Je dois les prévenir !

*Elevân ne savait plus ou donner de la tête, et avait cru a un moment a une embuscade car Sorwin avait parlé en même temps que Lilith. Il répond d'abord avec un grand sourire a la dragonne en étant réellement content qu'elle aille tout aussi bien. Puis il se tourne vers Sorwin... dont l'accueil est moins expressif.*

Oui je suis la ! Cela vous dérange a ce que je vois. Ou est ma fille ?

*Il attendit Fura et la réaction de Lilith avant d'entrer. Mais malgré lui, il voit par dessus l'épaule de l'elfe noir en face de lui, un autre elfe noir dormant apparemment nu sur le ventre, avec une drôle de matière sur la face visible. Il fait de gros yeux, mais garde patience et attend.*

* Sur le coup, Lilith est un peu vexée de voir que Fura ne semble même pas faire attention à elle, et qu'elle repart dans l'autre sens. Mais elle se souvient par la suite que Fura avait un peu de mal à se contrôler sous forme draconique, et donc elle ne réagit pas.
Elle se contente de sourire à Elevân, puis dit simplement : *

Je vous laisse aux retrouvailles, il y a trop de monde ici...
Rassurez-vous, votre fille est saine et sauve.

* Elle tourna sa tête noire vers l'elfe noir à l'entrée, et précisa : *

Je vous attends un peu plus loin, je continue de surveiller les environs. Appelez-moi si vous avez besoin de moi.

* Sorwin garde un visage assez dur, et a un sourire sarcastique quand Elevân lui répond. Il laisse passer Fura, mais barre encore la route au vieil elfe.
Il répond tout de même à la dragonne noire, très sardoniquement : *

Ouais c'est ça, on vous appellera !

* Il revient vers Elevân, soutenant son regard, à présent qu'il pouvait le faire. *

Arfel est à l'intérieur, elle s'occupe de Rödschrek. Ça vous pose un problème ?

* La tension est presque palpable, dire qu'il est contrarié qu'Elevân débarque maintenant est un bel euphémisme. *

*La jeune femme aux avant bras verts envoie un sourire rapide à Sorwin puis se dirige directement vers Maïtaga sentant sa peur. Alors que la chimère lui saute dessus, une lame à la main, la dragonne le rattrape par le coup et le cloue au sol. Deux longues voilures sortent de son dos, ses yeux se font rouges et brillants sous la mince lumière de la pièce. Ses cheveux cuivrés recouvrent en grosse partie son visage que la chimère peut très clairement voir en partie reptilien. L'hybride laisse s'échapper un maigre grognement significatif, tandis que Maïtaga, cloué par la peur ne pense même pas à se débattre. D'une voix rauque elle lui souffle :*

Ne t'en fais pas chimère, je ne suis pas là pour m'en prendre à toi ou à ton maître. Alors, plutôt que d'aider ma bête à sortir, calmes toi, ça me permettra de me contrôler. Et puis je ne suis pas animale au point de tuer sciemment père et enfant.

*Elle le lâche ensuite, se passe un léger moment pendant lequel elle reste immobile, se concentrant sur son visage, afin qu'il redevienne complètement humain. Elle se relève, la chimère recule rapidement, encore assise. Fura relève ses cheveux, et les rammène vers l'arrière.*

Pardon pour l'entrée fracassante, mais certaines choses devaient être mises au point très vite, avant que la situation ne dégènère.

*Elle observa de nouveau la chimère recroquevillée, puis le corps de l'elfe noir. Elle haussa finalement les épaules, et dirigea plus son regard vers la dispute latente entre Elevân et Sorwin.*

*Arfel n'en croit pas ses yeux, et croyait que Fura allait dépecer vivent la chimère. Elle se tenait même a riposter contre son ami si besoin... pas le choix. Elle s'assoit et attrape doucement la chimère pour le rapprocher d'elle, les yeux énorme rivé avec stupeur vers la dragonne.

De son coté Elevân se met doucement a rire, et remercie Lilith qui lui a apporté des nouvelles positive de sa petite Arfel. Croisant les bras face a l'elfe noir peu accueillant, Elevân lui balance sur un ton toujours neutre... quoi qu'un peu narquois.*

Bien bien... Elle s'occupe de Rödschrek. Et qu'est ce qu'elle lui fait donc ? J'en suis curieux. Un problème ? ça dépend quoi... c'est elle qui l'a badigeonné de... de... crème a ce que je vois ?

*Il avait le regard a présent vers l'intérieur, avec une petite grimasse inquiète. Mais il ne fait rien pour le moment : Brusquer Sorwin ne servirait a rien, il valait mieux lui prouver qu'il n'était pas un danger publique dans la douceur. Puis il remarque ses yeux d'or, et sourit un peu plus. *

* Sorwin n'a pas besoin de voir la scène pour comprendre qu'il se passe quelque chose d'étrange dans la maison derrière lui. Les sentiments qui émanent de la chimère et de la dragonne sont très forts, mais l'elfe noir ne bouge pas, faisant confiance à l'un et l'autre.
Il préfère garder les yeux rivés dans ceux d'Elevân, se plaçant en quelque sorte comme le gardien du couple à l'intérieur.
Le rire et les sarcasmes de l'elfe l'énervent profondément, et ne l'incitent pas à avoir une attitude aimable envers lui.
Il pose sa main sur l'encadrement de la porte, de façon à placer son bras à hauteur d'Elevân pour lui masquer la vue de l'intérieur de la maison. *

Oui, c'est elle qui l'a "badigeonné" comme vous dites, de crème cicatrisante puisque vous voulez tout savoir.
Et quand bien même, ils sont ensemble je vous le rappelle, alors ce qu'ils peuvent faire ne vous concerne pas.

* Il baissa un peu le volume de sa voix pour que les autres n'entendent pas, mais son ton était clairement menaçant. *

Et je vous préviens, si vous venez ici pour foutre la merde, je vous laisserais pas faire.

*Voyant que la situation à l'extérieur est bloquée, elle se désintéresse de la chimère et se rapproche de Sorwin. Son apparence physique humaine est de nouveau parfaitement normale, seuls ses avant bras verts et son oeil rouge trahissent son origine.*

Je l'ai ammené ici, ce n'est pas pour rien. Et il est médecin. Il sera le plus apte à les aider. Quand à toi... tu n'as pas l'air en bon état non plus. Je ne sais pas ce qui s'est passé ici, mais tu ferais mieux de te reposer.

*L'elfe blond lève un sourcil. Son sourire est encore mal pris, quoi que ce petit coq protecteur devant la porte le fasse bien rire malgré les difficultés vécu il y a peu. Si Fura n'avait pas intervenue, Elevân se serait sans doute encore bien amusé de cette situation : C'est lui même qui lui a demandé de protéger Arfel, et la Sorwin se met même en travers de son chemin, pensant la protéger de son père. C'est le serpent qui se mord la queue...
Il reprend alors un ton calme et sérieux.*

Je ne suis pas ici pour foutre de la... enfin ce que vous voulez ou bon vous semble. Après l'attaque j'ai tenté d'appeler ma fille qui ne répondait pas. A cause des choses que j'ai vue et subit, j'ai toutes les droits d'avoir peur pour elle et mon nouveau... fils.
Et puis je ne suis pas en état d'être cassé une foi de plus par un elfe noir... vivant ou mort.

Pour finir, comme l'a judicieusement dit Fura, mes connaissances de médecins pourrait servir si vous avez été attaqué... ce que je vois apparemment.

*Il le regarde de la tête au pied, ses blessures a l'air libre,pas encore refermés. De suite, il pousse gentiment le bras de Sorwin qui lui cache la vue, en examinent son bras meurtrie, mais le laisse prendre la décision lui même de s'écarter pour lui laisser place. Il dit ensuite, lisent plus ou moins dans les pensées de chacun pour trouver des indices quand a la situation.*

Que c'est il passé ? il a été exposé à une forte chaleur ?

* Sorwin sent bien la présence de la dragonne dans son dos, et bien que la tentation de la regarder plus en détails soit forte, il ne détache pas ses yeux de l'elfe blond. Il esquisse un petit sourire à l'attention de Fura dans son dos, et lui dit sans quitter Elevân : *

T'en fais pas pour moi Fura, j'en suis pas à mon premier combat, et je sais me gérer tout seul.
Votre "fille" (*il mima les guillemets avec ses doigts*) va bien, du moins elle n'est pas blessée, j'y ai veillé.

* Quand l'elfe lui prend le bras pour le pousser gentiment, Sorwin écarte son bras d'un mouvement brusque, du style "me touchez pas". Il s'écarta aussi de l'entrée, revenant dans la maison avec un geste pour faire entrer Elevân. *

Et bien allez-y, faites votre boulot si ça peut vous faire plaisir ! Vous êtes tellement perspicace !

# Exposé à une forte chaleur... Ouais, on peut dire ça comme ça... Suffit de voir l'état de la forêt environnante en même temps, pas besoin d'être un génie pour comprendre ! M'énerve... #

Mais Arfel s'est déjà occupée de le soigner...

* Il s'empêcha fortement d'ajouter un "au cas où vous l'auriez pas remarqué"... mais le pensa fortement. *

*La dragonne pressa un peu plus fortement l'épaule de Sorwin, pour lui indiquer de ne pas aller trop loin. Puis elle envoya un léger sourire à Maïtaga.*

T'inquiètes pas petite chimère. Ton maître ne risque plus rien à présent et on va trouver un moyen pour le transporter. Quand à vous mon m.... Elevân, ne forcez pas trop, n'oubliez pas d'où vous sortez...

*Elle observa un moment sorwin, lui sourit, puis lui dessera l'épaule se mettant à la masser comme pour le détendre. Puis tout bas elle ajouta :*

Même si tu ne l'aome pas, il va les aider. Si ça t'énerve, sors, mais pour le moment laisse faire. Je le surveille moi aussi.

*Elevân ne se laisse aucunement influencé par l'attitude puéril de Sorwin, passent son chemin et aillent mieux a faire que corriger ce elfe peu reconnaissant, de ce qu'il avait pu lui apporter comme aide auparavant. Mais il est tout de même profondément déçu malgré qu'il est "protégé sa petite protégé". En effet, Elevân n'était pas complètement remis, et sa démarche assez lente le prouve. En voyant son père, Arfel souffle de soulagement et embarque un peu Maïtaga avec elle comme si elle avait encore peur pour lui. La semi elfe se rapproche du vieil elfe et lui explique tout rapidement par la pensé... en quelques regards, Elevân est au courant de tout ce qui s'est passé il y a peu.
Il embrasse rapidement sa fille sur la tempe et passe une main chaleureuse sur l'épaule de l'enfant chimère : il peut essayer de faire quelque chose.
Il répond enfin à la dragonne, grâce a qui il est la.*

Je vais essayer de ne pas trop forcer... c'est que ce petit elfe noir a tendance a toujours se fourrer dans des pièges a rat ! Il va finir par m'avoir a l'usure.

*Il ne semble plus avoir de réelle animosité contre le brulé, même si sa position n'a pas changé, cette petite phrase en l'air avec un brin d'humour, n'étais pas si anodine. Ensuite sa petite vengeance contre Sorwin, en disant a Arfel.*

Mais je suis sur que vous réussirez a construire quelque chose de bon tous les deux... avant qu'il ne tombe complètement en morceau.

*Il s'assoit et enlève un petit bout de graisse au niveau du dos, pour voir l'état de brulure. Il grimasse se demandant s'il aurait assez d'énergie pour restaurer un peu cette peau cramé. Avant de l'atomiser au feu bleu, il finit par un.*

C'est bien cette graisse, c'est ce qu'il fallait pour éviter que ça ne s'aggrave. Je vais utiliser un feu spécial pour tenter de le guérir un peu... le feu vert, contrairement au rouge, reconstitué les chair, et me prendra moins d'énergie que le bleu. Commencer a trouver ce qu'il faut pour lui faire une civière.

*Du bout du même doigt sort une sorte de feu, qui se met à serpenter et se diviser comme des branches d'arbres, pour commencer a investir le corps de Rödschrek.*

* La pression de Fura sur l'épaule de l'elfe noir lui rappela des souvenirs, qui le firent sourire un instant.
Mais quand Elevân commença à s'occuper de Rödschrek, appuyé en plus par Fura et Arfel, Sorwin sentit amèrement qu'il avait "perdu", et qu'il était vraiment de trop cette fois.
Il se tourna vers la dragonne avec un rictus amer, et lui rétorqua : *

Ok, c'est bon, j'ai compris, je sors...
Je vous laisse en "famille", démerdez-vous pour la suite !

* Il n'accorda pas un seul regard à Arfel, se contenta de récupérer le fourreau de son arme et partit d'un pas rapide, sans demander son reste. Sans oublier bien sûr, de claquer la porte derrière lui pour dissuader une éventuelle semi-elfe de lui courir après.

Il passa devant Lilith, qui était couchée dans la neige et semblait dormir profondément, mais ne s'arrêta pas, décidé à rentrer chez lui pour broyer du noir. *

*La dragonne soupira en voyant la réaction de l'elfe noir. Elle préféra le laisser partir pour le moment, un petit sourire au coin fiché sur le visage, mais irait sûrement lui rendre une petite visite plus tard. Elle se tourna ensuite vers la chimère, et se rapprocha. Maïtaga recula au point presque d'en écraser les pieds d'Arfel.
En voyant cette réaction de nouveau la jeune femme soupira puis se radossa contre le bureau.*

Très bien Maïtaga fais ce que tu veux...

*Arfel n'a même pas le temps de réagir, que Sorwin a déjà marqué de ses pas, la neige du seuil de la maison. Elle reste debout a regarder la porte, bêtement, repensant a ce qu'elle lui avait demandé : rester. Mais une foi de plus, son père semble avoir fait évaporer certaines présence masculine d'autour d'elle. La jeune femme tire une mine boudeuse, se promettant d'aller le voir dès que son amour de grand brulé serait d'aplomb.

Puis elle se met a regarder tour a tour Maïtaga, qui vient de lui écraser un peu les pieds, et Fura. Des souvenirs de Rödschrek, elle se souvient que la dragonne en voulait a l'elfe bleu, pour avoir tenté de la manipuler. Puis se disant que c'est bête, et que c'est dépassé de date ce genre d'histoire, elle pousse le p'tit bout en se rapprochant de la rouquine.

Alors qu'Elevân ferme les yeux pour se concentrer, la jeune femme sourit tout doucement : "ses" deux hommes préféré son ici, et pour une foi ils ne se chamaillant pas comme avant (en même temps ils ne sont pas en état pour XD). Elle se met a taper la causette à Fura, tenant Maïtaga contre et devant elle, sans trop insister (juste histoire qu'il voit que la grande dragonne ne va pas le bouffer).*

Que s'est il passé ? Mer... merci d'avoir pu amener mon père...

*La dragonne s'accroupit et pose la main sur l'épaule de la chimère, prononçant parfaitement quelques paroles dans la langue d'origine de Röd. Maïtaga fait les yeux ronds mais ne pose pas de suite de question, faisant mine plus de s'inquiéter sur son maître qui commence à gémir derrière. Fura répond donc à Arfel tout bas.*

Ton père a fait partie de la bataille de l'aubergôbar. Et je crois qu'il a rencontré le frère en personne. Je l'ai retrouvé à l'hôpital.

*Elle pose un doigt devant sa bouche lui intimant de ne rien répondre ni dire de plus. Puis c'est au tour de Maïtaga de revenir à la charge, attrapant la main d'Arfel comme pour se rassurer.*

Pourquoi tu nous aide Fura?

*La dragonne branle du chef puis sourit, un sourire assez pincé. Avec une grace qui lui est rare elle se rapproche et relève le menton du gamin.*

Je te l'ai dit pourtant, je ne suis pas du genre à séparer ce qui ne doit pas être séparé. Je sais trop ce que vivre sans l'autre signifie. Et même si celà pourrait être une vengeance parfaite, elle ne me conviendrait pas. Et... j'ai appris pourquoi ton roi l'avait fait, autrefois. Finalement il a eu raison. J'ai... plus ou moins changé d'avis. Mais pas ma bête. Prends garde.

*Elle se tourne de nouveau vers Arfel puis se relève.*

Peut être devrions nous nous occuper de la civière pour l'ex roi. Avec mes pouvoirs et les tiens, on devrait rapidement fabriquer l'objet qu'en pense tu?

Ou...oui !

*La jeune femme est un peu désarmé face a la façon de faire de la dragonne, mais le final lui convient. De l'autre coté, les flammes vertes haute d'une dizaine de cm, commence a traverser la graisse et titiller les nerfs sous la peau de l'elfe noir. La douleur est particulièrement désagréable alors que doucement la peau redevient sensible, comme des millier de petites piqures, tétanisent parfois le muscle.
Arfel se crispe quand cela commence, regardant sauvagement son père : finalement c'est peut être sa petite vengeance ? Elle a pensée ainsi a cause de la douleur de Rödschrek, mais remettant les choses en place, elle se souvient que son père avait utilisé le même procédé sur elle quand elle se brulait : pas le choix, il faut passer par la !
Ensuite elle demande a Fura.*

Hum... comment penses tu faire ? je peux faire les anses en bois assez rapidement... et comme on me les demande.

*L'elfe noir sert franchement les dents mais ne peux empêcher un : ARRÊTE! de sortir quand le tout devient insupportable. Il se crispe et tente de ne plus répliquer ensuite, rageux de ne pas arriver à se contrôler.*

*La dragonne quand à elle hausse les épaules. *

Des copeaux de bois rigides, quelques lianes, et ma fois on devrait arriver à se débrouiller comme ça.
Ou alors on pourrait simplement le transporter à plusieurs en utilisant un simple drap remarque. Nous somme 4, il suffit d'en prendre un bord chacun eh,eh. Et au pire. Je pense qu'un dragon sous forme draconnique pourra prendre le paquet sans soucis. C'est que la médecine de ton père a l'air efficace.

*Le sourire de la dragonne est un brun mauvais, mais elle n'insiste pas plus*

*Arfel fait une drôle de tête : Voir balloter son blessé chéri a plusieurs mettre d'altitude, dans un simple draps qui peu se déchirer a n'importe quel moment, lui fait un peu peur.
Elle sursaute en entendant le cri de celui-ci. Elevân de son coté penser aussi qu'il est bon de faire une petite pause tout les deux, afin de récupérer. Il lui dit qu'il reviendrait s'occuper de lui dans quelques minutes, en rajoutant un "c'est pour ton bien" étrangement paternel. Il va s'assoir un peu plus loin et s'endort un peu.

Arfel revient a ses moutons et dit a la dragonne.*

Je... je préfère un truc solide... si après toi ou Lilith pouvez le transporter, c'est... sans doute le plus simple.

*Elle s'assoit de suite, et rapproche d'elle un pot de terre avec une petite pousse d'arbre fruitier, disant tout bas.*

Je voulais le mettre dans le jardin celui la, mais t'en pis... c'est pour la bonne cause !

*Pausant ses mains au dessus, et se concentrant sur l'Al terre, la plante pousse assez doucement par rapport a d'habitude, mais son peu voir que les branches prennent une forme voulu, adéquate pour faire la civière. Arfel peine beaucoup, mais ne lésine pas sur l'effort. Et puis elle ne s'est pas totalement remise de l'énergie qu'elle a offerte a Rödschrek. C'est son père qui la stoppe un peu brutalement en disant un "Arfel c'est bon !" catégorique. Son travail est a moiter fait : les yeux plus gros que le ventre, elle voulait tout faire d'un seule coup.*

*Röd lâche un soupir lorsqu'Elevân parle de faire une pause. Il réponds par un oui étouffé, préférant refermer les yeux.
De son côté Fura sursaute en entendant l'ordre d'Elevân, comme s'il avait eu une influence directement sur elle. Elle passe la main dans ses cheveux confuse. Le bois n'a pas encore adopté toute la forme voulue, mais il y en a assez pour faire une civière. Là on peut dire que pour la première fois depuis longtemps les épines lames de ses avant bras lui servent. Elle coupe le bois d'un mouvement sec, usant de sa force pour vraiment couper net. Elle brûle l'intérieur de l'objet juste assez pour le consolider légèrement puis demande à Maïtaga de prendre la forme d'une créature qu'ils sont visiblement les deux seuls à connaître. Quelques minute saprès, ce n'est plus un môme, mais un grand reptile de deux mètres de haut, portant des lames sur tout le corps qui commence à retailler dans le bois pour finir le travail. Là Fura se retourne, visiblement satisfaite pour s'expliquer :*

C'est un hork-Bajir, une créature vivant non loin des terres natales de Rödchsrek. Des reptiles arboricoles intélligents qui vivaient en peuplades aux sommets des arbres.

*Arfel se pause contre le mur, toujours assise pour reprendre son souffle. Mais celui ci se coupe quand elle voit le travail fait par Fura et Maïtaga : elle ne comprend rien... mais le résultat est parfais ! Elle bégaye un merci a tous deux en regardant la chimère d'une façon vraiment étonné : elle n'avait jamais vue ce genre de bête, et connaitre ce nouvel animal, lui donne envie d'en savoir plus la d'ou vient le grand bleu... même si pour la plupart du temps s'était glauque.*

Un... hork-Bajir ? Je te préfère en Maïtaga.

*De son coté Elevân ouvre les yeux : le lien étrange qu'ils ont construit Fura et lui, semble difficile a maitriser pour le moment. Mais il finirait bien par réussir a doser ses agissements.*

*Fura s'incline fière d'elle, tandis que le reptile se relève sur ses pattes arrières, et parle doucement d'une voix gutturale difficilement articulée à cause de son bec.*

Hork-bajirs étaient Marr... marrants et gentils. Mmm...mais les vivivants avaient peurrr d'eux carrr ils déff... défendaient la nat... naturrrre. Peu... peut êtrrre maintenant nos terrres sont verrrtes maintenant que la guerrre est finie, grrrâce à eux!

*Il met ses pattes griffues avant sur ses hanches, et acquiece comme pour approuver ce qu'il dit puis reprend sa forme d'enfant, et tombe sur les fesses en perdant l'équilibre on ne sait comment.*

Mais ça m'a fatigué cette forme... trop vieille dans ma mémoire alors j'ai du utiliser plus d'énergie...

*Arfel en a un petit sourire amusé. Étrangement, elle se prend a rêver voir cette terre qui doit renaitre depuis la disparition de nescromn. Un cours instant, elle voit une nature jeune et verte, recouvrir les anciens champ de bataille, une renaissance lente mais resplendissante d'avenir. Ce lieu, il ne leur est gère accessible, vue que les portes inter-monde commencent a se refermer, et qu'Avelis se meurt ? La mort d'une planète... Cette dernière idée lui fait retomber son sourire. Tout bas.*

Nous ne saurons jamais si ses animaux on réussi...

*La jeune femme en apprend aussi un peu plus sur la façon de fonctionner de la chimère. Doucement mais surement elle se relève et passe une main ravageuse sur la tête de Maïtaga avec un grand merci a tous deux pour la fin du travail, alors que son père recommence a "attaquer" la peau de Rödschrek a coup de feu vert. Elle s'assoit a coté de lui et fredonne la chanson des deux frères pour tenter de le calmer un peu.
Au bout d'un moment Elevân s'arrète, trouvant que le travail est déjà assez avancé. Il dit une fois fait.*

Bon a présent il faut le mettre sur ce que vous avez construit... doucement.

*Maïtaga hésita puis pris cette fois une apparence d'elfe noir adulte aux traits similaires à ceux qu'auraient le lazar s'il n'était pas mort. Il s'arrêta face au lit.*

Je le prends aux épaules, vous prenez le aux jambes et on va l'installer.

*La dragonne derrière, les bras croisés rajouta :*

Et où comptez vous l'emmener ensuite?