Une histoire d'âmes...

*L'elfe noir baisse la tête, met un temps à répondre.*

Nan pas normal. En fait il pourra tenir un mois dans cet état, pas plus. Il est mourant ...
Quelque chose l'a vidé de son énergie, plus que ce que son corps est capable de supporter. Sous alimenté en énergie, son corps à commencé à dépérir de l'intérieur. Un peu comme j'ai fait pour Arfel, je vais devoir le reconstituer dans les zones endommagées. Mais Maïtaga n'est pas vivant lui. On ne peut pas accélérer la vitesse de régénération d'un corps qui ne peut pas se régénérer. Pour ça il me faut des objets capables d'augmenter mon essence de vie et de créer une régénération artificielle.

*Elevân en est bien triste. Il pensait beaucoup a sa fille qui est saine et sauve, alors que la chimère ne va toujours pas mieux. L'état de l'enfant artificiel l'affecte beaucoup. Il comprend aussi mieux pourquoi ses flammes bleus ne fessait que peu d'effet sur lui devant les explications de son "père".*

Et bien j'espère que son état ne va pas s'empirer... Je le porterais demain, quand nous partirons si tu le veux bien.

*Un silence s'en suit, ou il regarde le petit bout immobile. Il prend ensuite le bras de l'elfe noir, et enlève sont bandage. Il examine celui-ci pour voir qu'il ne tourne pas mal, puis lui demande.*

Tu... n'as rien remarqué de spécial ?

Euh...

*L'elfe noir hésite, si, le fait qu'Elevân le porte lui même ne lui plaît pas. Mais il préfère ne rien dire.*

D'accord.

*Puis il se raidit lorsque Elevân prend son bras. Ne s'y attendant pas, il fini par le recoler contre lui.*

Non... Ou plutôt si mais il y a tellement de choses que je ne comprends pas que de toute manière tout est brouillé. Et si vous me racontiez ce qui s'est passé hier?

*L'idée de prendre la chimère avec lui, était simplement pour ne pas fatigué plus l'elfe noir. Mais Elevân sent que cela déplait a son maitre. Il lui répond.*

Hier ? et bien notre ennemi nous a attaqué comme nous le pensions. Alors qu'Arfel te pleurais devant une de tes nouvelles crises particulièrement forte, il est apparu pour te prendre : il voulait ta mort. Il était puissant et malgré mes attaques il persistait a te vouloir. Fura est arrivé au bon moment et a vaillamment combattu. C'est alors qu'il a fait appelle a ta lance, pour te dominer. Tu as poussé Arfel pour qu'elle te lâche et tu as planté ton arme dans le flan de Fura. Arfel t'a donc emprisonné sous des lianes pour t'immobiliser et j'ai réussi a couper ton lien avec un mur de flammes bleues. J'ai voulu aidé Fura et il en a profité pour tenter de s'attaquer a toi... Arfel a foncé sur lui tête baissé...

*Il fait une pause, ce geste d'amour a été son poison. Puis il reprend un ton plus bas.*

Elle l'a écarté assez de temps pour que nous finissions de nous occuper de son cas... Fura et moi même. Voila.

Mais ce que je voulais te faire remarquer c'est ceci...

*Il se relève et lui apporte la lance de bois mort.*

Un souvenir... ou une malédiction a oublier...

*Au lieu d'une joie ou d'un soulagement c'est de l'effroi qui le prend. Il prend l'objet puis le lâche comme s'il s'agissait du pire des démons en le reconnaissant.*

Si... si si si c'était vraiment ça... je serais mort à l'heure qu'il est!
c'est accroché à mon âme...
Elevân ne plaisantez pas avec ça! Même si je veux m'en débarrasser, c'est ma Vie!!!

*Alors qu'il s'énerve, sa peur commence à se sentir à plein nez. Sans cette arme, il ne vaut à présent guère plus qu'un nourrisson. Plus de pouvoirs, plus d'armes dignes de ce nom? Il se sent incapable de se protéger lui même.*

*Il pensait bien que l'elfe noir n'allait pas sauter de joie, voyant en cet arme le seul moyen de rester en vie, lui et ses proches. Elevân pause donc une main sur l'une de ses épaules et dis d'une voix calme et basse.*

Je ne sais pas bien ce qui s'est passé... j'imagine que cela s'est produit quand tu as sauvé Arfel, vos deux parasites se sont annulé. Mais je penses qu'il y a autre chose derrière ça... #Entre autre la mort d'un certain frère#... Tout ce que je vois a présent, c'est un morceau de bois sans aucune magie.

Tu as vécu toute ta vie avec, elle fessait partie de toi, et sans elle tu te sens impuissant face a tes adversaires. Mais c'était une arme de mort, et qui sème la mort d'un coté, génère la vengeance de l'autre. Je ne penses pas que mes paroles te rassure... mais tu as un grand potentiel, il faut que tu commence a croire en toi et a tes dons pour t'en sortir.

*L'elfe noir acquiesce mais n'est pas convaincu. A vrai dire il ne le croit pas vraiment. Amputé de ce qui l'a sauvé le plus souvent, se retrouvant sans chimère ni compagne, et affublé de doutes et de manques, l'elfe noir ne sait pu quoi faire ni comment le faire. Il ramasse l'ex artefact et l'observe presque amoureusement. Il ne rajoute rien aux dires d'Elevân mais il est facile de capter dans ses pensées, qu'l sent que tout le lâche encore une fois et qu'il va de nouveau se retrouver seul. Il a d'ailleurs une forte envie de quitter le groupe dès à présent pour ne plus avoir à supporter tout ça. Une fuite, encore une.*

Je vais monter la garde cette nuit.

*Il hoche la tête. Il sentait que ce jour arriverait ou tout échapperais a l'enfant des morts, et que des sacrifices devront être fournie pour qu'il puise vivre comme un elfe quelconque... ou du moins y toucher du doigt.
Le maitre flamme est fatigué de tout cela, il va donc se coucher mais malgré ses yeux fermé il ne dort pas... non... il réfléchi, médites sur les choses a faire et ne pas faire lors de leur périple, aussi bien pour l'enfant, pour sa fille, que pour Rödschrek lui même. Si l'elfe noir fui un peu, il le laissera puisqu'il en a besoin. Il lui dit juste, comme ça, en plein milieu du silence.*

Ne baisse pas les bras... ils ont besoin de toi... même si c'est lourd a porter... il font eux aussi partie de toi a présent.

*La nuit passe, avec ses bruits sourd et ses lamentations muettes. Elevân est le premier a se lever. Il s'approche de l'enfant et vérifie sont état, qui semble stable. Puis s'approche d'Arfel non loin, en boule pour changer. Elle a dans la bouche un morceau de son vêtement qu'elle a du prendre pour mâchouiller. Elevân est désespéré : non la nuit n'efface pas tout. Il la réveille doucement, et l'approche du feu pour manger un truc. Après il verra ou pas si elle veut bien collaborer pour le Beth-zelta.
Les yeux ensommeillé de la jeune femme détaillent l'elfe bleu éveillé discrètement.*

#Il est très triste...#

*L'elfe noir ne dit pas un mot. Ses éternelles cernes sont réapparues. Il a les bras croisés sur les genoux, ne mange rien, ne dit rien, complètement enfermés avec lui même. Durant la nuit il a reprit de sa drogue, refait son bandage, et fabriqué un système pour attacher sa lance dans son dos. Il ne la laissera pas ici. Il a également attaché ses cheveux avec des filins de plante, et aide le groupe en silence. Même quelqu'un jouant la discrétion ferait plus de bruit que lui. Il ne se sent pas à sa place ici. Mais il reste pour Maïtaga en priorité, il ne pourra pas le ramener seul, puis pour Arfel. Si elle a besoin de lui, même s'il ne s'agit pas de son Arfel il essaiera de l'aider. Il a porté Maïtaga sur ses genoux une grande partie de la nuit, il dort à présent près de son roi.

La dragonne moins touchée par les évènements prend les choses en mains.*

Il faut commencer à rassembler les affaires, je les porterais s'il faut. On a assez de vivres pour faire le retour. Elevân, euh... vus n'aviez pas quelque chose à faire ce matin?

Sisi... je vais y aller si Arfel est d'accord.

*Dans son coin la jeune femme mange un fruit, le regard vide et triste. Elle repense a ce que la dragonne lui avait dit pour aider l'elfe noir. Elle sent de plus en plus qu'elle a oublié quelque chose de très important, et ce poids devenant trop lourd, elle se lève d'un coup. Arfel se dirige vers celui qui ressemble a un fantômes et se met en face de lui comme pour vérifier qu'elle connait bien sont visage. Elle attend quelques secondes puis le prend dans ses bras, des larmes venant malgré elle... elle n'arrive pas a exprimer ce qui la tournante, mais étrangement elle se sent proche de cet être sombre, et veut lui montrer son soutient.

Son étreinte est faible au début, peu assuré, puis devient plus serré quand des émotions plus vives l'ensevelissent, s'agrippant a lui comme avant, le visage un peu déformé par la tristesse. C'est a ce moment la qu'Elevân l'appelle doucement a la rejoindre quand elle voudra. Tout bas.*

Tu... tu... viendra me chercher... si l'eau... m'emmène au fond ?

*L'elfe noir semble perplexe, d'abord perdu il se raidit puis l'attitude de la jeune femme change. Timidement il l'agrippe à son tour, pose son visage sur son épaule et la serre fermement. Il ne lui répond pas tout de suite, sanglotant sans pouvoir s'en empêcher. Il fini par lâcher un oui à peine audible, puis un c'est promis avant de reprendre son étreinte. Pendant un moment il veut croire que c'est toujours la même et profite donc au maximum de l'instant, cachant en partie son visage qui pleure à chaudes larmes. Il tente cependant de se calmer le plus rapidement possible, ne supportant pas de se laisser aller, puis l'embrasse sur le front. La voix encore sanglotante il rajoute.*

ça c'est pour te donner du courage. Tu veux que je reste avec toi?

*La peureuse hoche la tête, le regard accroché a ses yeux clairs. Elle n'a plus peur, et sera bien entouré. Elle lui prend la main et se cache en partie derrière son bras, la tête pausé contre son épaule. Le petit groupe se dirige donc vers le lac ou peu de temps avant, l'elfe noir avait pris honte.
Elevân lui demande d'enlever ses chaussures et quelques vêtements, histoire de ne pas tout mouiller bêtement. Il l'accompagne dans l'eau lentement, vue encore la réticence de la jeune femme. Parfois le tâtonne le file de l'eau pour voir s'il ne l'agresse, et regarde autour d'elle, pour voir s'il est toujours la.

Une foi presque entièrement dans l'eau, Elevân sur le bord trempes ses doigts et lui demande sa main sous l'eau... elle s'exécute, et a son commandement, prend de l'air et plonge entièrement, toute grelottante.

Il ne faut pas beaucoup de temps et pas un seul mot, a par une humble demande d'Elevân, pour que l'eau se mettent a se transformer en une matière légèrement lumineuse. La jeune femme se sent détendu, comme si un produit soporifique l'emportait. L'eau devient mouvante autour du corps de la jeune femme, et elle reste dans son bain environ 2min sans qu'elle est besoin de respirer.

Le rite se finissent, il plonge ses bras pour la prendre sous les épaules et l'aider a remonter. Elle en sort comme un pauvre chat mouillé. de suite il lui met sur le dos une espèce de couverture et lui relève la tête.*

Arfel ?

*La demoiselle fronce les sourcils et éternue. Non, il ne semble pas y avoir de changement.*

*La jeune femme a un moment d'inattention quand il lui a touché l'épaule, comme si elle beugait. Elevân la prend par une épaule et la ramène au camps sans rien dire : il aurait cru que cela l'aurait aidé au moins un peu. Revenu, Arfel a toujours cet air absent et d'incompréhension. L'elfe noir peu alors avoir d'un seul coup, des effluves d'images de la chimère, leur deuxième rencontre (quand il ne pouvait pas la voir), et plein d'autres moment avec l'enfant. A coté de la chimère, une Arfel pensive qui le fixe : a chaque choses lui reviennent des souvenirs flou en masse, sans qu'elle n'arrive a faire le tri.

Elle prend alors les deux mains de l'enfant, et semble vouloir lui donner de sont énergie... la question est, y arrivera t'elle ? ce ne sont juste des souvenirs vif et passager qui lui montre la marche a suivre, mais rien de construit. Voyant que ça ne marche pas, elle se prend la tête entre les mains et se la serre, voulant chercher, ou maitriser ses pensées... ça lui donne un mal de crane pas possible alors qu'elle étouffe des gémissement.
Elevân la voyant faire s'affole.*

Hey !!! Mais qu'est ce que tu fais !!! arrête !

*Des choses lui reviennent, mais elle veut forcer et ce n'est pas bon du tout.*

*L'elfe noir met un temps à ré-émerger. Ce type de crise, c'est lui qui les fait d'habitude, mais celle ci est bien moins violente que ce dont il a l'habitude. Il comprend alors la situation, ce qui est bien la première fois depuis longtemps. Il la prend par les deux épaules.*

Arrêtes. Pour le moment ça ne marchera pas. Et je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que tu fasse ça. Même si je t'ai montré comment faire il ne faut pas.

*Il s'approche de son oreille, lui dit tout bas.*

Je peux t'aider à comprendre. Mais il faudra faire doucement, mon esprit est malade. Je peux te montrer les souvenirs que tu veux, avec des paroles même. Te protéger de ce qui fait mal, te montrer ce que tu aimais. Mais il faudra découvrir par toi même. Tu veux?

*Il s'éloigne d'un pas, s'assit en tailleur, lui tend ses mains. Une seule pensée, qu'il espère qu'Elevân entendra.*

Vous qui pouvez lire les pensées, faites en sorte que ça ne dégénère pas. Séparez nous si ça tourne mal, quitte à m'assommer.

*La jeune femme a les yeux fermé tout le long, perdu entre différentes Arfel qui ont évolué au fils des ans... de nombreuses années. Quand il parle, elle réussi a peine a se calmer pour le comprendre, le débit du flot d'image devenant de plus en plus intense. Accroupie, elle se pose sur les fesses brutalement comme tombant d'une chaise et hoche légèrement de la tête.

Ses mains tremblent entre celles de l'elfe noir. Il semblerait que le rite est fait sont petit effet, mais en partie. L'aide de son compagnon sera certainement la bienvenue pour remettre les "livres a leurs place". A force de souvenir disparates, elle demande.*

Qu...qu'est ce...que je suis ?...

*A coté, un Elevân les mains sur les hanches, un air exacerbé. Non ! ce qui lui faudrait ce n'est pas l'inciter a avoir d'autres pensée, mais calmer le tout avant que sa cervelle n'explose ! Bon c'est un peu exagéré, mais il est mieux que ça se fasse dans le temps. Alors quand il lui parle de l'assommer, la il comprend pas trop, ou trop justement.*

Comment jeune homme ?! Vue sont état je préconiserais plutôt du repos ! c'est la folie qu'elle frise la... et ses paroles le démontre ! que compte tu faire ?

*L'elfe noir ne répond pas et souffle. Alors qu'il écrit rapidement les deux symboles cœur dans le vide, il ferme les yeux puis serre les mains de la jeune femme. Son énergie passe dans le corps de la jeune femme, la sienne passe dans celui de l'homme. Les deux reliés voient alors leur corps s'alourdir comme s'ils étaient fatigués, leur esprits se calmer. Le mal être permanent de l'elfe noir mélangés à son espoir s'apaisent, sans pour autant disparaître. Il en va de même pour Arfel qui voit les images ralentir. Elle se trouve dans la maison de l'elfe noir, celui ci debout en face d'elle revêt des habits plus traditionnels, noirs, amples, ainsi que son masque déroutant, et sa longue tresse, symbôle de son rang et de son ancienne famille. Il se courbe noblement, la saluant, tentant au maximum de calmer la peur que pourrait entrainer son apparence déroutante. Inconsciemment, la jeune femme peut sentir que c'est lui qui bloque plus ou moins ce déferlement d'images, tâche ardue qui est loin de lui être aisée. *

Tu me connais, c'est comme ça que tu m'as connu le plus longtemps. Tu es Arfel Alcali.

*Sa voix se fait douce, il va tenter de lui faire "relire le temps", l'obliger à pousser elle même les portes de ses souvenirs.*

Je vais t'aider, mais il va falloir que tu es conscience des époques auxquelles ces images se sont produites. ALors pour celà tu devras t'accrocher à ce que je suis. Et aux souvenirs que j'ai moi même de ces images. Tu ne verras pas beaucoup de choses de moi, c'est pour ça que je porte un masque. De toute manière, à l'époque du souvenir que je vois le plus proche, je n'existe pas encore pour toi. Tu vas avancer seule, c'est ton esprit. Mais je reste près de toi, je surveille derrière, tu ne risque rien. Avances maintenant.

*Il compte énormément sur la torpeur que produit cet état. L'esprit embrumé se voit alors ralenti, les images et les ressentis sont plus faciles donc à calmer. Il ne souhaite pas pousser à voir plus de choses. Uniquement à comprendre les souvenirs principaux, afin que le débit d'images se fasse moins violent, cmpréhensible, rassurant justement.*

*C'est le visage bien mouillé et la main tremblante qu'elle touche a la poignet de cette porte froide. La mort de ses parents avait certes été difficile, mais la jeunesse et l'incompréhension de cet age l'avait protégé d'une certaine façon. Le moment qui se déroule a présent, est plus net que les précédents... Arfel devait avoir 12 ans environs quand elle s'est fait attaqué par ceux qui se disait ses parents, des êtres sans corps et sans avenir sur la terre des vivants. Une deuxième fracture, bien plus forte, mêle de sombre chose, d'une malédiction et de sciences noires.

Durant tout ce passage, la jeune femme agrippe comme elle peut l'elfe noir derrière, vidant ses forces. A l'extérieur, la jeune femme retombe en avant de plus en plus, alors Elevân se positionne derrière elle et la soutient droite. On peut voir qu'elle avait tenté toujours de cacher cette souffrance sous des rires, mais elle est présente en elle chaque instant, dans presque toutes ses autres pensés, marqué au fer rouge.

Ce mauvais passage passé, fatigué d'avoir revécu ce passage atroce. Elle se repose un instant contre l'elfe noir, se ressourçant de sa présence. Le reste sera de la tarte, mais a présent, elle commence a comprendre qui elle est... ses proches, ses gouts, sa visions des choses... tout commence a renaitre en elle.

Elle envoi un petit frisson chaleureux à l'elfe noir, comme pour le remercier, puis se retourne pour continuer, avide de savoir qui il est lui. Le temps passe, et elle revit petit a petit tout les chose de ses 200 premières années. Il y a une chose en particulier que Rödschrek apprend, et dont elle n'avait pas parlé, car elle n'avait pas fait attention... mais a un moment de sa vie, il a eut un autre rival.

Ce rival était un semi elfe tout comme Arfel, un certain Irkan, qui tournait autour de la jeune femme. Ils ont beaucoup de temps passé ensemble, mais la jeune femme le considérait juste comme un bon amis. Il la comprenait, appartenant lui aussi a deux peuples. La jeune manipulatrice de la terre, s'entendait bien avec les autres elfes, mais ne se sentait pas complètement a sa place. Il y a des sourires, des jeux, puis une autre séparation. Irkan a disparu du jour au lendemain... croyant que c'est de sa faute, en a suivit sa période d'exil, ou elle a vécu 30 ans au milieu de la forêt, a s'exercer seule.

Ensuite, la vengeance dévorante ! celle de retrouver celui qui a tué ses parents. Elle avait entendu parlé de lui et ça avait réveillé cette folie. S'en suit sa venu en Avelis, les moqueries de ceux qui ne la comprenait pas, et entre autre, Rödschrek lui même qui l'appelait sont bouffon. La elle s'arrète d'un seule coup, et lève les mains vers cet être qui l'avait jeté comme un sac de patate après sont scandale a cause de la crotte de son cheval cadavérique. Leur toute première rencontre malencontreuse.

Arfel est étonné... elle n'arrive presque pas a le reconnaitre. Tout bas elle demande confirmation.*

C'est... c'est toi ?

*L'elfe noir acquiesce, étonné. Cela se sent d'ailleurs dans sa voix.*

Je... n'me suis jamais vu sous cet angle là...

-Et tu ne te rends pas compte à quel point tu as pu dégénérer.

*L'avatar de l'elfe noir, sur Arcon parle d'une voix froide. Un visage sans expression, plus froid encore que son masque. L'elfe noir le sent, ça va dériver dans peu de temps.*

J'ai changé c'est tout.

*Il passe devant Arfel, caresse le museau de l'animal mort, pause son front sur celui de l'animal, qui baisse la tête comme s'il comprenait.*

Arcon.. tu m'a manqué compagnon.

-Tu n'as plu de guerrier que le nom. Tu es lamentable!

*Le drow relève le visage, toisant son homonyme du regard :*

J'ai changé rien de plus. Je connais plus de choses que toi dorénavant. Je comprends plus de choses.

-Tsss.... dégages, manant! tu m'ennuies.

*Sur un ordre du Rödschrek souvenir, le cheval se redresse, frappant le drow d'un sabot. Alors que Röd se relève, c'est une lance de sang qui passe tout près de son visage, défaisant la corde de son masque. Les deux visages sont très similaires. Cernés, sombres, surmontés d'un regard d'or, déterminé.*

Tu veux me tuer car tu as peur de moi.

-C'est toi qui as peur!

C'est vrai, contrairement à toi je ne veux pas, dois pas mourrir!

*Le souvenir fronce les sourcils, l'espace d'un instant fait preuve d'une réelle expression, de la haine pure, haine renvoyée par l'elfe noir actuel. Mais c'est le souvenir qui finit par battre en retraite, laissant Arfel et Röd seuls.*

Ces choses... ces choses me poursuivaient déjà à l'époque...

*Trop concentré sur les souvenirs les plus douloureux d'Arfel, la perte de ses parents, l'elfe noir en avait oublié la porte la plus dangereuse pour lui. Celle suceptible de tout lui révéler... C'est à son tour dans le monde réel de grimacer, trembler, de ces spasmes incontrôlables et déroutants, maladifs.*

*Arfel panique. Oui... Il y a des choses qu'elle s'efforçait de ne pas lui dire il lui semble. Ses choses sont encore flou, mais très dangereuses pour son cher elfe. Elle saisit rapidement Rödschrek dans ses bras. Elle lui demande d'arrêter tout... Cette confrontation entre les deux elfe noirs l'a surprise : ses deux être, malgré leur ressemblance physique n'étaient plus les mêmes.

La perte de mémoire de celui ci l'avait amener a reconsidérer ses fondements, ce qu'il avait appris pendant son enfance. Des images reviennent l'assaillir, alors qu'elle leur ordonnent de cesser. Un poison pour l'esprit de celui qui est proche d'elle, ses propres souvenirs. Elle lui demande alors, les larmes au yeux d'arrêter pour son bien a lui. Tout bas.*

Va t'en... il ne faut pas...

*Lui l'avait aidé a revoir ce qui la tourmentait, elle en ferait exactement de même pour lui. Mais, elle se rend de plus en plus compte, que même avec son soutient le plus intense, elle n'éviterait pas sa perte si tout lui était révélé. Alors elle préfère souffrir a avoir cette tonne de souvenirs dans le désordre, plutot que de le rendre fou.*

*L'elfe noir la serre à son tour dans ses bras. Tout bas il lui dit : *

Merci d'être revenue... courage.

*Il l'embrasse. Ressentant ses sentiments, il comprend quels sont les buts de la jeune femme et ces enjeux. Il acquiesce et doucement relâche son emprise sur son esprit. Emprise magique contrôlant simplement le corps, et les flux des deux liés. Dans le monde normal il rouvre les yeux, prenant une forte respiration. Il lâche la jeune femme.*

ça... ça va aller m...

*Même cette courte phrase n'a pas le temps de sortir. C'est Fura qui fait la constatation d'un air blasé.*

Encore en train d'dormir. L'est vraiment temps qu'on rentre, c'est pas un climat pour vous ici!

*Elle sait qu'il a de l'importance pour elle, mais delà l'embrasser ?! Ses flots d'images se sont calmé pour un petit moment. Elle n'est pas allé au-delà de leur rencontre, et quand elle ouvre les yeux, c'est pour voir avec des yeux exorbité, l'elfe noir assommé : Arfel a vraiment du oublié quelque chose de très important !

Le repositionnant bien, couché, elle lui dit un petit merci, bordé de plein de nouvelles questions. Sont regard va vers Elevân qu'elle reconnait... elle lui sourit, mais Fura reste encore un mystère pour elle.

Elevân se lève et demande a la dragonne, alors qu'Arfel resté penché au dessus de l'assommé.*

Hum... une personne a porter ok, mais deux... on va devoir encore retarder notre départ ?

*La dragonne souffle, le tâtonne du bout du pied.*

Ouhlà vu sa réactivité il en a pour un moment encore...
Arrêtes de claquer ta magie, andouille!

Je sais pas. L'idée de ressortir ma bête, même pour vous porter ne me plaît guère... mais avec cet imbécile, à ce train là c'est à vie qu'on va camper ici. Et je ne vais pas passer mon temps à chasser pour vous. 'faut le réveille, il sera crevé, mais il marchera!