Tas pas tord. Tu as même raisons sur toute la ligne, une chose mise à part. Mes preuves, je les ai faites.
A un peuple qui n'est pas le vôtre et je me console trop en repensant au passé, c'est un fait.
C'était ma seule fierté et ça me manque alors j'y retourne mentalement aux moments ou il ne faut pas, et c'est une chose que je dois apprendre à maîtriser également. C'est pour cela que je dois me forcer à les oublier, je le sais.
*Il s'arrêtait régulièrement, ravalant sa salive à chaque fois.*
J'suis pas né roi, j'ai commencé à vivre dans une cage, en bas de l'échelle. Je suis monté par la force et la volonté.
Mais je connaissais les règles de mon peuple. Tout ce que je pense être bon avec vous est mauvais, alors c'est que je vous imite de mauvaise manière.
Pourtant je te l'ai déjà dit, je rectifie tous les tirs que je dois rectifier en fonctions de vos demandes et de vos ordres.
Dans mon pays il n'y avait pas d'histoire de confiance à avoir. Un ordre était donné on le suivait que le chef ait 10 ans ou 150, qu'il soit sure de lui ou non, c'était la clef de la survie.
De toute manière on ne sympathisait pas et surtout on ne s'attachait pas aux autres. S'attacher à autrui est une faiblesse, un point faible qui mène à la mort ou à la torture. C'était la première chose enseignée à tous les nôtres dès les premières années de leur existence.
Oui j'ai paniqué je le reconnais, pourtant mes gestes n'ont pas été désordonnés. J'aurais du rester froid et vous annoncer la bonne chose. En attendant j'ai annoncé un replis ça n'a pas été suivi. Et ça c'était un ordre pourtant clair et concis.
Je m'en veux d'être in-foutu de respecter des bases que j'ai moi même enseigné à des recrues. Mais accepte que Sighild ait aussi commis une faute. Là d'où je viens, si Sigihild avait commis le même acte avec un autre chef, on ne serait pas retourné la chercher. On l'aurait laissé mourir pour sauver le plus grand nombre.
Traites moi d'enfant borné et gâté si tu le souhaite, mais ne dis pas que je ne sais pas ce que signifie "faire ses preuves".
Et maintenant, oui je connais les qualifications demandées pour être un chef, mais je ne peux pas deviner les fondements d'un raisonnement que je ne peux pas avoir, et que je n'ai jamais eu.
Du temps où j'étais roi, personne n'aurait décidé de contredire un ordre, juste car la créature en face n'a pas été nommée.
Quelle que soit son importance ou sa puissance.
J'accepte les réflexions concernant mon caractère si je les trouve fondés. Après tout Arfel a réussi à me faire accepter les tradition elfiennes et leur manière de pensée, ce n'est certainement pas une chose que j'aurais pu faire si j'étais borné. La seule différence est que j'arrivais à la comprendre, et quand bien même je suis contre une majorité de leurs principes, je peux les accepter car j'ai pu apprendre à les comprendre.
Vous, vous ne faites que m'obliger à obéir à des préceptes qui vous sont propres.
Et même en remettant en situation d'armée et de guerre puisque tu sembles le vouloir. Si sighild avait conduit un bataillon à l'encontre des ordres, elle aurait tué de sang froid tous ses hommes par assurance d'être dans son droit?
Non, je ne pense pas. La raison est juste que je m'appelle Rödschrek, un mec que vous ne pouvez pas piffer, et à qui vous avez décidé de ne pas faire confiance. Et quoi que je fasse, plus j'essaie d'aller dans votre sens, plus j'apprends à vous connaître, plus j'essaie de voir tout dans le bon sens, avec le sourire comme vous aimez le dire, je ne récolte que moqueries ou à l'inverse engueulades.
Finalement, j'avais moins d'emmerdes quand je ne vous écoutais pas et que je faisais n'importe quoi!