J'ai trouvéééé!!!!

*Il pleut à grand flots dans cette partie du monde, et c'est un être d'un noir de jais portant de longs vêtements noirs en partie métallique, une vieille lance en bois et un livre digne d'histoires de films d'horreur qui frappe à la porte d'Arfel. Il est complètement trempé, et ressemble plus à un savant fou qu'à l'elfe noir ténébreux qu'il est de base.*


Arfel! arfel!!! ouvres!!!

*Arfel ouvre bien au bout d'un moment, les cheveux en pagaille et un beau bâillement accroché a la mâchoire quand elle ouvre. D'ailleurs en voyant ce gros chat noir trempé, elle sursaute, croyant que c'est encore le fruit de ses cauchemars abracadabrantesque. Ça lui fait une bonne frayeur qui emballe son cœur, puis elle le reconnait enfin, sous la tôle de ses vêtements.*

C'est... c'est toi ? Rödschrek ?

*La réponse positive, elle le laisse enter et va chercher une serviette pour le sécher un peu. Elle revient un petit sourire au coin : ce genre de situation est déjà arrivé ! il est déjà venu tard pour l'aider, alors qu'il pleuvait beaucoup. Patiente, sans demandé quoi que ce soit, elle attend qu'il parle et lui fasse découvrir lui même le fruit de ses recherches.*

Arfel j'ai trouvé, où est Maïtaga?

*Alors qu'elle lui tend de quoi s'essuyer, il s'active comme un vrai môme regardant autour de lui comme si la situation pressait. Il a des cernes aussi grosses que celles qu'il avait à la tropicale, ce qui signifie qu'il ne doit toujours pas être dans un état très réveillé.*

Je... si je me débrouilles je crois pouvoir enfin le soigner. Il faudra encore qu'il récupère après mais son état devrait s'améliorer d'ici quelques jours!

*Contrairement a lui, elle est deux de tension, et se demande quel substances il a pu bien prendre pour être aussi excité. Mais les cernes du grand bleu ne lui échappent pas. Elle lui répond en passent rapidement la serviette sur sa tête.*

Je l'ai mis sur le lit... la-bas... Mais avant de faire quoi que ce soit, tu as vue ta tête ? Si cette opération demande de la concentration... je te conseille vivement de te reposer avant !!!

Alors raconte moua... *bâillement, et frottage des yeux.*

*Tout en tentant de fuir la serviette il répond*

Me reposer? mais mais...
Oui t'as raison j'aurais dû...

# Non pas vu ma tête c'est pas une chose que je regarde souvent...#

*Il soupire s'asseyant là ou il trouve de la place.*

Eh bien je peux simplement reproduire une régénération organique en substituant temporairement ma propre essence vitale et une partie de mes cellules à celles de 'Taga. En espérant qu'il ne fasse pas de réaction de rejet... ce qui représente l'erreur fatale de 1%, je pourrais obliger son corps à réagir comme le corps d'une créature vivante... Ainsi il aurait besoin de manger, boire comme nous et il aurait un temps de convalescence plus long, et je... dormirais encore beaucoup, mais il s'en sortirais tu vois? C'est plutôt simple en principe!

*Les yeux pas en face des trous, elle s'assoit a même le sol, a ses pieds, et la tête vers lui, elle l'écoute comme s'il était sont apprentie. Même si tout semble clair pour lui, la jeune femme n'est pas du tout du domaine, et ne saisit pas tout. Elle demande alors.*

Tem.. temporairement ? il vivra comme un vivant temporairement ? et sur toi... qu'est ce que ça va faire exactement ?

Euh... juste m'endormir le premier jour, peut être le deuxième aussi et je serais très fatigué le temps qu'il se soigne, c'est tout...

#mieux vaut ne pas lui parler des autres risques#

C'est une sorte de transfert d'énergie amélioré tu vois?

*Arfel se lève furibonde et demande en criant presque.*

C'est quoi ses risques ?!!!

*D'un seule coup elle se calme, se demandant d'où elle avait entendu ça, sa bouche n'ayant jamais promulgué de tes choses.*

Euu... j'ai...

*Elle se sent bête et fatigué, sa voix se radoucie.*

Oui... je vois... apeurés...

#Mais qu'est ce qu'il m'arrive, pourquoi je crain a ce point pour lui...#

*L'elfe noir paraît troublé, Arfel peut sentir sa gène et son anxiété.*

#Merde elle peut de nouveau lire mes pensées... je croyais qu'le lien s'était arr^été avec son amnésie, même si je la sentais toujours là...#

Euh... pas grand chose d'accord, t'inquiète pas...

*Il s'accroupit et lui pose un baisé sur le front, hésitant fortement à l'embrasser franchement. Il lui sourit, un peu tristement, la perte récente de l'autre fois l'ayant renfermé un peu plus sur lui même.*

*Le regard bloqué un moment en face d'elle, il est troublé par sa venu et ce simple baisé sur le front. Les souvenirs qu'elle a de la période récente de sa vie avec lui, ne lui sont toujours pas tous revenu... mais quelque chose allume sont alarme : un "t'inquiète pas" veut presque dire tout le contraire avec ce gentil p'tit gars. Pausant ses mains sur le début de ses épaules, le regard dans le tien, elle dit, une voix peu affirmé.*

Tu.. tu n'me dis pas tout... ça... ça fait mal... je peux comprendre non ? pourquoi qu'est ce que tu cache ? tu as peur de moi ?

Euh...

*il bloque un moment rougissant pitoyablement puis renchaine en souriant jaune.*

Non non... juste ne pas t'alarmer pour rien c'est tout! Je te connais, après tu risques de t'en faire alors qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter autant tu vois? Et c'est parce que je connais les risques que je vais prendre des précautions contre!

*Il se tient tout à coup la tête pris d'un pseudo malaise.*

Oh là t'as raison j'aurais du dormir avant de venir. 'Pas fait attention du coup...

#Fait combien de temps que j'ai pas dormi? ni mangé? uh... depuis que j'ai ouvert mes livres... je crois?#

*Arfel se relève en soufflant et ricanant un amicale et moqueur"Qu'il est pitoyable". Allant a la cuisine, elle lui demande de s'assoir sur le canapé, et qu'elle allait lui ramener de quoi manger un peu. Elle ne le dit pas, mais elle n'a pas vraiment apprécié le faite qu'il la prenne comme une enfant (ou du moins elle le traduit ainsi a cause des mêmes réaction que son père), a rien vouloir lui dire pour qu'elle ne s'inquiète outre mesure. Il affirme bien la connaitre, mais tout est encore fou, et son statue envers elle l'ai tout autant.

Elle lui ramène un petit pot de glace qui trainais dans le frigidaire, et lui dit pensivement, en s'installant a coté de lui.*

Je... je n'ai que ça désolé. Je pense que ça se mange... Elevân m'a dit que s'était le garde mangé. Après, tu pourra aller dormir prés de ton enfant, j'ai compris que ça l'aidait ?

*L'elfe noir acquiesce, et observe le pot, un léger éclair de gourmandise se dessinant un moment sur son visage.*

Oui... c'est pas très nourrissant, mais ça se mange plutôt bien...
mon?

*Il tique*

C'est pas mon enfant, je ne peux pas en avoir j'suis pas fait pour ça... c'est ma chimère.

*Les visions plus ou moins transmises par Elevân l'assaillent. Il voit une Arfel tenant un bambin, puis une tonne de marmaille allant des pigments de sa peau à ceux d'Arfel. Il blêmit.*

Nan pas d'gosses, c'est infernal...
Euh... ça veut dire que tu te souviens pas encore de nous c'est ça?

*Sa gène se change en déception bien visible.*

*Quand il fait une fixette sur le mot enfant, elle a comme un coup d'éclair qui lui traverse la colonne vertébrale, sursautant et s'écartant du fou dingo de quelques centimètres. Elle ne voit pas pourquoi il parle de ça, complètement pommé. A sa dernière phrase elle rougit vivement. Se tournant un peu et courbant le dos, elle dit timidement.*

Et bien... je... j'osais pas te demander... Mais... tu... m'a embrassé... quand tu étais dans mon esprit c'est bien ça... tu...

*Analysant la situation comme elle peut, elle répond tout bêtement, en se grattant l'arrière de la nuque.*

Mon... époux ? fiancé... ? je... il... encore trop d'images... je vois flou mon passé...

*Elle souffle et regarde a l'opposé d'où est l'elfe noir, la situation la mettant particulièrement mal alaise. Elle le trouve dure et sec d'un seul coup, ses mots intransigeant sur la marmaille lui donnant un coté grosse brute. La on peut dire qu'il lui fait un peu peur... et elle a d'autant plus peur de sa réponse.*

*L'elfe noir ressent sa peur, cela le frustre d'autant plus. Il pose le pot par terre doucement, puis se relève.*

Tu as raison il faut que j'aille dormir...
Et... je t'ai déjà dit que je ne veux pas te faire de mal. Même si je suis un manipulateur de magie noire, je ne veux pas faire de mal. Avant tu le savais.

*En revanche il ne répond pas volontairement : elle ne semble pLus l'aimer, il est donc inutile de lui dire ce qu'il était. Peut être même lui avait elle menti pour lui faire voir son monde, par pitié sans doute... Il se dirige vers le lit de la chimère, les mains dans les poches.*

*Pas faire de mal, pourtant il ne pouvait pas lui en faire plus a l'instant même. Le souffle coupé, elle le regarde partir bêtement. Elle craque, la colère lui montant aussi vite au nez, que de la moutarde, une colère d'une rare violence en elle, une chose qu'elle n'arrive pas a exprimer et qui reste dans son gosier. Arfel rouge de rage contre elle ne sait quoi, lui balance.*

Qu'est ce qui cloche chez toi ?!! P.. pourquoi... tu viens comme ça... cette chimère... et pourquoi tu ne me répond pas... j'ai... besoin... que l'on me dise... tu... j'te déteste !!!

*Elle prend la porte et se met a courir sous la flotte, alors que sa colère attise ses souvenirs qui reviennent en masse. Rapidement stoppé par ses effluves, elle s'arrète les mains sur la tête, bouleversé. Elle se revoit courir sur un port avec des bateau volant, le même sentiment d'abandon. Non elle ne pensait pas ce qu'elle vient de dire, c'est juste un subterfuge contre la douleur qu'elle ressent... mais elle n'arrive pas a se souvenir de la suite, et se recroqueville, déçu et seule encore une foi.*

Je le hais !!! je le hais !!!... ?

*Elle semble déterminé a le détester a vie, mais aussi fort pense t'elle ses mots, qu'ils n'ont aucun gout dans sa bouche... vide... perdu... n'est ce justement pas le contraire ?.*

"J'te déteste"

*Le mot résonne dans sa tête, il lui a particulièrement fait mal, et vérifie une conclusion qu'il espérait fausse. Il ne peut pas rester ici, mais rentrer à Imvar est dangereux. Cela dit il ne peut plus lui faire confiance. En arrêt, il ne pleure même pas, plus déçu, haineux à son tour de s'être fait avoir de la sorte. ALors qu'Arfel est déjà parti il ne la rattrape pas. Il prend Maïtaga dans ses bras, décide de rentrer à Imvar avec lui, tanpis pour la pluie, au moins il ne craindra pas la pluie. Il pause le livre sur l'enfant, et l'enmitoufle dans la couverture du lit, il rendrait l'objet plus tard. Il part d'un pas rapide, déconfit.*