[Fini]Chose promise, chose dût

*Elevân ferme a moitié les yeux comme pour essayer de mieux le discerner. Il semble ne pas savoir qu'il a un drôle de truc sous l'oeil. Alors Elevân s'avance dans ce sujet.*

Oui un symbole, il est rouge et juste en dessous de ton œil gauche. Une sorte de petit éclair avec un point... bizarre hein ? Si ce symbole avait été fait dans notre monde, j'aurais pu savoir de quoi ça vient... mais la... dure de voir en quoi ça se rapporte !

* Sorwin porta la main sous son œil gauche pour tenter de discerner le symbole sur sa peau, mais il ne sentait rien. Comme si cela faisait naturellement partie de sa peau. *

Je ne sens rien...
On m'a dit que mes yeux étaient redevenus rouges, sûrement parce que j'ai reperdu la vue, alors peut-être que le symbole dont vous parlez est arrivé en même temps...
Il faudra que je demande à Arfel si je l'avais lorsque je lui ai parlé sur la plage.

* On frappa à la porte. Sorwin alla ouvrir, et se retrouva face à un mort, qui tenait un seau et une serpillère. *

Je viens faire le ménage...

* Sorwin répliqua d'un ton énervé : *

Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas !
Lâchez-moi à la fin !

* Et il lui claqua la porte au nez, avant de revenir vers Elevân en poussant un soupir agacé. *

*Elevân se lève alors et se permet de rouvrir la porte. Il ne dit rien, fixe le mort d'une étrange façon, presque inquiétant. Il lui dit enfin.*

Vous entrez, c'est votre véritable destin. Vous restez dehors, vous continuez a être un esclave. Que choisissez vous ?

*Il garde une posture noble, et on pourrait presque croire que ses yeux s'illuminent d'une flamme rougeoyante. Il ne fait pas trop attention chez qui il est, et ne sait sans doute pas dans quoi in s'embarque a bien vouloir laisser ce mort rentrer.*

* Sorwin fut profondément choqué quand Elevân se permit d'ouvrir sa porte et de proposer au mort d'entrer, alors qu'il venait de le refuser.
Il revint d'un pas vif vers l'entrée, et reclaqua violemment la porte. *

Non mais à quoi vous jouez là ?!

*Elevân croise les bras et souffle, ne fessant rien cette foi a par le raisonner.*

Je t'ai ouvert les yeux sur ton passé et redonné a un moment ce qui t'avais été volé. Ce que je fous ? Je veux donner la chance a cette âme emprisonné de rejoindre son ciel. Il n'est pas a sa place en se monde puisque sont vrai lien, celui qui lui a été donné a la naissance, lui a été ôté ! Aucunes personnes a par la destiné elle même, ne peut le recréer. Les nécromanciens croyant avoir ce pouvoir, mais ils sont les geôlier de leur prison de chair... il n'y a aucune liberté a être un mort vivant ! donc pas de vie !!!

* Les yeux de Sorwin se plissèrent, signe à la fois qu'il réfléchissait sur l'attitude à adopter, et qu'il maîtrisait ses sentiments.
Il soupira, un soupir de détermination, et prit Elevân par le poignet. Il ouvrit la porte, poussa l'homme de ménage cadavérique, et entraîna l'elfe utopiste au cœur du village.
Là, l'elfe blond put voir un spectacle auquel il ne s'attendait peut-être pas : des dizaines de morts se baladaient au milieu des vivants : certains portaient des seaux similaires à celui qui était venu chez Sorwin, d'autres portaient des paniers de vivres, d'autres repeignaient la chaussée... tous accomplissaient des tâches plus ou moins dégradantes et difficiles, et en tout cas cela ne semblait déranger personne...
Sorwin lâcha Elevân, et désigna la place autour de lui. *

Vous voulez sauver les morts Elevân ?
Allez-y, je vous regarde faire !
Et je vous souhaite bon courage, car chez les elfes noirs d'ici, il y a presque autant de morts que de vivants, voire même plus !
Et c'est ancré dans la mentalité de ce peuple que je hais !
Allez-y ! Vous pensez vraiment pouvoir changer le monde ?

*Elevân se laisse "trainer" sans rien dire, car au final, il semblerait que Sorwin n'est pas pleinement compris le fond de sa pensée. Alors il s'arrète et regarde ce manège macabre, commencent a lui expliquer la chose plus profondément.*

Combien de temps leur a t'il fallu pour relever ses morts ? Penses tu vraiment que seul, avec toute la bonne volonté du monde je pourrais détruire pierre par pierre l'édifice qu'il ont construit ? Il faudrait être un dieu pour le faire Sorwin.
Mais a ma mesure, je sais ce que je peux faire ! a mon échelle je peux améliorer la vie. Je n'ai pas la prétention que tu me donne... et je me demande bien comment tu me vois pour me donner une mission surhumaine !

*Il se prend ensuite a sourire... puis se rapprochant de l'elfe noir aveugle, il lui dit un peu plus bas.*

Mais un édifice comme le leur est construit sur le sable... comme un château de sable, leur civilisation autrefois fleurissante, s'effrite un peu plus tout les jours dans la mort, aussi instable que la mer. L'effet boule de neige... j'imagine que tu connais vue que les terres des elfes noirs sont souvent recouvert de cette pluie blanche. Et bien si tu crois fortement en la justice de tes agissements, cela fait le même effet, s'agrandissent... pour enfin faire tomber de sa base ce château maudit. Il suffit une idée, une action... pas grand chose ! On ne sait jamais toutes les conséquences de ses actions.

Il ne faut parfois pas plus d'une goute d'eau pour faire déborder le vase...

*Il commence alors a revenir sur leur pas, maintenant qu'il lui a expliquer sa vision des choses.*

Oh c'est bon, la philosophie hein !

* Il siffla en agitant sa main au-dessus de sa tête genre "j'en ai jusque là", et reprit lui aussi le chemin de sa maison, se mettant devant Elevân, et lui parlant le dos tourné. *

Je crois que ce que vous avez du mal à comprendre Elevân, c'est que c'est dans leurs traditions !
Les elfes noirs d'ici ont toujours vécu comme ça, et à eux ça leur semble normal, ils aiment vivre comme ça !

Mais non, vous vous avez décidé que comme ça ne vous plaisait pas, comme vous n'aimiez pas ça, les autres non plus ne devaient pas aimer ça, et vous tenez absolument à faire changer les choses, alors qu'on ne vous a rien demandé !
A partir du moment où quelque chose ne vous plaît pas, vous voulez absolument que ce soit mal pour tout le monde, et vous agissez sans vous préoccuper de ce que peuvent ressentir les autres !

* Il arriva à ce moment à la porte de sa maison. Avant de l'ouvrir, il se tourna vers Elevân, pour ajouter : *

Exactement comme avec Arfel.

*Elevân s'arrète et le regarde de façon très dure : apparemment il n'avait vraiment rien compris depuis le début, et le juge plus bêtes qu'il n'est. Alors il lui balance de façon acre, dénué de sentiment.*

Sorwin Andril ! Ai-je une seule foi mentionné le mot "amour" ou l'idée qu'il n'aiment pas vivre ainsi ? Je penses que les vivent OUI, ils aiment avoir des serviteurs a leur moindres petits caprices... mais je ne parle pas de ses elfes que la culture noie dans l'absurdité !
Je parles de ceux qui n'ont plus de liberté, ce peuple de mort !!! Une civilisation doit elle se construire sur les cadavres de ses sujets ? De plus, ai-je une seule foi dit que ce serait sous la contrainte ? NON ! Qu'ai-je fais avec ce mort ? Je lui ai donné le CHOIX ! Le choix, et non la contrainte !!!

*Il se retourne et regarde devant lui.*

Je t'avais laissé le choix a toi aussi, de revoir ou de garder ta cécité. Quand a Arfel ne me juge non plus pas trop vite. Vous avez tendance a me prendre a défaut car vous ne savez pas de quoi il en revient exactement. Arfel meurt en présence d'esprit a cause de la marque noir qu'elle porte a la nuque. Rödschrek ne s'est pas détourné de ses sciences obscures, ce qui le fait côtoyer tout les jour le pire des poisons pour ma fille ! C'est en cela que je me suis battu ! Je les ai fait résonner, et je n'ai jamais utiliser la force ou la contrainte...

*Il tourne la tête vers Sorwin pour enfin dire avant de partir.*

Je penses que tu peux comprendre ça... n'est ce pas ? Quoi qu'il en soit, c'est lui qui a plusieurs reprises l'a quitté, je n'ai pas eux grand chose a faire. C'est pour cela que je te parlais de la protéger tout a l'heure. Mais finalement je crois que je t'ai mal juger... Fait ce que tu veux de mes paroles, je crois que ça n'a pas beaucoup d'importance... je ne suis qu'un elfe blanc "fanatique" et "utopiste", qui n'a rien récolté de sa vie d'assez censé, pour comprendre l'amour qu'ils se portent tout deux.

*Sur ceux il souffle et commence a partir.*

* Sorwin le laissa partir, estimant que ça ne servait à rien de discuter d'avantage pour ce soir.
Cependant, une parole d'Elevân résonna longtemps dans son esprit... La marque noire qu'elle portait sur sa nuque... Arfel ne lui en avait jamais parlé. Rödschrek non plus. Et cela semblait expliquer beaucoup de choses...
Sorwin y pensa toute la nuit, et au matin, il prit la décision qu'il irait voir Arfel à sa sortie du travail, pour en discuter avec elle... *

* Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Quand l'elfe noir entra chez lui, après qu'Elevân soit parti, il retrouva le mort qui faisait le ménage... Il poussa un profond soupir, et par dépit le laissa faire. Il songea qu'il faudrait vraiment qu'il déménage, ou qu'en attendant il trouve une solution pour les empêcher d'entrer chez lui. *


FIN DU SUJET JE PENSE ?

Voui^^ ! (par contre, le lendemain y'a pu d'Arfel chez elle si je remet tout bien dans l'ordre, a cause d'un p'tit corbeau fouilleur)

pensez à éditer le titre du sujet en ajoutant [fini] dessus, afin de faciliter la fermeture des sujets. Merci