Lune contre soleil.

*Elevân parlait avec un de ses collèges qui suivait Rödschrek, quand l'objet de leur discussion viens a eut. Le maitre flamme sursaute presque et se retourne, regardant rapidement de la tête au pied l'elfe noir. Tout étonné de le voir ainsi, il lui dit.*

Bonjour Rödschrek ! Je ne m'attendais pas a te voir dans les couloirs... tu as besoin de quelque chose ?

Euh...

*Il regarde un peu autour de lui, gêné, puis perplexe.*

Oui besoin de quelque chose oui...
de m'asseoir d'abord, et de vous parler ensuite. Parce que... parce que j'crois que faut qu'on parle eh,eh...

*La première pensée d'Elevân est "ils se sont encore disputé, mais pas question de recoller les morceaux, ils sont assez grand". Il lui sourit et l'aide d'un bras pour aller s'assoir dehors, sur un petit banc a l'abri sous les arbres. Il se penche en avant et refermant ses mains l'une dans l'autre, les avant bras sur ses genoux, il demande.*

Alors... de quoi veut tu me parler ?

Euh...

#Et merde j'avais plein de chose à dire et vlà que tout s'emmêle...#

Je sais p... enfin si justement mais...

*La chimère à côté dit qu'il est l'heure du début des ateliers et s'éclipse. L'elfe noir le regarde partir se sentant soudain très seul.*

#spèce de lâche!!!#

Bah... je sais que vous me comprenez pas du tout mais j'aimerais que... que vous m'appreniez des choses sur votre peuple, parce que tout ne se trouve pas dans les manuels et parce que... parce que je ne sais pas ce qu'il faut faire pour beaucoup de choses...

*Il se gratte la nuque et soupire.*

Mmm... j'crois qu'c'était une mauvaise idée en fait, laissez tomber, j'ai l'air bête.

*Il se relève et se retourne soudain vers Elevân l'air en colère.*

Et la prochaine fois que vous voulez m'apprendre quelque chose, n'utilisez pas de métaphores stupide, ça me fait avoir des images vraiment très désagréables! je vois pu les plantes de la même manière!!!! tssss

*Il tourne les talons et commence à s'éloigner en faisant le point : plutôt navrant...*

*Elevân le regarde les yeux rond, le visage et les mouvement en mode pause, puis quand l'elfe noir eut fini, il éclate un rire très audible.*

Mais non imbécile ! rassit toi donc ! Penses tu un enfant "bête" parce qu'il ne sait pas ? Quand on ne sait pas on ne peut pas improviser... qu'est ce qui te trotte dans la tête a te rendre aussi incertain ? que veux tu savoir exactement... aller fait pas ton timide.

Il m'ai malheureusement difficile de faire autrement que de t'apprendre par des images... J'ai toujours appris a voir les choses ainsi, toutes lié et marchant toute avec l'écho des autres. Je peux essayer de retranscrire cela autrement... mais il n'aura pas le même impacte, car on se souvient plus souvent d'images que de mots.

mmm....

*Il tourne la tête un peu honteux puis hésite avant de se rasseoir. *

Admettons que...
nan...
Disons que si vous vous rendiez compte qu'il faut abandonner tout ce en quoi vous croyez pour protéger et vous faire accepter... est ce que vous le feriez?

#Je pose vraiment des questions stupides...#

Même si vous êtes un vivant vous avez beaucoup d'expérience alors je me disais que vous pourriez peut être m'apprendre...

*Bien que la volonté du drow à en apprendre plus sur leurs coutumes étaient réelles, une chose venait noircir le tableau : ses croyances n'étaient pas les mêmes, et il ne pouvait pas se forcer à croire les dires des elfes, contrairement à ce qu'il pensait.*

*Elevân l'écoute en analysant ses paroles. Il se doutait qu'il viendrait un jour pour lui demander ce genre de choses. Il lui répond alors avec une voix posé.*

Je comprend ce que tu veux dire... je visualise même ce qui te trouble pour vouloir en savoir plus sur notre culture. En me détachant de cela, pour te répondre honnêtement, je te dirais :

Qu'il faut bien réfléchir, peser le contre et le pour, bien évaluer de qui est pris en compte dans cette histoire. Mais avant tout et en tout point, ne fait pas semblent... ce qu'une personne fait sans conviction s'essouffle et s'éteint complètement.

Je veux bien te parler de nos croyance et nos connaissances, mais si ça ne touche pas ton cœur, a quoi ça sert de sourire et maugréer en arrière ? Le besoin de se sentir accepté est très fort pour les vivants... mais ce ne sont pas de bon mobiles. Malgré cela, certain comme toi qui étaient retissant on tout de même "testé" cette manière de vivre, et même si au début ça leur a demandé des sacrifices... ils ont vue leur mode de vie s'améliorer.

Je ne peux que te donner les outils en main, ce que tu sculptera avec ne son pas de mon ressort. Alors... Arfel n'arrive pas a s'y faire ? elle est tétanisé par tes croyances ?

*L'elfe noir baisse les oreilles. Ces paroles ne l'apaisent pas au contraire.*

... et moi par les vôtres, mais j'ai parfois l'impression que tout ne va que dans un sens...

...

Je ne peux rien garder, tous mes choix sont fondamentalement mauvais, et je ne peux même plus me... enfin leur parler alors qu'ils m'ont toujours guidé.

uhm...

Aujourd'hui j'ai donné la signification du nom de ma lignée à Arfel car elle m'a demandé. Je lui ai donné la signification du nom de ma famille, qui rejoint votre culture, alors elle a sourit, puis de mon nom... à moi...

Quand elle a compris, elle est partie. Pour travailler seulement, mais c'était une excuse. La vérité c'est que je suis sure qu'elle a même peur de Maïtaga maintenant.

Mais j'en ai marre à la fin de devoir tout cacher! je!

J'ai l'impression qu'il faut que je renie tout! pourquoi? la vérité c'est que je suis fier de mon peuple!

*Elevân souffle et baisse la tête. Il ne veut pas le diriger, mais juste l'aider a comprendre le pourquoi. Il s'exclame alors.*

C'est pour les même raison qui poussent les gens a croire qu'un couple comme le vautre est maudit. Si la nuit et le jour existe, c'est qu'il y a une réelle frontière entre les deux... et même si l'amour peut être puissant, il ne peut couper et déplacer nos racines totalement.

Tu es fière de ton peuple car ils sont une partie toute entière de toi. Sans chercher trop profondément, tu partage leur choix car tu penses que c'est ainsi et que ce n'est pas autrement. Mais Rödschrek... toi qui te croyais incapable d'aimer un jour une femme... rien que ce mot amour, ne vient il pas en confrontation direct avec des mots comme : mort tuerie et tristesse ?

Si elle venait a mourir... ne voudrais tu pas aller la secourir du monde des morts pour la ramener auprès de toi ? Je ne sais pas cela, je le suppose, collant cette pensée a ce que tu as fait pour que ta chimère vive.
Pourtant cela irai en contradiction avec les loi naturelles, et si vraiment vos âmes sont destiné l'une a l'autre, vous vous retrouverez dans une autre vie. C'est peut être même ce qui se passe depuis des siècles.

Analyse ce que tu ressens. Tu penses alors pouvoir vivre avec elle tout en continuant de faire comme ton peuple a fait depuis des millénaires. Objectivement, je ne penses pas que tu es aujourd'hui tout les outils pour bien prendre ta décision. Ce n'est que le début.

*Il fait une petite pause ou il regarde un couple de docteur passer et reprend.*

Tu sais Rödschrek, ce n'est pas pour rien que nous avons fermé de notre coté les frontière de ce que tu nome l'astrale. Le franchir signifie la mort... non une punition donné par nos proche, mais une mort certaine de notre vie charnelle et spirituelle pour le grand repos.
Quand tu parle a des esprits, ton âme est attiré par le grand cycle, et ta mort physique vient forcement... ton âme renait alors inlassablement. Si tu ne te laisse pas guider par ceux qui sont mort, mais que tu écoute ce que te dis la force elle même... tu trouvera un chemin, qui certes cassera ton cycle de réincarnation, mais qui te procurera un bonheur éternelle.

Certain appellent ça l'illumination. Je conçois le faite que ton peuple qui habite ici, ce soit rapproché de la mort et des esprits pour mieux contrôler ce cycle et survivre... mais ils en ont oublié le but ultime. Ce n'est sans doute pas le tiens en se moment, et ça ne le sera peut être jamais... mais c'est ainsi que nous voyons les choses, aussi dures soit elle.

Je ne te fais pas de reproche ni ne te juges. Arfel tiens a toi c'est certain... c'est que je penses que vos âmes son jumelé par le destin.

#C'est pas pour ça, pas pour ça... on respecte le cycle...#

*L'elfe noir paraît et est à présent réellement abattu. Bien que comprenant plus ou moins la philosophie d'Elevân, il ne voit là encore qu'une déformation des croyances elfes noires, et une obligation à tout abandonner. Quand à cette "illumination", elle ne lui fait pas envie, au contraire, il en a peur. A vrai dire il voit ça comme une destruction du cycle, comme un enfer, l'enfer d'être emprisonné à jamais par une contrée illusoire. Finalement au bord des larmes, il se relève rapidement, avale sa salive et dit sans regarder Elevân.*

Je suis désolé de vous avoir pris de votre temps. Ah et voilà un truc que je voulais vous donner. Preuve que j'ai arrêté d'en prendre de toute manière, les médicaments m'ont sevré.

*Il pose près de lui la fiole, toujours sans regarder l'elfe puis commence à s'éloigner. Finalement cette discussion lui a fait plus de mal que de bien, il ne pense plus qu'à une chose, s'éloigner, simplement s'éloigner, se retrouver seul. Au moins lui peut parfaitement se comprendre, pas de barrière, pas de désillusions, pas d'enfermement au bout du couloir. L'aide espérée n'est pas venue. La conclusion coulait de source : seuls les morts pouvaient le comprendre, puisqu'ils l'avaient élevé.*

*C'est Elevân qui vient l'aider, après avoir répondu a l'appelle d'un collège. Il l'aide a rejoindre sa chambre, et une foi la bas il lui dit.*

Ne désespère pas. Tu te sens a bout car tu crois que tout se dérobe sous tes pas. Mais ne pense tu pas que tout ce qui t'arrive en se moment est "nouveau" et par défaut méconnue ?
On tombe forcement au premier pas que l'on fait, quand on apprend a marcher. Qui sait parler sans avoir appris ?
Tu recherche sans doute plus que maintenant la compagnie ou l'approbation de ceux qui t'ont élevé, et c'est une réaction naturelle.

J'ai vue dans ton regard la peur que t'inspire 'l'illumination". Mais je ne t'ai pas dit ce que s'était réellement et tu n'as même pas cherché a savoir. As ce que j'ai compris, dans ton peuple vous avez des gardiens astrales dans chaque famille ?

*L'elfe noir acquiesce sans un mot comme s'il était devenu parfaitement muet, s'assoit à même le sol le regard vide. Il pousse la porte du bout du pied, et passe la main devant ses yeux, puis soupire.*

Pas... pas vraiment, mais... les familles normales... normales, de mon pays avaient un gardien astral.
Enfin... vous n'avez pas à vous inquiéter on en aura pas, ma famille n'en avait pas de toute manière. Alors vous n'avez pas à vous inquiéter, et j'en invoquerais pas. J'ai dit que je n'appelais plus les esprits.

*Il soupire de nouveau, sa voix se faisait plutôt faiblarde, pleine de frustration.*

*Elevân reprend un peu de temps après la réponse du drow.*

Hum.. je ne cacherais pas que contrairement a toi je suis ravie de l'apprendre, mais ce n'était pas ma question, ou du moins tu as joué le bon élève en en disant un peu plus...

Quand un être atteint "l'illumination", il a le choix entre deux choses. L'un de ses choix est de devenir un gardien alique. Peut être qu'Arfel t'en a parlé, et je sais que Maïtaga en a vue un qui se tenait derrière moi une foi. Ses gardiens nous protège si nous le leur demandons dans notre cœur, amis aussi dans chaque accident qu'il peut nous arriver. Il le fond de manière désintéressé et sans que l'on puissent les voir.

Il comprennent mieux que quiconque le monde qui nous entour, car ils savent tout... tu ne peux t'entretenir avec seulement s'ils ont un message important a te faire parvenir, mais ils t'aident a mieux comprendre le but de ta vie.

Je le comparais un peu a tes gardiens, car ils ont presque la même fonction si j'puis dire.

Ce sont les même...
C'que vous appelez Al, c'est pareil pour tout le monde. On appelle juste ça différemment.

#J'aurais aimé que Jetamio devienne une gardienne... elle savait quoi faire elle... elle savait toujours quoi faire quoi qu'il arrive. Et tempis s'ils n'en voulaient pas elle aurait été là pour aider, et peut être qu'ils auraient compris#

*L'elfe noir laisse éclater un sanglot, il venait d'avoir la pensée de trop qui avait fait déborder le vase sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Oui, depuis qu'il était avec Arfel, il n'y avait que ce nom qui arrivait à l'apaiser, l'idée de se dire que quelque part, Jetamio veillait sur lui en temps que gardienne.

Se recroquevillant, il passe les mains sur ses oreilles, ferma les yeux comme pour s'isoler du monde, l'appelant silencieusement, sans vraiment en avoir conscience, pleurant à chaudes larmes, mais sans bruit comme il l'avait toujours fait. Dans cette pièce aux stores encore baissées, il aurait pu se fondre dans l'ombre. Elevân n'existait plus en face de lui, il n'y avait plus que du rejet, une obligation de tout écarter, un besoin de retourner en arrière, dans ses souvenirs flous. Une seule pensée à peu près cohérente le tracassait encore : pourquoi était ce à lui de faire ce difficile chemin?*

*L'elfe noir ne répond pas et reste ainsi sans bouger. Quelques heures plus tard c'est la débandade. Après une altercation qui s'est plutôt mal terminée avec un infirmier, vu que l'elfe noir s'est montré violent, on apprend maintenant qu'il n'est plus ni dans sa chambre, ni dans l'aire de repos. Une des béquilles a disparu, preuve qu'il ne marche toujours pas correctement. Il n'y a plus non plus de nouvelles de la chimère qui l'a sûrement rejoint. On ne le trouve pas aux étages inférieurs, pas de trace de lui dans les rues alentours, plusieurs personnes sont allées vérifier.

On peut dire qu'il a trouvé le seul endroit ou personne n'a pensé à chercher, sur le toit près d'une cheminée carrée inutilisée. Installé sur une caisse il observe la ville, une cigarette dans le bec, Maïtaga roulé en boule contre lui. Ce petit bout l'a bien calmé. Quoi qu'il faille ajouter aussi le fait qu'il ait été drogué pour l'empêcher d'asséner un second coup de point au pauvre infirmier qui est venu faire son travail au mauvais moment.

Il commence à relativiser, isolé de tous, se disant qu'il ne peut pas demander à Arfel de tout lâcher pour lui. En effet elle a encore une famille, ce n'est pas son cas. Il doit tout rapprendre, évincer ses souvenirs pour être heureux.

Mais la perspective ne l'enchante guère. Il se dit devoir redemander ce qu'est l'illumination à Elevân quand il ira mieux, mais pour le moment, ce n'est que soupirs sur soupirs. A vrai dire, à l'heure actuel, seule sa chimère, qu'il serre fort arrive à le rassurer, à calmer ses spasmes aussi, partie physique de sa folie.*

#Arfel ne pourra pas porter mon nom...
Il faudra en crée un autre, mais ça ne signifiera plus rien...

Ou il faudra que j'abandonne tout mais je ne veux pas tourner le dos à ça. Peut être que si j'arrivais à faire des compromis...

mais même ça je n'ai pas le droit!!!
Non... des compromis, je peux essayer de voir à faire des compromis. Après tout elle ne m'isole pas complètement d'eux elle me laisse le droit de faire mon métier, et j'ai toujours Maïtaga, alors je ne dois pas me plaindre. Et... à force d'être avec elle peut être que je finirais par oublier.#

tsss...

ce sera mieux que rien... et comme ça on aura notre maison. Et la nef.

#mais il va falloir que j'atteigne l'illumination si je ne veux pas être séparé d'elle... #

*il soupire encore.*

#Donc 'faut que j'abandonne l'astral, bordel encore cette conclusion!!!#

*En arrivant dans la chambre, il peut remarquer que ses yeux commençant a se parer de belles cernes, contrebalancé par son sourire. N'ayant pas eux vent que l'elfe noir a fait des bêtises, elle apporte a la chimère et a son maitre une petit carton avec des pain aux chocolat a l'intérieur, encore tout chaud. Elle embrasse l'elfe noir en le serrant un moment dans ses bras, avec un petit "tu m'as manqué", puis prend une chaise pour s'assoir a coté de lui.
Elle porte encore cette tenu blanche et assez courte pour elle, mais contrairement a la veille, elle semble s'y être "habitué". Se frottant les yeux, la tête tombante de fatigue, elle lui demande.*

Alors... ça c'est bien passé ta journée ?

*Contrairement a lui, elle veut parler, profiter de ce moment ensemble. Mais remarquant ses expressions vides, sont sourire retombe.*

Tu... tu ne te sens pas bien ?

*Maïtaga qui ne veut pas faire d'efforts dit bonjour à Arfel, lui sourit timidement puis repasse en chat. L'elfe noir quand à lui s'assoit.*

C'est rien ils m'ont juste redonné des médicaments.
Et j'ai peut être été creusé trop loin... enfin trop réfléchi et j'arrive pas à des conclusions qui me plaisent... vraiment... alors c'est un peu dur à avaler. Elevân m'a dit que c'était normal et que ça allait passer.

*La gorge de l'elfe noir se serre, il repasse une main sur l'un de ses yeux, puis la prend dans ses bras.*

Je suis un peu comme toi, y'a des choses que je peux pas faire mais je dois les faire.

*La colère ce voit sur son visage quand il dit plus de médicament, elle proteste en disant qu'elle en a mare qu'il le gavent de ses trucs et qu'elle irait s'expliquer avec eux. Mais elle est loin de se douter le pourquoi de cette surdose de "calmants". Elle remarque bien que ce qui s'était passé la veille lui avait a lui aussi gâché la journée. A présent dans ses bras, elle en profite et ferme les yeux en disant.*

Ce n'est parfois pas bon de trop réfléchir... mais on est bien souvent étonné que les choses ne se passent pas aussi négativement qu'on l'avait prévue. On improvisera... on se renseignera ensemble et on prendra une décision. Mais pour le moment ne gâchons plus rien.

*Elle le sert en pensant a sa journée. Quelque chose la fessait serrez son compagnon avec plus de fermeté, et une volonté d'être protégé par lui... quelque chose la trouble malgré sa positive attitude.*

*L'elfe noir la serre à son tour et fond en larmes. Quoi qu'il se soit passé, ça n'a pas été bon. Il ne rajoute rien, ne proteste pas, et ne parle de rien, mais elle peut sentir qu'à ce moment précis il a affreusement besoin d'elle. Une fois calmée, ce qui n'est en soit pas chose aisée, l'elfe noir dit faiblement :*

Mon peuple est il si horrible que ça? dis moi... pourquoi sommes nous si mal vus?

*Il repense à Elevân maussade, elle lui répondra surement des choses similaires.*

*Les larmes du drow vont jusque la mouiller un peu au niveau de l'épaule et du coup. En le voyant craquer, elle lui avait murmuré des mots réconfortant, patiente, attendant simplement a son rythme qu'il se calme. Il était clair qu'il était épuisé moralement et physiquement, même avec des journées consacré au repos. Cette question il le lui avait déjà posé. Il sait combien elle craint les croyances noirs de son peuple, ce qu'ils font de la vie, celle qu'elle adore a sa façon tout autant que l'elfe noir a son autre façon : un respect commun mais pas une même vision.

La jeune femme le force d'abord a s'assoir sur le lit et se met en face de lui, en séchant ses larmes avec sa main, doucement, elle lui dit.*

J'ai peur des dérives de ton peuple oui... peur de cette odeur de mort qu'ils répandent autour d'eux volontairement. Je penses que certains mortels doivent vous jalouser de savoir jouer avec la mort, mais ce n'est qu'illusion puisqu'au final les corps ramené ne sont pas si heureux a long terme. Et je penses que certain autres, ne comprennent pas pourquoi vous vouez votre vie a la mort... alors que la vie est la partout autour de nous.

Mais tu m'as expliqué que c'est pour éviter que les âmes deviennent démons que tu agis de la sorte... tu fais le sale "travail"... celui que tous rejette. Tu es un peu comme celui qui récupère les poubelles devant chez les gens pour recycler leur déchets. Il y a aussi ce mépris.

Mais je sais que tu aimes faire cela, que c'est toute ta vie, toutes tes croyances... et je sais que mon père a beau te parler, tu ne te détournera jamais d'eux. La constance que tu as, je la respecte, puisque tu penses faire ce qui est juste.

*L'elfe noir acquiesce et détourne les yeux.*

J'ai l'impression que je fais un bien mauvais compagnon. Je sais que je vais devoir tout lâcher pour toi, c'est juste qu'on ne tourne pas dos à son passé comme ça. Mais je le ferais pour toi si ça peut te rendre plus heureuse. Parce que je ne veux pas qu'on soit séparés.

Seulement il m'est difficile de renier mon peuple. Je le respecte malgré tout et j'en suis fier, même s'il a changé, même s'il ne suit pas le bon chemin, j'en suis fier.

Je ne pourrais jamais vivre comme quelqu'un de ton peuple, qu'il soit elfien ou humain. Mais toi ça te permettra de pouvoir porter mon nom sans n'avoir plus rien à craindre. Peut être que comme ça, effectivement la vie sera plus agréable. Je continuerais à croire en mes préceptes, mais je les garderai pour moi. Je n'ai pas à empiéter sur tes coutumes.

*Il l'embrasse sur le cou, mais Arfel peut ressentir l'amertume de ce qu'il vient de dire. Il pense à ce moment que c'est la seule solution. Toutes les discussions qu'il a pu avoir se sont soldées par cette conclusion qui lui empoisonne déjà l'existence et certains de ses rêves. Il l'embrasse cette fois franchement, se rassurant d'une bien étrange façon, simplement en profitant de la présence de sa compagne. *