par Pnj Ven 9 Mar - 17:36
*L'animal de vent s'envola et se posa devant elle pour la stopper. Il prit en taille, éclata en un petit tourbillon avant de se transformer en homme. Un black à dreds, avec son pantalon large et sa veste entrouverte, il faisait tâche dans le décor. Il croisa les bras, et lorsqu'il reprit la conversation, sa voix calme et assurée, ainsi que sa gestuelle générale lui donna un tel charisme, qu'il ne faisait aucun doute sur le fait qu'il s'agissait bien de lui qui commandaitt les habitant du coin.*
Voilà quelque chose d'impressionant et d'incongru. J'entends la voix et les mots de Fura, mais la bouche qui les laisse s'échapper viennent d'une étrangère.
Je ne suis pas dieu, mais je sais ce qui fait partie de l'ordre des choses et ce qui ne l'est pas. Ares, Rödschrek, Fura pour ne citer qu'eux, sont des expériences, des contre nature, et pour leur bien ils n'auraient pas du naitre.
Toi qui ne voit que rejet dans mes paroles réponds moi. Que reste t'il à ces créatures qui ne sont ni désirées dans le physique, ni dans l'astral? ni dans la mort, ni dans la vie? L'espoir d'une vie éternelle sans doute, enfermé à part des autres? Quelle tristesse, ce n'est pas une vie, ni une après vie, c'est ce que nous appelons, la damnation éternelle.
Et les êtres damnés, à tort ou à raison, par crainte ou par folie, sont appelés monstres, par votre peuple comme par le mien!
*Il posa un instant ses yeux dans ceux de sighild, des yeux bruns, presque noir, un gouffre de néant, et de vide se tenait face à elle. Il conclua en se tournant.*
Mais soit, je peux vous aider. Je ne compte pas me déplacer, tout comme la chanteuse restera ici, nous ne devons pas modifier le cours des choses, en revanche...
Je peux vous apprendre comment gagner, car...
vous disposez de l'arme. Je le vois écrit sur votre poignet.
Le faucheur ne pourra jamais utiliser ses pouvoirs complètement. Pour ça il lui faut un maître dont il sera dépendant. Le pauvre aspire à la liberté mais sa nature même l'emprisonne.
Il est aussi un catalyseur, il suffit de le charger, comme on charge une arme.
Plusieurs choses peuvent alors l'activer. La douleur alliée à la folie, ou de simples mots glissés à l'oreille, c'est plus raisonnable.
Un symbole apparait sous son oeil droit lorsqu'il peine à se contrôler, lorsque ses pouvoirs ou sa folie débordent. C'est à ce moment, que ces mots peuvent être dits. Une simple formule qui modifie temporairement ce qu'il est, le temps d'un combat.
Et ces mots c'est le vent qui va vous les apprendre.
*L'homme souffla, plusieurs bouffées de poussières. Droit en direction de la bouche de Sighild. Qu'elle comprenne ou non ce qu'il lui arrivait sur le coup, tout devenait limpide. Elle savait quoi faire. Et la terrible vérité était là : dire que Rödschrek était une arme n'était pas une métaphore.*