Scéance "remontage de moral"

*Il entre, c'est tout ce que remarque Arfel... mais ce n'est encore pas celui qu'elle aurait voulu avoir visite. Bien sur son père est attentionné, et malgré ce qui c'est passé, elle ne lui en veut pas vraiment... s'était elle qui n'avait pas su être assez coriace pour trouver o combien elle tenait a lui. Se remord se fait plus grand a chaque foi que la porte s'ouvre ou que l'on y frappe.
Elevân pose les vêtements sur un espèce de meuble a l'entrée, puis vient donner un baisé sur le front de sa fille. Tout joviale, il lui sort.*

Tiens Arfel ! je ne suis pas venu seul et tu sera j'en suis sur contente de la revoir... Fura est venu te voir !

*Il se décale et laisse le champ a la dragonne.*

*La dragonne se cale contre le mur près d'Arfel, et lui fait un signe de la main, un léger sourire aux lèvres.*

Bien le bonsoir Arfel, je sais que je ne viens pas au meilleur moment, mais je souhaitais vraiment de voir...

Tu m'as manqué tu sais?
Comme beaucoup d'autres personnes, mais toi en particulier, tu m'a beaucoup aidé. Alors la moindre des choses était que je vienne te voir...

*Arfel était assise sur le canapé, et sur la table basse, quelques boites de chocolat qui ne sont pas ouvertes. Elle se retourne vers elle, et se lève pour l'accueillir. Ses traits sont tiré, et elle lui sourit a peine, comme fatigué de donner la moindre expression au personne qu'elle voit. Sa voix est comme ensommeillé.*

Tiens... moi aussi je suis contente... moi aussi tu m'a manqué.

*Planté devant son ami, elle aurait mille et une questions a lui poser si elle était dans son état normal, mais la, elle ne parle pas beaucoup plus.*

Beaucoup aidé... de toute façon je suis la pour ça... tout le monde devrais avoir quelqu'un pour l'aider... je ne fais que ce que j'aimerais que l'on me fasse. Comment... comment ce fait il que tu sois la ? toi aussi tu as passé un portail ?...

*Puis tiltant un peu tard.*

Me... me voir ?...

*Aussitôt elle fixe Elevân, pensant qu'il s'en fait encore de trop et qu'il veut sans doute lui remonter le moral par la visite de ses amis.*

*La dragonne lui renvoie un sourire chaleureux. Une personne normale se serait sans doute inquiétée et lui aurait demandait comment elle allait. Fura préféra simplement répondre à ses questions.*

Oui on peut dire que j'ai aussi pris le portail.

Je suis venue car j'ai croisé Elêvan au travail tout à l'heure. Il m'a dit que tu étais là, j'ai donc décidé de venir te voir.

*Pour le moment elle n'en dit pas plus. Elle ne fait que la fixer, utilisant son oeil animal pour sonder ses sentiments. Et ce qu'elle y voit lui fait mal.*

*Arfel redirige sont regard vers Fura, et l'écoute comme si elle réagissait au ralentie... la fatigue du a ses cauchemar y aidant pas mal. Elle hoche la tête a ses dires.*

Oui... tu es la bienvenue alors... et bien...

*Arfel dérape un peu avec ce "et bien", dit comme si elle était a cours de mots, l'esprit reclus ne voulant pas la lumière chaleureuse de nouvelles même d'une ami. La semi elfe se sent bête et encore plus gourde que d'habitudes, sont stress devient alors bien visible.*

Et... eumm... tu veux t'assoir... tu dois être... fatigué de ta journée de travail...

*La jeune femme lui présente le canapé, et Elevân s'assoit non loin sur un siège, fessant semblant de s'occuper a lire les nouvelles de la journée dans le journal.*

Uhm, des deux, la plus fatiguée c'est toi, et c'est visible. Je crois que ça va peut être être à moi de te laisser pour que tu puisses te reposer, il te manque quelque chose d'important et ce sentiment m'est très désagréable, je l'ai ressenti trop longtemps. Alors... si tu me racontais un peu, que je puisse recouper un peu les liens?

J'ai eu l'avis d'un côté, j'aimerai l'avoir de l'autre...

*La dragonne savait qu'Arfel ne voulait rien dire. Elle décida donc d'y aller franchement cette fois. Elle n'était pas du genre à prendre des détours. Et si jamais Elêvan ouvrait la bouche pour intervenir, elle le couperait bien vite dans son élan...*

*Laissant son regard pivoter entre Elevân et Fura, Arfel se sent complètement prise dans la toile de la dragonne. Elle s'assoit, tombant presque sur le canapé, un peu comme sous le choc face a ce qu'elle lui balance : Elevân a cafté, a sans doute du tout dire... elle se sent encore plus misérable surtout devant son ami. Elle tente de reprendre malgré tout l'affaire avec une phrase affirmé.*

J'vois pas.. j'vois pas de quoi tu parles... pas du tout !

*Elle se frotte les yeux un peu malgré elle et sans vraiment faire attention. De son coté Elevân par, sachant pertinemment qu'il devait les laisser entre filles. Repliant le journal, il dit un simple "Vous êtes toutes deux crevé donc ne forcez pas les filles..." Puis une embrassade sur le front d'Arfel, un sourire a Fura, et il prend la porte. Arfel regarde cette porte, qui lui semble s'ouvrir pour lui permettre d'échapper a ce genre de discutions. Prenant encore la sans s'en apercevoir un tic de l'elfe noir, elle se gratte le bras, attendant que tombe une autre phrase de ce genre.*

Uhm moi non plus je sais pas trop... Je ressens juste un profond manque en toi, aussi difficilement supportable que celui que je ressentais lorsque je cherchais mon compagnon...

Et l'autre nuit à L'aubergôbar j'ai ressenti la même chose sur Rödschrek...

Vous vous renfermez tous les deux, j'aimerai comprendre ce qui a bien pu se passer entre vous, si tu veux savoir.

*Arfel ne peut cacher une expression d'horreur et d'étonnement, se reculant jusqu'à l'autre extrémité du canapé. Alors comme ça lui aussi semblait aussi perdu qu'elle... tout ce qu'elle veut a ce moment la même, savoir ou il se trouve et le prendre dans ses bras, pour lui enlever cette douleur qu'il doit avoir. Elle se met mal alors de suite, refermant ses pieds plié devant elle, et n'ose plus la regarder.*

Ça... me fais mal c'que tu dis...

*Elle ferme les yeux pour retenir un moment cette douleur qui remonte.*

J'aime pas quand on regarde en moi... ce n'est pas... du jeu...

*Tout bas elle avoue tout de même.*

Et de toute façon y'a rien a faire... il est parti... il a menti...il l'a écouté... j'ai pas su... pas su... le...

Je n'aimerai pas qu'on lise en moi non plus si tu veux savoir. Je sens les sentiments, j'y peux rien. Et ça émane de toi très fort. Si tu veux savoir ça me gêne aussi, je te l'ai dit, c'est un sentiment que j'ai eu très longtemps et contre lequel je suis encore très sensible.

Il a menti? Parti? C'est bizarre ce que tu me dis. Tu es sure que tu ne veux pas en dire plus? Peut être pourrai je te soulager un peu... Peut être saurais je vous aider un peu...

Je sais que cet elfe noir est très sensible à tout ce qui touche à ce qu'il aime. C'est un protecteur, qui a trop tendance à se sacrifier pour autrui, sans penser au fait que ces sacrifices peuvent engendrer énormément de douleur à son entourage. Il n'a que très peu de notion d'amitié... C'est pour ça que j'aimerai savoir, ce qui la poussé à fuir, quelqu'un dont il a besoin. J'avais peur que ce ne soit pas réciproque, mais ce n'est pas le cas... au contraire... ai je mal fait de me renseigner pour essayer d'éclaircir la situation?

*Ce sont les paroles de trop, et accumulé a la fatigue, Arfel retombe dans son mode pleurnicharde comme une vrai madeleine. Oui il y a comme un vide en elle, une partie que Rödschrek aurait pris et elle ne sait pas ce que c'est... un bout de lui ? un bout d'elle ? tout est tellement mélangé dans sa tête. Elle ne résiste plus et crache le morceau.*

Tu ne pourra rien faire... c'est un mortel.. il me l'a dit lui même... et pour ne pas me faire souffrir il est partie... mais il ne devait pas complètement...

*Elle planque sa tête et repense au lettre qu'il lui avait envoyer, comme des poisons cumulé, qui lui rappelait a chaque foi qu'elle les lisait, qu'ils sont trop différents pour qu'elle puisse l'aimer. Lui avait voulu être de son peuple, mais de son coté elle aurait voulu être mortel pour qu'il ne s'en aille totalement. Ils en avaient parlé, son immortalité elle le lui donnait en gage de son affection la plus tendre, mais tout ça la jeune femme le prend comme un rejet direct, lui donnant un coup sur la vision qu'elle a d'elle même.*

Mais... il aime sa liberté... il n'est pas revenu... juste des cadeaux... mais le chocolat ça ne le remplace pas lui...

Rödschrek souhaite avoir une place quelque part. La liberté c'est sa manière de dire qu'il ne veut pas se faire diriger par les vivants qui ont pourri sa vie, depuis l'enfance.

Mortel... c'est donc ça votre problème. Tu est immortelle comme les elfes?

*Elle soupira, s'assit à côté de la jeune femme en larmes et la prit dans ses bras.*

Ares était un fils d'empereur issu d'une lignée vivant des centaines d'années. Moi je n'étais qu'une simple humaine à l'époque... pourtant je l'ai aimé... Et lui également... Nous ne devions pas être ensemble, nous n'avions ni le droit ni la possibilité. Nous nous sommes battus pour...

Alors... Ne te cache pas derrière de faux prétextes que Rödschrek a construit pour se protéger. Tu n'es pas Rödschrek, tu es Arfel. Et tu sembles être la première vivante à qui il ait bien voulu s'ouvrir... Il se bat pour toi. Prouves lui que ses efforts désespérés ne sont pas vains, comme le reste de sa vie.

*La semi elfe se met a trembler tellement elle sert tout ses membres pour se contenir au maximum... mais ça pète quand la dragonne la prend dans ses bras. Elle avait toujours su pleuré en silence, mais tout ça la touche vraiment trop profondément dans son âme.*

J'ai... j'ai laissé des messages dans son téléphone... j'ai... j'ai envoyé des lettres et je me suis déplacé a deux reprises chez lui... mais il est comme le vent, je ne le vois pas mais il me souffle un acide remord sur le coeur... Fura... juste avant qu'il parte je n'ai pas su lui dire... encore une dernière foi combien je tiens a lui... sniff... il est partie dans mon sommeil... en me réveillant j'ai cru que mon cœur aller se déchirer et ne jamais... pourquoi... pourquoi je me suis attaché a lui... on ne devait pas... on n'aurait pas du...

Vous n'y pouvez rien...

*La voix de la dragonne tremblait légèrement.*

Vous avez le droit de vous aimer. Vous êtes simplement différents. Il est parti pour te protéger, je comprends son point de vue à présent. Quand à savoir si c'était une bonne idée... Je n'en suis pas sure. Lui aussi il a besoin de toi. Il aussi il a un grand vide, et il se cache encore plus qu'avant. Avant son masque était fictif au moins.

Il t'envoie des choses, c'est qu'il t'aime et qu'il sait que tu l'aime, surtout! Il se bat, il se bat beaucoup pour que tu ne te laisses pas aller, pour que tu vive. Il se bat à sa manière et c'est très dur pour lui. Il a relevé la tête mais ses épaules sont frêles en ce moment. Il faut que tu l'aide au moins pour ça. J'aimerai pouvoir lui dire que tu vas mieux toi aussi d'accord? Qu'il puisse se dire qu'il n'a pas échoué. Et qu'il soit fier de toi.

Fi...ère... de... moi...

*Elle sa volonté a l'être est pompé par son découragement. Mais les paroles de Fura on au moins le don de la rassurer... il l'aime... même dites par une autre personne, c'est comme si elle l'entendait de la propre bouche de l'elfe noir, ce qui la calme. Arfel stoppe son débit de larme, reconstruisant un peu le barrage qui avait laissé dévaster son visage, ses torrents de larmes.*

#Il t'aime Arfel... tu n'es pas si seule...#

*Elle se redresse et reprend un peu consistance.*

Mer..merci Fura... mais... comment tu sais tout ça ? tu l'as revue souvent ?

*Ses yeux s'illuminent, rien que de pouvoir l'imaginer a un endroit ou elle pourrait le revoir, lui fait cet effet... un doux espoir qu'elle ne dit pas encore.*

Pourquoi tu parles de masque hein ?...

*Ce mot lui glace le sang, car a l'un des jour ou elle avait tenté de le revoir, il lui avait semblé croisé un homme qui portait un masque inexpressif de la même corpulence que lui : si s'était bien lui, alors ne pas l'avoir reconnue est une couche de goudron en plus sur ses remords.*

Il passe certains soirs à l'aubergôbar. En coup de vent en général, et tard le soir. Il ne commande rien, reste un moment dans la salle, se pose dans un coin et repars aussi vite que ce qu'il est venu...

Mais oui il porte un masque. C'est son âme qui m'a fait le reconnaître. Rien d'autre...
Un masque neutre, mais qui a quelque chose de déroutant, d'inquiétant... Enfin c'est Rödschrek... à croire qu'il adore paraître effrayant...

#Pourtant pour moi... il ne voulait pas l'être... au contraire... il se pliait en quatre pour me plaire.#

*La jeune femme sent pourquoi il fait ça. Ainsi donc, Fura travaillait dans cette auberge et le voyait parfois. Pourquoi donc par contre y allait il ? et surtout pour ne rien prendre. Elle baille un coup et met sa tête sur le coté, la reposant sur le bord du canapé.*

Il faut que je le revois puisque mes mots ne semble pas faire grand chose... demain j'irais chez lui... et quitte a dormir a la belle étoile, je resterais devant chez lui jusqu'à de qu'il m'ouvre !

*Tout en regardant les boites de chocolat même pas entamé.*

Et je profiterais de ses cadeau seulement en sa compagnie...

*Puis se mettant a rire pour se détressé un peu, l'aide de la dragonne fessant des miracles.*

Franchement... autant de chocolat pour moi toute seule !!! il voulait m'engraisser pour que je ne sorte plus de chez moi ?... pour la peine c'est lui qui en mangera !

*La dragonne esquisse un sourire.*

Il voulait que tu ne l'oublie pas je pense. C'est quelque chose dont il a très peur aussi.

Bon... Je vais y aller moi aussi... Comme tu l'as dit tout à l'heure je suis fatiguée, je vais finir par m'endormir sur le chemin du retour si ça continue!

*Elle se relève et s'étire.*

*Arfel se relève quand elle fait de même, et lui donne un sourire plus large, toujours un peu timide.*

Oui... tu es venu me voir et ça me fait beaucoup plaisir... j'vais pas te retenir plus. Merci...et reviens quand tu veux... tu... tu travail en t'en que quoi dans ce bar ?

Eh,eh je ne suis qu'une toute jeune serveuse à mi-temps... ça paye pas grand chose, mais au moins je peux vivre, c'est déjà ça...

Ah au fait... Un truc que je l'ai vu faire... La prochaine fois que tu croise l'ami elfe noir... Passe la main dans sa poche droite et prend le papier que tu y trouveras. Je crois qu'il n'a pas vu que j'ai remarqué ça, mais... tu risque d'être surprise!

*La dragonne envoya un petit air doux et mystérieux à Arfel et se dirigea vers le couloir.*

Tiens, où est Elêvan? Je lui aurait bien demandé de me raccompagner, j'ai à discuter avec lui de choses importantes... En rapport direct avec moi cette fois...

*Arfel fronce les sourcils, se demandant ce que sont ses cachoteries. Elle le découvrirais pas elle même, sentant que la dragonne ne soufflerait plus de mots a ce sujet. Elle dit juste un petit.*

Dans sa poche droite... ?...

*Elle repense a la dernière foi ce qu'elle avait trouvé dans cette poche, et dans l'état que ça l'avait mi.*

#Encore un de ses dessins de bonhomme qui tire la langue ?#

*Quand a lui, Elevân n'est pas totalement partie : il discute devant la maison avec des voisins, sur les cambriolages... étant lui aussi un nouveau voisin. mais Arfel ne le sachant pas, avance cette idée.*

Je ne penses pas qu'il soit couché a cette heure... et il habite a deux cartier de maison d'ici... je t'accompagne si tu veux.

M'accompagner? Avec plaisir!
Eh,eh te voir un peu plus souriante, ça me fait plaisir, je ne suis pas revenue pour voir des gens malheureux!

*Arfel lui sourit un peu plus décoincé que la dernière foi et ouvre la porte. Derrière celle ci, Elevân se retourne et dit jovialement.*

Et bien ! J'allais voir si vous ne dormiez pas^^ ! Une demoiselle veux que je la raccompagne ?

*Pas besoin d'aller jusqu'à chez lui, c'est donc ici que vont se dire salut, les deux amis. Arfel ne sait plus trop comment lui dire au revoir, alors elle la sert juste rapidement dans ses bras et lui dit a la prochaine, lui promettant d'aller la voir au bar.*

*La dragonne dit un au revoir chaleureux à Arfel et acquièce aux dires d'Elêvan.*

J'aimerai bien, oui merci ^___^

*Arfel referme la porte, un espoir de nouveau ravivé. Elevân reste pensif au début, mais finalement pose la question qui lui brule les lèvres.*

Alors... qu'en est il ?