par Rodschrek Nakaam Jeu 18 Juin - 1:31
*Il l'écoute mais ne répond rien. C'est Arfel qui le soulage le plus, contre lui, elle est vraiment là. Oui, elle s'accroche à lui.
Pour lui ces peurs sont encore actuelles et il a du mal à saisir les paroles d'Elevân. Peut être a t'il raison, il n'est plus seul. Il relève le visage, puis caresse celui d'Arfel du revers de la main, comme pour lui expliquer que tout va mieux, et ce malgré ses larmes. Il a l'impression parfois qu'un gouffre le sépare des autres vivants. Pourtant ils sont bien là. La chimère s'éloigne sentant qu'il doit les laisser tous les deux. L'elfe noir se retourne, embrasse la jeune femme sur le front, puis la prend doucement dans ses bras, la serrant comme si sa vie toute entière tenait de ce geste. Il se laisse pleurer un peu, puis se calme, essuie les larmes de la jeune femme, du bout du doigt, et lui sourit. Il se relève doucement, et lui tend le bras, pour lui indiquer de se relever?
Le mieux est de retourner près du feu, il a senti Arfel grelotter tout à l'heure. Mais il est plutôt avare en parole. Pas qu'il ne puisse pas, mais ses instincts de survie reprennent lentement le dessus, et parfois ils remplacent son esprit logique. La chimère prend la forme d'un chat et va s'asseoir sur les genoux d'Elevân. ppendant que le couple revient. Il propose à Arfel de s'asseoir là devant le feu, et va chercher son manteau pour lui mettre sur les épaules après avoir vérifié une énième fois que ses cigarettes ne soient pas dedans. Rien à faire. Juste une petite fiolle dans une poche intérieure qu'il prend discrètement et met dans une poche de son jean.*
Tiens...
*Il s'asseit à son tour, l'esprit un peu dans le vague, la crise n'est pas vraiment passée, mais il préfère ne pas inquiéter tout le monde pour ça. Il soupire, recommence à jouer avec ses pantins de feu.*