[Fini]*Un repos bien mérité*

*Nashinka eut un air très idiot pendant un instant, cherchant la question qui avait pu lui être posée. Elle eut beau se remuer les méninges, elle ne trouvait pas.*

J'm'en souviens plus

*dit-elle d'un air gamin.*

Tu peux répéter? Je me rappelle plus...

*Elle essayait de détendre un peu l'atmosphère avant d'entrer dans le vif du sujet. Elle se doutait maintenant que la "cause" était Rödschrek, mais ayant été absente pendant longtemps, elle voulait être au courant de ce qui s'était passé. Elle avait quitté une histoire d'amour naissante, elle avait l'impression d'arriver à un enterrement...*

*Dépité, elle s'amuse a présent a jouer avec le bout de ses pieds, comme s'ils étaient plus intéressant que tout le reste. On pouvait croire a une gamine qui avoue avoir cassé un objet. Elle lui redit alors de façon assez timide.*

Tu es la pour lui. Il n'est plus la si sa t'intéresse...

*Puis la mine de chien battu la gagne, alors qu'elle pose sa tête sur ses genoux, en fixant devant elle et de l'autre, caressant le chat qui somnole a coté. Encore plus bas, le silence l'aidant plus a parler que mille et une questions.*

Il est partie comme la vent... laissant une plaine sèche derrière lui.

*Nashinka afficha une mine vexée, bien qu'elle ne le soit pas le moins du monde.*

D'abord, c'est toi que je venais voir, ensuite...

*Elle s'approcha d'arfel, approchant son visage du sien, un air suspicieux dans les yeux.*

Tu l'as laissé partir?

*Arfel se recule d'un seul coup et fronce le nez. Agressivement elle lui balance.*

NON !!! Je ne l'ai pas... il est partie alors que je dormais... Elevân... a sans doute réussi a le persuader de partir... il ne m'a pas écou...

*Mais le sentiment de l'avoir laissé partir est bien en elle, alors ne finissent pas sa phrase, elle se remet un peu en boule. Les lettres qu'il lui envoyé, elles les avaient gardé précieusement dans un coin, son espèce de "jardin secret", quand aux boites de chocolat envoyé par Rödschrek, elles sont toute entassé sur la table basse qui fait face au canapé. L'envie de les ouvrir et de tout manger jusqu'à en être écœuré lui traverse l'esprit... mais il ne partirais pas de sa tête pour autant, car même l'alcool n'y arrive pas.

Le discours de son ami dragonne lui revient alors en tête, seulement elle a peur de se prendre un mur dans la face, peur qu'il ne l'écoute pas, peur qu'il reparte une énième foi... pour finalement continuer de lui courir encore après.
Elle en vient a se persuader elle aussi que c'est mieux ainsi. Mais son âme tout autant que son esprit se tordent de douleur, quelque chose manque.*

Qu'est ce que tu as a dire la dessus hein ? il est encore partie et je dois lui courir après... je dois être folle... je suis fatigué mais je ne peux pas m'arrêter... j'peux pas...

*Elle entour ses bras autour de sa tête, se focalisant sur les bruits extérieure, sur Nashinka pour ne pas y penser.*

*Nashinka éprouvait de grandes difficultés à comprendre ce qui se passait. Les pensées confuses d'arfel ne l'aidait en rien à saisir la situation. Qu'est-ce qu'Elevân venait fare là dedans? Visiblement, il était l'une des causes du problème. Elle alla s'asseoir sur le canapé, et invita arfel à en faire autant.*

Raconte moi ça depuis le début, il s'est passé plus de choses ces derniers mois que je ne l'aurai cru.

*En parlé s'était revivre cette séparation, cette cassure qui les ont fait basculé aussi vite qu'un château de carte s'effondre. Elle n'as pas envie d'en parler, et voudrait fuir devant cette question, mais les mots s'échappent de sa bouche, maladroit et plaintif.*

De toute façon... je... savais qu'il repartirais puisque... il... je lui avais proposé de rester a cause... de ses crises de fièvre... mais... on se berçait d'illusions... et... Elevân nous a ramené... sur terre... lui il dit être partie pour... que je vives... il se trouve dangereux... il ne veut pas que je l'aide... il ne m'a pas écouté et a préféré écouter... mon père... et puis c'est tout.

*Elle détourne la tête et ferme les yeux : elle a envie de dormir, car Maïtaga n'étant plus la pour empêcher ses cauchemars, elle recommence a ne plus dormir du tout.*

*Nashinka savait qu'elle aurait du mal à tirer les vers du nez d'arfel. mais le peu qu'elle disait en disait déjà long. Elle et rödshcrek avaient vécu une douce illusion, et Elevân était arrivé et avait tout foutu en l'air. Du moins ça ressemblait à ça. Elle allait devoir se renseigner auprès des intéressés, Arfel étant dans un état trop lamentable pour parler de ça.*

Bon, on va voir ce qu'on peut faire. Pour le moment, il faudrait mettre un peu de lumière ici!

*Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre le plus proche, ouvrant violemment les volets.*

Faut respirer ici!

*Arfel se met a grommeler, la lumière lui fessant mal au yeux... mais elle laisse faire, incapable de ce mettre en travers de la tornade Nashinka. Elle n'a pas vraiment gout a ce battre en se moment. Le chat quand a lui suit au pas la jeune femme en regardant obstinément sa taille... sans doute a t'il remarqué l'étrange renard Kiss. La démarche de l'animal est jovial, contrairement a sa maitresse qui se referme sur elle même.*

*nashinka ouvrit ainsi tous les volets, laissant enfin entrer la lumière dans cette demeure emplie de sombres pensées. Elle laissa les fenêtres grandes ouvertes, aérant les lieux, et enfin, grâce à un artefact mineur de croissance, redonna aux plantes leur splendeur d'autrefois. Elle en profita d'ailleurs pour les arroser, tout cela en surveillant du coin de l'oeil arfel, et en faisant quelques caresses au chat qui le suivait. l'elfe avait toujours été très proche des animaux, et le chat lui plaisait bien. Une fois tout son petit manège effectué, elle revint s'asseoir près d'arfel.*

On y vois plus clair, non?

*Arfel se couche, regardant agir l'invité au quatre coin de sa maison : on peut dire que cette presque inconnue se démène. La jeune femme ne sait pas si elle doit lui faire confiance : son chat semble l'apprécier c'est déjà ça. Un air plus pure fait place dans la maison. La semi elfe se met alors a fixer l'une des seules plantes qu'elle n'avait pas laissé dépérir, pas encore, c'est celle que la chimère a la demande de Rödschrek, lui avait offert.
Une foi que Nashinka eut fini, le chat saute sur le haut du dossier du canapé et y reste perché, ne fessant pas trop de bruit pour une foi, et Arfel replie les pieds pour que Nashinka puisse s'assoir.*

Humm.... oui... merci pour elles toutes... j'avais plus... envie de m'en occuper... elles sont plus belles ainsi...

*Ses plantes son un peu son reflet a elle, pas le moins du monde arrangé. Puis elle la fixe.*

Pourquoi tu fais tout ça ? on se connait que depuis peu... je comprend pas...

Ne crois pas ça

*Nashinka avait de nouveau ce petit sourire malin qui disait "j'en sais plus que j'en ai l'air"*

Je te connais assez, tu as été en contact avec une de mes disciples lors de la guerre. Ca suffit amplement. Et puis, je connais Rödshcrek mieux que quiconque, et pourtant je ne l'ai jamais fréquenté. C'est tout un art de connaître le gens.

Blague à part, je n'ai pas besoin de connaître les gens particulièrement pour créer des relations. Je déteste l'attente. Ecoute plutôt les conseils d'une femme d'expérience.

*Elle vint s'asseoir à côté d'arfel, la prenant en confidence*

Rödschrek laisse facilement tomber quant il a un problème, enfin c'est surtout dans les relations humaines, alors je ne te parle même pas des relations amoureuses. Dès qu'il a un obstacle, il préfère partir. T'aurais du le retenir un peu plus, je pense.

*Sa mâchoire se serre en pensant a cette acolyte, que par son moyen, l'esprit terrestre avait tué. Elle cerne assez rapidement en genre de femme que Nashinka est : elle s'attache aussi vite qu'elle par, d'une instabilité de première, toujours a la recherche de meilleur. Du moins c'est ce qu'elle pense du peu qu'elle connait. Elle avait déjà été ami avec ce type de personne, et était bien vite tombé de haut... alors elle ne s'attacherait pas a elle comme une véritable ami.

Puis elle ferme les yeux et l'écoute. Des images personnelles passent alors dans son esprit, ne fessant même pas attention de les cacher, même se battre contre ça elle n'en a pas gout. Des visions de l'elfe noir principalement. Se refermant un peu plus sur elle même, elle dit un brin plaintif.*

Et alors ! je ne peux pas revenir en arrière... on ne peut changer nos naissance... Je... je... je ne suis pas habitué... c'est dure... et je n'ai pas... a le retenir s'il ne le veut pas... je ne suis pas sienne, c'est lui même qu'il l'a confirmé devant Elevân... il ne veut pas vraiment que je sois prés de lui...

*Pourtant le lien spirituel qui avait commencé a naitre, comme Fura lui avait parlé, fait de terrible dégâts sur elle. A chaque foi qu'elle veut se relever pour aller le voir, de sombres pensées la clou au canapé. Elevân avait été l'obstacle dans cette partie de l'histoire rocambolesque, mais elle n'ayant pas peur de son père comme Rödschrek, ne comprenait pas.*

*Les pensées d'arfel devenait plus claires, voire même très limpides pour Nashinka.*

#Ainsi donc, c'est Elevân qui fout le bordel. je crois ue je vais lui rendre une petite visite...#

*Elle écouta jusqu'au bout ce qu'arfel lui disait. Elle approcha alors son visage du sien, et lui murmura à l'oreille.*

Et, qui te dis qu'il disait la vérité?...

*Elle revint en arrière, laissant Arfel méditer sur la question.*

*La déprime l'aveugle bien, et cette phrase toute simple réussi a lui ouvrir un peu les yeux : La vérité ? non.. puisqu'il le dit lui même qu'il ne voudrait pas lui faire du mal en restant avec elle... il est plus facile de mentir pour faire un peu mal a la personne et ainsi s'obliger a partir, ne pouvant revenir sur ses mots. C'est en lui fessant "mal" qu'il voulait la "sauver".
Arfel se redresse d'un seul coup, elle avait assez de preuves pour ne pas rester sans rien faire : entre le chocolat et cet étrange lien dévoilé par Fura... plus de doutes. Elle lance un regard a Nashinka, un léger sourire et disparait dans sa chambre pour aller au moins s'habiller. Nashinka peu entendre la bazar monstre qu'elle fait dans le pièce, puis sort de celle ci bien vêtue.

Mais aussitôt ressortie, son visage se refadit : elle avait déjà été chez lui en vain, et qu'est ce qu'elle allait lui dire ? Lui balancer ses lettre a la figure en disant qu'il se fou d'elle ? Lui faire manger de force les boites de chocolat avec le carton ? non, jamais elle ne serait capable d'une telle stupidité violente contre lui... c'est juste histoire de délirer autant que sur ses grandes oreilles et son tin bleu cassis, mais ça la fait au moins rire.
Se rapprochant de l'invité surprise, elle veut avoir son avis sur la question et verrait ce qu'elle en fait après.*

Eum... je... je... et s'il refuse de me voir ?...

*Nashinka leva les mains devant elle, comme pour arrêter arfel*

STOP! Tu vas un peu vite en besogne là.

*Elle rebaissa les mains, et passa son bras par dessus l'épaule d'arfel.*

Ecoute, on en sait encore trop peu sur la situation pour savoir vraiment ce qu'il se passe dans sa tête. Rödschrek est un homme compliqué, et ses rapports avec le vivant sont très flous. Mais ce que je peux te dire, c'est que le type de réaction qu'ila eu es typique des mecs qui veulent protéger une personne chère à leur coeur. Et crois moi, j'en ai connu des hommes.

Le soucis, c'est qu'on ne sait pas pourquoi. Je ne suis pas très au fait de ce qu'Elevân vous a raconté, et je ne connais pas sa façon de penser. On va faire par ordre, d'accord. Toi, tu retrouve des couleurs, tu remontes la pente, et tu sors de l'obscurité : s'il a fait ça, c'est qu'il tiens à toi.

*Nashinka n'allait bien entendu pas lui dire qu'il s'agissait aussi d'une façon très hypocrite de plaquer une nana, il s'agissait qu'elle retrouve le moral. De plus, même si Rödschrek n'était pas franc avec ses propres sentiments, il ne mentait pas à ce point. Elle suggéra à Arfel d'inviter Sorwin, puisqu'ils sont en bons termes, pour l'aider à ranger un peu tout ça et à reprendre sa vie en main.*

Tu as un métier, des amis. Crois moi, quoi de plus attirant qu'une femme joyeuse, plutôt que le zombie auquel tu ressemblais tout à l'heure? En plus t'es un joli brin de fille, tu verras que s'il te voit sous ce angle il aura d'autant plus envie de revenir vers toi.

*Arfel s'échappe au geste de Nashinka une foi qu'elle eut fini son discourt, une sale moue accroché au visage et des yeux d'incompréhension. Elle ne comprend pas la logique de l'elfe même si tout semble couler naturellement. La elle a l'impression qu'elle vient de lui couper l'herbe sous les pieds, elle sert les poings n'ayant pas le même point de vue sur l'histoire que Nashinka. Il faut dire que l'envie d'être belle, resplendissante et plein de vie ne l'intéresse pas beaucoup en se moment. Elle se rend compte a quel point elle s'est délaissé, dans les paroles de son invitée, et de se voir aussi basse lui en fou un coup.

Dépité elle se rassoit sur le canapé. Métier, ami et soit même avait été sacrifié pendant sa déprime pour la seule mémoire de Rödschrek, et elle ne pensait pas qu'elle était aussi dépendent de lui alors qu'il était passé rapidement. Elle regrette de s'être attaché, revoyant au combien elle pouvait devenir étouffante si elle continuait ainsi : le juste milieu lui était difficile a trouver.

Se refermant une énième foi, elle se dit a elle même.*

Je vais être un vrai poison pour lui... je suis trop... possessive... et dépendante de... les raisons pour lesquels il est partie sont sans doutes celles la...

*La semi elfe agrippe l'assise du canapé en serrant les dents. Pour elle même, découvrant une facette de sa personnalité qu'elle était loin de se douter, vue sont indépendance naturel connu.*

#Monstre, t'a rien dans la cervelle apparemment !!!#

*Nashinka poussa un long soupir.*

C'est mal de vouloir quelqu'un juste pour soi?

*Nashinka n'avait été amoureuse qu'une seule fois dans sa vie, et on lui avait arraché son amour. Bon, elle s'était réincarné en animal, mais c'était complètement différent désormais. La vie n'était plus la même, même les réactions de Kiss avaient changé. L'une et l'autre étaient d'accod sur ce point : Kiss était morte se jour là. Pourtant, elle chérissait le renard en tube, seul reste de la jeune fille qu'elle avait tant aimé.

Aussi Nashinka ne pouvait comprendre qu'on ne puisse vouloir quelqu'un juste pour soi.*

Ecoute, laisse moi gérer ça. Pour le moment, t'es un peu secouée, et tu réagis un peu vite. Faut pas précipiter les choses. Je vais voir Elevân. Rassure toi, je ne lui dirait rien qui puisse vous compromettre. Selon ce qu'il me dira, j'aviserai. Je te tiendrai au courant, promis.

*Arfel fait juste un signe de la tête assez discret : on pourrait lui faire presque avaler n'importe quoi en se moment. Elle ne s'oppose donc pas que Nashinka s'occupe de leur cas alors qu'elle ne la connait pas vraiment. Alors elle attendrait un peu que Sorwin revienne, ou alors elle irait directement le voir a son travail. La jeune femme est loin de ce douter qu'en se moment même, son elfe bleu préféré est en train de passer le téléporteur pour venir la voir discrètement une énième foi. Heureusement d'ailleurs qu'il ne la voyait pas assez longtemps pour voir comment elle est réellement. Elle envoie un regard vers Nashinka.*

Merci... pour le poulet et... et le reste.

*Ne spécifiant pas ce qu'est le "reste".*

T'inquiète pas, on va te le ramener ton elfe noir. Et toi, pendant ce temps, va falloir que t'aie la pêche!

*Elle lui fit un clin d'oeil, et commença à se diriger vers la porte.*

Je compte sur toi, ça, je ne pourrais pas le faire pour toi! Ou alors je te pique ton copain.

*Elle partit dans un grand rire.*

MAIS ?!!!

*La dernière phrase la pique tout particulièrement, et marche en plein dedans sans s'en apercevoir. Tout bas entre ses dents.*

Il n'est pas a moi... c'est pas un chien... pas un objet...

*Pourtant Arfel doit bien l'admettre que l'avoir rien que pour elle la séduit particulièrement, elle ne veut simplement pas y penser. Elle se gratte la tête, cherchant par ou commencer, tout en regardant la chipie partir.*

*Nashinka quitta les lieux d'un air guilleret, ravie de la réaction d'arfel. Elle eut toutefois un petit rire lorsqu'arfel parla de chien, lui rappelant un certain fou rire vis à vis d'un Rödshcrek-chien, quelques mois plus tôt.*

[Fin du sujet]