*La rééducation était en fin terminée, et Derrik était enfin "relâché" dans la Nature. Ou plutôt... au milieu de cette ville au ciel gris, violet et rouge. Il marchait sans difficulté à présent, mais courait très lentement, trop lentement. Lui qui avait toujours été rapide et agile, lui qui n'avait toujours eu que ça, n'arrivait plus à rien, et se sentait minable.
Pourtant très solitaire, il se surprit à repenser aux siens. A ses concours de course avec les autres, à ses plans débiles forgés avec sa sœur. Il s'assit sur un trottoir, Le regard perdu. Ici l'eau était acide, il s'en était aperçu en regardant la télé durant sa convalescence, une des rares, voir la seule chose présente dans sa chambre. Une télé de propagande.
Il soupira et se releva. Il se sentait lourd, maladroit, plus ridicule encore que les hommes lents dont il avait passé la vie à se moquer.
Il n'avait nulle part où aller. Cela ne l'avait jamais gêné, vivre au jour le jour était sa raison de vivre première. Mais pour vivre ainsi il fallait être rapide et discret. Da&ns une telle ville, il était impossible de voler qui que ce soit. Dans une telle ville, il devait suivre le mouvement, la tête basse, car rien d'autre n'était possible.
Non. Il ne pourrait pas tenir ainsi. Il resta un moment à observer la foule qui avançait et ressortait du bureau des recrutements, il leva la tête, tout était archi-surveillé, aucune marche de manœuvre n'était possible. A présent, il en était sure. Ce n'était pas de travail pour payer ses jambes dont il avait besoin. Mais d'un travail pour payer un transport et fuir la ville. Les mécaniciens et les vendeurs d'appareils pour ses jambes seraient trouvables dans d'autres villes, plus simples d'accès, plus tenables.
Il devait retourner à Mac-Mac ou à Emagos, et voir là bas. Ce serait très difficile, mais là bas il pourrait s'adapter, s'éclipser, redevenir invisible, et reprendre ses activités.
Il essuya ses larmes et rentra dans le bureau de recrutement. Il lui fallait n'importe quoi, même le métier le plus dérisoire lui permettrait de payer un taxi. Où un téléporteur? Ils étaient censés être gratuits, mais ici... qu'en était-il vraiment? Il ne devait pas attirer l'attention tout de suite, le jour de sa sortie était connu et il était surement surveillé par ce drôle d'homme en costume ou par certains de ses hommes.
Il fit la queue au bureau et se présenta au premier guichet qui s'ouvrit à lui.*
Pourtant très solitaire, il se surprit à repenser aux siens. A ses concours de course avec les autres, à ses plans débiles forgés avec sa sœur. Il s'assit sur un trottoir, Le regard perdu. Ici l'eau était acide, il s'en était aperçu en regardant la télé durant sa convalescence, une des rares, voir la seule chose présente dans sa chambre. Une télé de propagande.
Il soupira et se releva. Il se sentait lourd, maladroit, plus ridicule encore que les hommes lents dont il avait passé la vie à se moquer.
Il n'avait nulle part où aller. Cela ne l'avait jamais gêné, vivre au jour le jour était sa raison de vivre première. Mais pour vivre ainsi il fallait être rapide et discret. Da&ns une telle ville, il était impossible de voler qui que ce soit. Dans une telle ville, il devait suivre le mouvement, la tête basse, car rien d'autre n'était possible.
Non. Il ne pourrait pas tenir ainsi. Il resta un moment à observer la foule qui avançait et ressortait du bureau des recrutements, il leva la tête, tout était archi-surveillé, aucune marche de manœuvre n'était possible. A présent, il en était sure. Ce n'était pas de travail pour payer ses jambes dont il avait besoin. Mais d'un travail pour payer un transport et fuir la ville. Les mécaniciens et les vendeurs d'appareils pour ses jambes seraient trouvables dans d'autres villes, plus simples d'accès, plus tenables.
Il devait retourner à Mac-Mac ou à Emagos, et voir là bas. Ce serait très difficile, mais là bas il pourrait s'adapter, s'éclipser, redevenir invisible, et reprendre ses activités.
Il essuya ses larmes et rentra dans le bureau de recrutement. Il lui fallait n'importe quoi, même le métier le plus dérisoire lui permettrait de payer un taxi. Où un téléporteur? Ils étaient censés être gratuits, mais ici... qu'en était-il vraiment? Il ne devait pas attirer l'attention tout de suite, le jour de sa sortie était connu et il était surement surveillé par ce drôle d'homme en costume ou par certains de ses hommes.
Il fit la queue au bureau et se présenta au premier guichet qui s'ouvrit à lui.*