Je dois les prévenir !

*Voila ce qui a changé ! elle remarque de suite que ses yeux anciennement rouge on pris la couleur de l'or pour lui offrir la vue. Ça lui donne un autre coté, avec ses yeux qui l'observe, il semble différent. Il s'assoit prés d'elle, la regarde étrangement... Arfel reste de son coté un peu bouche bée, ne sachant pas comment réagir face à cet elfe noir qu'elle tient pour frère... alors qu'il lui semble si peu le connaitre à présent.
Maintenant qu'elle connait les signes d'une gène ou d'une réserve face a une autre personne, celles qui fait rougir le visage... et a vrai dire, elle se demande si lui aussi il la "voit pas différemment". Se tournant vers le beurre avec un doute difficilement étouffé, elle lui dit alors troublé.*

Euuum... moui c'est ça... enfin il faut couper les feuilles aussi finement que possible, pour que les huiles désinfectantes de la plante, se mêlent au beurre... ça... ça sera beaucoup plus efficace sur ses brulures.

*Aussitôt, sans trop rien dire de plus, elle se met a les couper directement avec les mains dans un espèce de saladier. La jeune femme repense a sont visage rouge, qui l'inquiète : timidité ? non ce n'est pas le genre de Sorwin, pas avec elle. Elle ferme ses pensées a une autre éventualité qui lui serait ingérable. La semi elfe demande enfin sans le regarder, a fond dans ce qu'elle fait.*

Tu... tu peux me voir ?

* Dès qu'Arfel a fini d'expliquer ce qu'il faut faire avec les feuilles, il en attrape une et commence à la couper et mettre les morceaux dans le saladier pour se donner une contenance. Mais il s'arrête quand elle lui pose la question qui les gênait tous les deux. Il relève les yeux vers elle, et ses oreilles se baissent un peu honteux alors qu'il lui répond tout bas, sur le ton d'un enfant qui avoue avoir fait une grosse bêtise : *

Oui.
J'aurais préféré te l'annoncer en d'autres circonstances, mais je n'en ai pas eu le temps, tout s'est passé si vite...
Je n'ai pas encore... reprit l'habitude...

* Il baissa les yeux, et déglutit. Son visage devint beaucoup plus triste, alors qu'il achevait sa phrase à demi-voix : *

... et ça me fait peur.

*Du revers de la main, elle essuie les traces de ses anciennes larmes resté statique sur son visage. Elle ne peut s'empêcher de donner a Sorwin un petit sourire heureux et attendrit : lui ? avoir peur ?! Prennent le beurre a présent et le dépeçant en menu morceau, elle rajoute a ses dires.*

Je suis contente pour toi ! ça va revenir petit à petit... Même si aujourd'hui est une journée bien sombre pour beaucoup, il y a au moins une joie qui t'a été donné. Je penses que c'est une bonne chose... une chance pour toi, même si ça te fais peur.

*Arfel renvoie de suite un regard triste vers Rödschrek, et s'attèle à faire plus rapidement son remède, les mains tremblant légèrement. La jeune femme dit ça alors qu'elle ne connait même pas dans quel circonstances il a retrouvé la vue. Elle veut juste espérer... positiver au moins pour son ami Sorwin.
Elle se tourne ensuite vers l'elfe bleu sur le ventre, retirant quelques mèches de cheveux devant le visage, elle lui dit avec plein d'attentions à l'oreille.*

Je vais bientôt t'appliquer quelque chose sur ton dos... ça va être sans doute douloureux... je vais faire de mon mieux pour t'éviter d'autres souffrances... #excuses-moi...#

*Le #excuses-moi...# est assez ambiguë, a la foi pour la possible douleur que va lui provoquer l'application de la graisse sur ses brulures, mais aussi par ce qui la ronge depuis tout a l'heure... le faite de ne pas avoir pu l'aider et lui éviter ses dommages. Tous en écrasant la matière jaunâtre avec le végétal, elle repense au début de leur relation, le faite qu'il était trop dangereux de rester ensemble. Malgré le faite qu'elle veuille penser a autre chose, ses idées noires lui reviennent toujours en tête, d'où son silence qui en suit.*

*Le drow acquiesce, les yeux fermés, rajoutant un simple : *

ça va aller...

*Là aussi les paroles sont ambiguës. On peut sentir que l'elfe noir tente de lui faire comprendre que les problèmes ne viennent pas d'elle. Il dort à moitié, sa colère est retombée, laissant place à de la fatigue. Il ramène son bras près de son visage, doucement, position qu'il a habituellement quand il dort. Il se sent plutôt engourdi, la douleur lui brouille les sens mais il ne veut pas se plaindre. Il veut au possible calmer ses inquiétudes. *

* Sorwin serra les dents et pinça les lèvres dans une mimique sceptique. Il avait la voix assez nouée, en effet la journée avait été bien sombre. *

Mouais... Je suis pas sûr que ce soit une bonne chose...

* Il changea soudainement d'attitude, se forçant à sourire pour rassurer Arfel. *

Mais t'en fais pas pour moi ! Occupe-toi de ton homme, je vais... détourner les yeux. ^^

* Ce qu'il fit. Il tourna le regard vers l'extérieur, mais resta assis aux côtés d'Arfel. *

*Son homme... tout le monde commençait a dire ça, comme si le bouche a oreille était de service. Cette expression lui fait encore bizarre, l'idée "d'avoir" une personne. Elle n'avait retiré jusque la que le haut, n'osant a vrai dire pas allez plus loin, mais au vue des blessures plus basses, oui Sorwin avait raison de détourner la tête. Même si la jeune femme avait déjà partagé une nuit avec son aimé, devoir le dévêtir entièrement lui donne aussi une belle couleur vermeille.

Si ça ne tenais qu'a elle, Arfel n'aurait jamais oser... mais il y a un moment ou il faut savoir mettre ses sentiments de coté pour aider les autres, et la , un Rödschrek cramé d'une face, allongé comme une tranche de pain, attend qu'on le badigeonne de beurre. C'est timidement qu'elle dit.*

O... oui...

*La jeune guérisseuse s'installe mieux et ferme les yeux quelques secondes, avant de se lancer et accomplir sa tache entièrement. Tout le long, elle a les dents fermement serré, attentif a ses moindres réactions, le recouvrant sans trop appuyer. Le temps passe, et le voila d'un blanc jaunâtre d'une face. Elle embrasse son courageux chevalier doucement et discrètement, et dis tout haut.*

J'ai fini...

*Elle rejoint ensuite la cuisine, se laver les mains.*

* Tout au long du massage aux plantes, Sorwin reste assis, le dos tourné au couple, les genoux repliés contre lui. Des pensées désagréables lui traversent l'esprit, et avec tout ce qui s'est passé dans la journée, il se dit qu'il aurait bien besoin d'un verre d'alcool. Un grand verre. D'alcool fort.
Le "j'ai fini" d'Arfel sonne comme une délivrance pour lui. Quand elle se lève, il se lève aussi, et la suit bêtement, histoire de faire quelque chose. Il a la très désagréable impression de ne servir à rien en ce moment, et pire, de gêner.
Mais comme il a suivi Arfel dans la cuisine, maintenant il se sent obligé de dire quelque chose. Trouver quelque chose à dire. Quelque chose d'intelligent. Vite. *

Tu... Je vais peut-être vous laisser, vu que... est-ce que vous allez aller à l'hôpital avec la dragonne ?

* Mouais. Il aurait pu trouver mieux. *

*Les doigts sous l'eau avec du savon, elle se tourne vers Sorwin peu étonné.*

Je ne sais pas... j'ai... il serait mieux pour Rödschrek... mais... je ne penses pas qu'il soit dans l'état d'être transporté. Il... il faudrait que je réussisses a contacter mon père, étant un maitre du feu, il s'y connait bien en brulure et régénération de la peau. Mais... je... je crains qu'il... non #Il est vivant je le sais !#.

*Finissent de se laver les mains, Arfel se rapproche de son "grand frère", le regardant soucieusement, tout bas comme pour ne pas réveiller son cher elfe noir.*

Mais s'il te plait, reste avec nous... comme ça je sais qu'il ne t'arrive rien à toi.

* Sorwin adressa un sourire attendri à Arfel, un sourire de frère protecteur, et il lui posa les mains sur ses épaules. *

Je serais toujours là pour vous protéger, mais je ne veux pas vous gêner.

* Ses yeux pétillèrent, du pétillement de celui qui va dire une connerie. *

J'ai toujours su me défendre. Rappelle-toi que tu parles à l'elfe noir qui a terrassé un puissant nécroman maléfique, et qui s'est battu contre des centaines de créatures il y a quelques heures !

* Il se tut un instant, regardant Arfel avec un sourire fier et attendri à la fois. *

Mais c'est dangereux de rester ici, pour toi comme pour Rödschrek, tu le sais.

*Il est vrai que malgré sont handicape, Sorwin avait toujours réussi a s'en tirer. La jeune femme répond à son sourire attendri par un soulagé. Elle teste ses réflexes en lui envoyant au niveau de l'estomac, le torchon qui lui a servit pour s'essayer les mains. Prenant un ton presque humoristique.*

Oui mon chez Sorwin ! mais je ne t'ai pas vue en action, alors t'en que je t'aurais sous les yeux, je ne veux même pas que tu t'égratigne !
Oui... c'est dangereux... tu as raison, il ne vaut mieux pas le laisser ici...

*La grande question qu'elle se posait a présent, est "ou sont ils en sureté" ? Même dans se blède paumé, des assassins réussissaient a les poursuivre. Après ses quelques pensées perdu en regardant Rödschrek de loin, elle se bouge enfin un peu, l'inquiétude marqué sur le visage.*

Je vais essayer de contacter un hôpital.

* Quand Arfel attaqua Sorwin avec son torchon, l'elfe noir eut un mouvement de recul en riant, puis il plaqua la main sur son ventre. *

Aïe ! Evite de me faire rire s'il te plaît, je ne suis pas tout à fait rétabli ! Mais promis, j'essaierai de ne pas me faire "égratigner" lorsque tu es là.

* Sa phrase était très ironique, vu toutes les blessures qu'il avait déjà, et qui étaient bien visibles à cause de ses vêtements de sport qui laissaient voir une partie de ses cicatrices. *

Oui, il vaut mieux partir avant que les créatures qui nous ont attaquées retrouvent notre trace. Est-ce que Nashinka t'a raconté ce qui s'était passé ?

*La jeune femme lui dit oui de la tête et s'assoit un peu plus loin, gardant toujours un œil posé sur le brulé, une espèce de pierre blanche entre les mains. Elle lui répond tout bas.*

Non Nashinka ne m'a rien dit, c'est Lilith, la dragonne qui a tiré Rödschrek des flammes qui m'en a avertie... peu de temps après que je vous ai trouvé toi et Nashinka sous une pierre. Elle... m'a dit les chose affreuse qui se sont passé... et... et il a failli recouvrer la mémoire...

*Sa voix était a présent tremblante de peur. Elle se dépêche de composer le numéro, impossible de faire venir des ambulancier : l'attaque a pris tellement d'ampleur, que les hôpitaux de toutes les grandes villes ont été réquisitionné. Arfel souffle désespérer, puis tente d'appeler son père. La jeune femme ne se doute pas qu'il est a quelques kilomètre, sur le dos d'une dragonne d'âme.*

* Sorwin avait reprit une mine sombre. Il ne connaissait pas l'utilité de cette pierre, aussi répondit-il à Arfel quand elle commença à manipuler la pierre. *

C'est le lasar n'est-ce pas ?

* Il avait dit ça tout bas, comme si le fait de ne pas le dire à voix haute pouvait atténuer la puissance et l'horreur de cette créature.
Puis arriva Maïtaga, que Sorwin vit pour la première fois sous sa forme d'enfant. Il n'avait pas l'air bien, ce qui pouvait aisément se comprendre quand on connaissait son lien avec Rödschrek.
Sorwin se rapprocha de lui, revenant donc entre la cuisine et le salon. Il chercha quoi dire. Il en avait déjà gros sur la patate personnellement, et en plus il avait le sentiment de devoir se charger de rassurer tout le monde... même la chimère. Tout ce qu'il trouva à dire fut : *

On va trouver une solution...

*Arfel dépité dit oui de la tête. Elle invite Maïtaga a venir prés d'elle et retente d'appeler sont père. Cette foi il répond, et c'est un petit espoir qui traverse sont visage. Elevân lui avait appris pendant sa jeunesse comment éviter de se bruler même en aillant la peau en contacte avec le feu... sans doute saura t'il quoi faire pour aider son "beau fils". l'appelle avec son père fu rapide... demandant juste ou elle se trouve exactement, et lui disant qu'il arrive.

La jeune femme pose sur une table basse le caillou blanc qui perd de sa lumière en s'éteignant. Elle souffle, et voulant se rendre utile en attendant, elle demande à l'elfe noir debout.*

Si... si tu as encore mal... je peux te faire un remède contre... et qui t'aidera a mieux guérir.
Mon... mon père arrive, il nous aidera a trouver une solution.

La chimère hésite lorsqu'Arfel lui propose de se rapprocher. Il observe Sorwin puis Arfel, les deux comptent énormément pour lui, autant l'un que l'autre et à ce moment il hésite à tenter d'aider Sorwin.
Finalement il ravale sa propre tristesse et se force à sourire pour les deux.

ça va eller nous avons connu bien pire. C'est juste la frustration qui nous fait enrager pour le moment, et ça que ce soit moi ou mon roi nous n'y pouvons rien. Mais ça peut se calmer ça.

Il s'assit sur la chaise du bureau de son roi, se trouvant face au lit, à présent face également à Arfel et Sorwin.

Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de danger pour le moment. C'est tout ce qui importe.

* Sorwin reste les yeux dans le vague durant quelques secondes. Son "blocage" est dû à la proposition d'Arfel de lui faire un remède pour soigner ses blessures. Déjà qu'il peinait à garder une attitude neutre rien qu'en la regardant, il imaginait mal comment rester insensible si la demi-elfe lui se mettait à lui frictionner le corps avec une de ses pommades. *

Nan, t'inquiète pas ça va aller ! J'ai connu bien pire t'inquiète pas, ce ne sont que des égratignures ! Ça va passer t'inquiète pas !

# Et arrête de répéter "t'inquiète pas" ! #

* Pour se changer les idées il alla près du bureau là où était assis Maïtaga, tout en prenant soin de ne pas regarder Rödschrek couché sur le lit. *

Pas de danger pour le moment peut-être, mais admets qu'il risque d'y en ravoir ! Des tas de gens se sont fait tuer dans cette attaque.

* Il ne prenait pas de gants avec la chimère, parce qu'il connaissait son rôle, et plus ou moins sa position vis à vis du lasar. *

*Elevân glissa le long de son aile et lui donna un remerciement de la tête. La maison de l'elfe noir semble avoir changé, et s'être agrandie. Il avance d'un pas hardie, attendant Fura au passage : après tout c'est grâce a elle s'il est ici, attendant qu'elle se retransforme. Il va de suite cogner a la porte... Arfel reconnait sa façon de frapper, alors c'est le soulagement pour elle.*

Il y a quelqu'un ?

* Lilith était couchée près de la maison sous forme draconique, elle suivait les conseils du métamorphe en se reposant un peu. Elle commençait d'ailleurs à sombrer dans le sommeil, et était dans cet état où la pensée et le rêve commencent à se confondre lorsqu'elle entendit ce cri. Un cri qu'elle avait déjà entendu. Un cri qui ne lui rappelait pas que de bons souvenirs. Un cri qu'elle reconnaîtrait entre mille.
La dragonne ouvrit les yeux et se remit sur ses pattes d'un bond, fouillant le ciel des yeux pour apercevoir celle qu'elle ne pensait pas revoir de sitôt. Elle l'aperçut au sol devant la maison, et elle poussa un profond soupir de soulagement quand elle vit l'elfe descendre de son dos. Il était sain et sauf, Fura avait dû passer au bon moment et l'aider.
Elle s'avança vers lui et l'aborda en lui disant d'une voix caverneuse certes mais chaleureuse : *

Elevân ! Je suis heureuse de voir que vous êtes en vie !

* Elle lui fit un grand sourire, qui dévoila toutes ses dents pointues de dragonne, le genre de sourire qui ficherait une sacré trouille à qui ne la connaîtrait pas.
Puis elle tourna son regard vers Fura en gardant ce sourire. *

Ça fait plaisir de te voir ici, je ne savais pas que tu avais traversé !

* L'espace d'un instant, elle avait complètement oublié tous les tracas de la journée. *



[ hrp : on en perd une, on en récupère deux... ^^'
Tour de jeu : Röd/Taga, Sorwin, Arfel, Fura, Elevân, Lilith, Röd/Taga etc. ]

Il y en aura oui je sais....

*La chimère ne répondit rien et s'accouda au bureau. Seules plusieurs larmes visibles trahirent son état actuel. Il avait dit sa phrase précédente surtout pour se rassurer lui même, par besoin, et en une phrase l'elfe noir venait de faire voler en éclats le peu de courage qu'il lui restait. Il soupira puis reprit d'une vois se voulant rassurée.*

Mais... pour le moment il n'y en a pas, c'est tout ce qui compte. C'est le plus important. On verra la suite quand il pourra bouger.

*Un cri, la chimère le reconnu. crispé sur sa chaise, c'était maintenant une peur panique qui l'assaillait. En un faible souffle il réussi à dire :*

Fura...

* Sorwin lui réagit totalement différemment de la chimère quand elle annonça que c'était Fura qui arrivait. Il se redressa d'un bond, comme piqué par un moustique, et se déporta en trombe à la porte d'entrée quand on y frappa. *

Fura ?

# Elle est en vie ! #

* Il dépassa Arfel pour ouvrir en grand la porte, avec un sourire... qui s'effaça quand il reconnut Elevân. Toute sa joie retomba d'un coup tandis qu'il observait le vieil elfe. Il avait encore en travers leur dernière discussion à propos d'Arfel et des morts-vivants. *

Elevân... Vous êtes là aussi...