Des machines dans l'astral ?

Ne prenez pas mal ce que je vais vous dire, Luderik Zohokan. Mais n'avez vous donc jamais pensé qu'il était possible, que dans l'histoire du monde, vous n'aviez pas été les seuls dans ce cas?

*Le cavalier avait perçu le changement d'attitude de Luderik, il parlait d'ailleurs de manière très sérieuse. Puis il se radoucit*

Je pense que vous avez le désir de voir d'autres choses, mais il est encore trop tôt pour que vous preniez conscience de cela.

Quoi qu'il en soit, la destinée peut parfois être incroyablement clémente après avoir été absente et cruelle pendant tant de temps.

Je suis le plus jeune des cavaliers, mais je connais des histoires qui pourraient vous apprendre à voir au delà...
et trouver l'origine, puis la solution de votre malédiction.

*Il s'arrêta un moment et haussa les épaules.*

Enfin peut être, après faudra voir, je reste très con aussi, si ça tombe, j'vous raconte que des cracks!

Ah merde c'est vrai... j'peux pas mentir...

Bah... c'est vrai que... raconter ça à un cavalier...
Soit vous avez vraiment besoin de conseils, soit z'êtes vraiment fatigué hein? Où alors, z'êtes un peu fou...
Mais bon... on est tous fous ici alors...

Quoi qu'il en soit, je ne peux pas avoir pitié de vous, vous savez? Mais je comprends le principe des regrets, j'en ai aussi, plein!

Cependant, j'ai toujours été contre le parcage dus à des conneries faites par les ancêtres. Ou des incompréhensions.

Clope?

*Il sortit un paquet.*

Oui j'sais, z'êtes une âme, mais c'est pas une raison pour pas avoir l'droit d's'en griller une!

*le cavalier gloussa en voyant la réaction de Luderik. Le patriarche était effectivement stressé.*

Alors c'est déjà très bien. Je suis sure que vous êtes quelqu'un de bien. Mais 'faut vous détendre un peu, z'allez finir tout frippé sinon.

*Ares récupéra quelques outils qui trainaient par terre, et retourna à sa machine.*

Alors c'est tout au final, z'êtes venus me voir dans ma tanière, seulement pour me demander d'être un voisin modèle? et ensuite un psy patient? A moi, un cavalier? Vu de l'extérieur, comme ça, ça serait marrant^^

Remarquez, le temps passe lentement dans l'astral, surtout quand ceux qui nous ont fait vivre sont morts depuis longtemps. Alors quelque part, cette petite visite me fait pas mal de bien à moi aussi.

Même si je pense sincèrement qu'il y a d'autres moyens pour aider votre famille.
Uhm....
'faut vraiment qu'j'arrête de vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas moi. Z'auriez pas la clef de douze par hasard. Elle doit être dans la boîte à côté d'vous.

Et si on m'avait dit que je parlerais popotte avec un homme important du physique, sans avoir l'intention de le transformer en machine j'aurais bien rit également.

D'un certain côté je vous sens bien flippé, de l'autre, z'avez pas froid aux yeux.

Ah au fait, je tenais à vous signaler que vous n'avez rien à craindre pour votre sentinelle, je ne compte pas lui faire le moindre mal. Par contre, qu'elle tienne sa langue sur mes activités dans le secteur, uhm?

Les jumelles risquent de lui rendre visite par contre. 'faut pas leur en vouloir, elles sont un peu curieuses. C'est la première fois qu'elles rencontrent autant de drows, alors leur nature fait qu'elles veulent faire copain copain.
Elles ont un caractère de cochon mais au fond elles sont mignonnes.

Oh c'est comme vous voulez. 'fin les physiques qui passeront dans l'astral ne verront rien de toute manière.

Quand à elle, je l'ai bien compris, que sa nature la faisait être plus dans l'astral. J'ai cru à un moment qu'elle était morte d'ailleurs.

Mais je préfère assurer le coup, qu'on soit bien d'accord tous les deux sur ce point uhm?
Les physiques n'ont pas à savoir que je suis là, mais comme je suis là pour vous, autant que vous soyez au courant du pourquoi.

Je sais que nous ne sommes pas très accoutumés à utiliser les formes, us et coutumes habituelles à nos rang, mais n'oubliez pas à qui vous parlez messire.

Quand à mes interactions avec le physique, je ne vois pas vraiment ce que j'irais y foutre. Mon domaine se trouve dans l'astral. Je n'interviendrais que si je le juges vital.

Ah,ah,ah! z'avez une bonne paire de couilles on dirait.

Vous savez, pour le moment je suis dans votre camp, donc on peut dire que j'ai pas de raison de rentrer dans le lard. Mais au vu de ma situation et de la vôtre, je crains qu'un affrontement entre nous, ne se solde de toute manière par un échec cuisant de votre côté. Et je ne souhaite pas mettre ce qu'on pourrait qualifier d'innocents dans notre potentielle gueguerre, voyez?

'fin bon, rassurez vous, ceux qui pourraient savoir que je suis là, devront d'abord me trouver. On ne peut voir dans l'astral que ce que je décide qu'on puisse voir.

Pis si ils me trouvent, à l'extrême limite, ils leur faudra plus d'une armée pour me virer d'là, savez?

Oh si j'ai connu l'échec.

*Les machines semblèrent toutes s'arrêter simultanément. Luderik venait d'avoir une parole déplacée qui semblait avoir quelque peu courroucé le cavalier. Celui-ci disparu, et reparut derrière son visiteur. Il lui tenait les épaules, et à l'aura froide qui émanait de lui, mieux valait-il que Luderik ne tourne pas la tête. Ses ailes de cavalier étaient sorties, quiconque voyait les ailes d'un cavalier de l'effroi, finissait le reste de ses jours enfermé dans la folie. C'était d'ailleurs, le centre de leur triste réputation. La seule chose à faire pour le moment, était de fermer les yeux.*

Je vous l'ai dit. Pour le moment, je suis de votre côté.

*Sa voix était soudain dérangeante. Comme...synthétique?*

Je suis prêt à faire des concessions, mais ne vous avisez jamais de me donner des ordres, ou pire encore, de me rappeler de mauvais souvenirs. Sinon, vous qui pensez tout pouvoir faire, je vous montrerais que la malédiction de votre famille n'est rien, à côté de la rage qui m’anime et me maudit!

*Le cavalier le laissa "partir" sans mot dire.
Il replia ses ailes et claqua des doigts, ranimant ses machines. Ses yeux avaient pris une teinte verte surréaliste et une légère aura bleutée l'entourait. Il fit complètement disparaître ses ailes et tourna les talons.*

Je ne change pas d'objectif sans raison, je ne suis pas un humain MOI! ni même un dérivé.

*Se doutant que la chose devait être assez peureuse, le cavalier rangea ses armes à sa ceinture et continua à se rapprocha jusqu'à arriver à distance de parole d'elle.*

Qui es tu?

*Ares n'en croyait pas ses yeux. Il resta un moment à la fixer, à fixer plus précisément ses yeux dans lesquels il se noyait littéralement, en admiration complète.*

Eh beh quelle jolie prise. Tu es magnifique dis moi!

*Son ton était mielleux, encore émerveillé, il semblait complètement sous le charme de la jeune femme. Son air craintif lui donnait également un côté sauvage qui était loin de lui déplaire. Il lui tendit la main, avec une douceur assez irréaliste après le discours qu'il venait de tenir à Luderik.*

Descend donc, n'aies pas peur, je ne compte pas te faire de mal.

*Le cavalier avait relevé plusieurs petits détails intrigant la concernant. Cela ne la rendait que plus attirante encore à ses yeux. Une créature exotique en tout points parfaite physiquement.*

Oh je vois... car je suis un cavalier, toi aussi tu me fuis.

*Son regard s'assombrit. Il tourna les talons et fit mine de partir tout en continuant à la surveiller via son aura et les différents détecteurs présents dans le bâtiment.*