souche, générant une matière Aÿdrillio-organique qui remplacerait progressivement sa structure osseuse et les tissus musculaires de son bras droit. Une crispation de douleur irradia dans son bras. Un larme de douleur lui échappa.
Il avait commencé, trop tard pour reculer. Il jetait des coup d'oeils fréquant à son ordinateur. Dreux-cent... Trois-cent... Cinq-cent inferrio. Stop. Il repris quelque secondes plus tard. Enfin, il parvint à injecter la totalité du métal dans son corps. Haletant, en sueur, il dévissa rapidement les tubes, attrapa les aiguilles et les retira d'un coup sec, sans un bruit. Il se retenait. Sa main tremblait. La paume était moite. Il prit une aiguille et du fil auto-dégradable, qui disparaitrait au bout d'une semaine, lorsque la plaie serait cicatrisée - bien que, si ses calculs étaient exact, il aurait cicatrisé dès le lendemain. Il fit quelques points, le long de la plaie, puis tira légèrement trois fois, pour rapprocher les bords. Il utilisa son ongle pour sectionner l'extrémité du fil, et referma les coupures transversales. On allait pouvoir passer à la suite. Il s'autorisa un instant de flottement. Température interne : 38 °C
La main. Six seringues étaient alignés sur les plateau à matériel. Il injecta le contenu de l'une d'elle dans son pouce, puis de chacune des suivantes dans les autres doigts. La dernière il la planta sur le dessus de sa main et pressa. Heureusement qu'il était anesthésié... Lorsqu'il eu terminé, il les replaça sur le plateau et attrapa un petit scalpel. Il fit deux incisions en croix, autour de l'articulation du coude. C'était le plus difficile, le plus dangereux, le plus douloureux, aussi. Il prit dans sa main deux piston. Il les cala de chaque côté de l'os. Avec une visseuse miniature, il les fixa et intégra à son os les piston et deux visses ; le tout en Aÿdrillium. Ses os allaient devenir à moitié Aÿdrillium et l'Aÿdrillium à moitié organique. Il referma rapidement les entailles en croix. Les écrans indiquait que tout se passait bien. Pas de rejet... Pour l'instant. Il avait désormais mal dans l'avant bras et au coude. Il prit une dernière seringue, pleine de cellules béryllio-organiques souches, prêtes à se différencier sous forme de tissus musculaires, de nano-constructeurs et d'énergie magique qui allait aider à renforcer son squelette et ses muscles et accélérer sa vitesse de cicatrisation tout en augmentant sa résistance, s'il ne faisait pas de rejet... Sinon, il se désintégrerait mourrait dans d'atroces souffrance... Mieux valait donc ne pas y penser trop. Si quelqu'un était entré durant l'opération, il ne l'avait pas entendu, et lui était reconnaissant de ne pas avoir fait de bruit. Visiblement, l'ordinateur n'indiquait pas de fluctuation de sa pression sanguine ; rythme cardiaque normal, taux d'inferrio à quatre cent. Il devrait normalement survire, mais il était encore trop tôt pour se prononcer définitivement.
L'opération était finit, et l'analgésique ne s'était pas encore totalement dissipé. Il en profita pour défaire les sangles, débrancher les électrodes, et s'assoir dans un fauteuil noir déjà taché de sang. De toute façon, de l'hémoglobine continuait à suinter lentement par ses plaies. Il ferma les yeux et sourit. Il ne pourrait pas avoir les pensées aussi claires avant un bon moment, car l'anesthésie partielle allait bientôt prendre fin. Tout cela était nécessaire pour faire la seconde greffe et manier toutes les armes qu'il souhaitait. Car, même avec une épée longue et deux sabres dans la plus pures tradition médiévale, et trois armes à feu bourrées de gadget, il en voulait encore plus. Dans cette position de faiblesse, cloués dans un fauteuil, et bientôt gémissant de douleur à travers son bâillon, il se sentait ridicule. Il arracha le bout de tissus qui s'empêchait de crier, et se leva. Il voulait affronter ça debout... Mais il ne s'éloigna pas. Il voulait voir combien de temps il pourrait tenir sans s'effondrer en position assise...
Un quart d'heure. Il avait passé un quart d'heure à se concentrer sur ses pensées, et finalement, il ressentait la douleur même en tentant de la chasser. Il commencer à grincer des dents. quelques minutes plus tard, c'était au moins deux fois pire. Non seulement ses os le faisaient souffrir, mais en plus, les nano constructeurs s'activaient dans sa main. Il les sentait poser des piston bio-mécanique, renforcer sa charpente osseuse, transformer ses tissus musculaire. De la sueur coulait sur le front d'Arcturius. Il poussa un léger geimissement, et se l'essuya de sa main gauche, tant qu'il en avait encore la force.
Sa deumeure. Une sorte de manoir délabré, où il entreposait ses machines, ses armes, ses équipement, le Stardust, tout ses plans... Et qui lui servait de planque.
La porte s'ouvrit à la volée.
Aelia, l'air atterré, planta son regard dans celui d'Arcturius, qui sourit pitoyablement.
"Ca a marché.
- Merde, Arc', qu'est-ce que t'as encore fait !?
- Je vais pouvoir me les mettres, ces..."
Il s'évanouit brusquement.
"Maintenant, tu vas me laisser t'aider..."
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"Ca marche ! Aelia, ça marche ! On l'a fait ! Haha, mes ailes gravitationnelles fonctionnent !... Nghhhhhh....."
Arcturius retomba au sol, en sueur. La dépense énergétique était trop grande.
"Un cristal de magie ne suffira pas... Je crois que quatre serait le bon nombre, mais il faudra éviter la moindre surchauffe, sinon, c'est la mort. Et je sais que sans énergie, je ne survivrai pas, avec tout ces implants.
- Fait attention à ne pas t'abîmer. Tu vas aller te reposer, et je vais te chercher des cristaux... Les connectiques pourront facilement subir quelques modifications, je vais m'en occuper."
Arcturius hocha doucement la tête.
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Betelgeuse, Aldébaran, Sirus et Arctarus, chargés. Les cristaux, en place. L'équipement, paré. Le Stardust, opérationnel.
Circuit cérébraux, ok.
Oeil cybernétique, ok.
Illmertris, ok. Ixion, ok. Gearsuit, ok. Gravyailes, ok.
"On va bien s'marrer."
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Ses hobbies et petits défauts personnels : Il a une sorte de folie des armes et des vaisseaux, qui va le pousser à en construire et en construire toujours plus. Il s'est énormément modifié à l'aide greffes et d'implant, la seule chose qui l'a arrêté fut son corps, qui risquait de ne plus supporter d'autres opérations.
Compagnon animal : Il n'en a pas, mais il ressent les émotions et les pensées (sous forme d'impressions fugace) des félins - et, dans une moindre mesure des autres animaux. Cependant, cela lui demande d'être assez proche d'eux, et pour les créatures les plus différentes de lui, un contact physique. Néanmoins, il répugnera la proximité de tout les canidés.
Armes : Sans compter ses implants biomécaniques et l'armement de son Moonlight Mk III, il possède une lance, nommée Ixion, et une épée longue d'un mètre quatre-vingt - Illmertris - toutes deux bourrées de magitechnologie. Son épée peut en outre se séparer en deux sabre possèdant chacun des fonctionnalités propres. Comme il a conçu tout ce qu'il possède, ses modèles sont uniques ; mais d'autre auront bien entendu put avoir les mêmes idées. Il est également pourvu de grand nombre de dague, pistolet, fusil, sniper dont il a conçu et forgé la grande majorité.
Feuille évolutive :
Niveau de vie du personnage : C
Liens menant aux sujets joués : Rien encore...
Fiche personnelle :
Votre ou vos pseudos habituel(s) : Arcturius, Eyfiniel, Ashoeryn, Farenheit, Arc', Ey', Ash'.
Vos hobbies : Ecrire, dessiner, écouter de la musique, rp, regarder des animes, faire du théâtre et du karaté, jouer du piano et de la guitare [mais plus piano que guitare...]. Mais vous pouvez aussi lire les cinq premiers trucs en boucle, c'est mes activités principales. (Généralement toutes presque en même temps ^O^ Mais j'adoooooore le théâtre et faire de la mizik.)
Comment avez vous connu ce forum ? top-site. Je suis tombé successivement amoureux du design, de l'univers, de la Grande Base de Données et du fonctionnement *w*
Le règlement du jeu a-t-il été consulté ? Vwiiiiii ^.^
Si oui, quelle est la particularité de votre race ? "Je n'en sais trop rien pour le moment, et je n'ai malheureusement pas cherché."
Dernière édition par Arcturius le Lun 9 Aoû - 17:24, édité 20 fois