[fini]Au boulot !

* Sorwin se posta devant le grand complexe de l'aubergeôbar, et plus précisément devant le bar du même nom.
Asriel lui ayant gentiment fait remarquer récemment qu'il ne lui financerait pas sa maison éternellement, l'elfe noir avait dû se trouver un travail rapidement.
Dans son ancien monde, Sorwin était forgeron, mais avec les nouvelles technologies de forge, il ne pouvait plus exercer ce métier. Il s'était donc retrouvé videur de l'aubergeôbar. *

# Eh ben ! Je sens que je vais passer une super journée ! #

* Il soupira, attendant que quelque chose se passe... *

*Pour l'instant, il n'y a aucun problèmes. Des personnes entrant e sortent par torrent... et dans l'un de ses groupe, discrètement, tout comme une petite souris, une Arfel entre tout en regardant le sol. Si Sorwin avait pu la voir, il aurait sans doute été choqué par son laissé allé, et ses trait tiré qui la fait sembler maigre comme un clou. Son objectif est le même depuis environ deux semaines : se bourrer la tronche, ses bouteilles d'alcool lui étant confisqué par son père en désespoir de cause. Son aura aussi a sans doute un peu changé, affecté par un élément qui l'a rendu dans un état de spleen total.*

* Sorwin "observait" les gens qui passaient, quand soudain il sentit l'aura d'Arfel. Celui lui fit un choc : il n'avait pas revu la jeune femme depuis qu'il était parti précipitamment de chez elle quelques mois plus tôt, n'ayant jamais eu le courage d'y retourner.
Il dit d'abord d'une petite voix étonnée : *

Arfel ?

* Puis, sentant qu'elle passait sans le voir, il haussa la voix, l'appelant : *

Arfel !

* Immédiatement, il regretta son action, ne sachant absolument pas ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, mais en même temps, l'envie de la revoir était bien trop forte. *

*Arfel s'arrête, provoquant un mini bouchon dans le couloir. Deux de tentions, elle se tourne vers la voix pour voir que Sorwin est sur le bord... attendant on ne sait quoi. Il n'a "vue", et ne pas répondre a son appelle serait pas sympa de sa pare, même s'il était partie sans donner de nouvelles, sans essayer de la revoir. Se mettant en face de lui, elle sourit fadement. C'est un petit effort qu'elle fait, puisque ses expressions d'en se moment se résume a néant. C'est une petite voix timide qui lui répond.*

Sa...salut Sorwin... qu'est ce que tu fais la ?...

*Elle est en manque, c'est navrant de le dire, mais l'envie d'alcool lui fait dévier sont regard de Sorwin a l'intérieur du bar, comme si elle était pressé. C'est sont seul remède pour oublier un peu, mettant sa sécurité en danger chaque soir ou elle vient ici : la dernière foi, complètement bourré pour changé, des voyous avait tenté de lui piquer son porte monnaie... et elle ne se souvient pas comment, elle y a échapper.*

* C'est d'une voix toute gênée que Sorwin lui répond, et il prend l'hésitation d'Arfel pour une gêne similaire. *

Eh bien, je travaille ici... depuis aujourd'hui...
Comment... comment tu vas ?

* Il ne sait pas du tout comment elle va réagir, et appréhende qu'elle l'engueule. *

* "comment tu vas"... cette question la fait bien rire, tout le monde lui pose cette question en se moment, et elle en a pas mal raz le bol. Même si cette question est bien souvent dite pour lancer un sujet... un peu comme la première d'une boite de vitesse, on peut dire qu'Arfel cale devant la réponse qu'elle doit donner. Se collant au mur, de petites larmes apparaissent, et lui sort ce qu'elle dit tout le temps.*

Je vais... très bien... les gens passent, le soleil se couche comme tout les jours... et moi je vais encore très bien. Tu... tu travail a quoi ? tu as fini ton travail et tu attend quelqu'un ?

*Un couple de roucouleur passe devant elle, ses yeux ne peut les regarder aussi vivement que pour l'alcool, une pointe de jalousie, se sentant minable et pas a la hauteur d'une tel situation.*

#Je suis... mieux... seule hein ? n'est ce pas Arfel... c'est... ainsi...#

* Sorwin sent un tremblement dans la voix de la demi-elfe, et il se rapproche d'elle, le visage inquiet. Il ne sonde pas ses pensées, par respect pour elle, mais rien qu'à sa voix il sent qu'elle lui ment. *

Non, tu ne vas pas bien, pas besoin de voir pour le savoir...
C'est toujours tes ennuis de sommeil ? Ça a reprit pour toi aussi ?

* Il évite consciencieusement de parler de Rödschrek, ne voulant pas y penser. Cependant il ne peut s'empêcher de lui demander ce qui ne va pas, car le simple fait de sentir qu'elle ne va pas bien lui fait mal. *

*Elle lève les yeux vers lui : elle n'en avait plus grâce a Maïtaga pendant qu'il était encore la avec son maitre,mais depuis quelques temps, les visions d'horreur reprenant en force. Elle se garde de le dire, se fermant a toute demande quand a savoir si elle va bien : personne ne peut l'aider vue sa situation, pense t'elle... "Alors a quoi ça sert de se plaindre". Il semble que pour lui, le problèmes persiste. Arfel laisse sécher ses larmes sans s'en occuper et met une main attentive sur le bras de Sorwin.*

Tu... tu as encore des problèmes depuis que tu es venu chez moi ? Asriel ne t'a pas aidé ? #Asriel... ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue... je suis sur qu'il ne va pas bien du tout !#

*Il ne le sait sans doute pas mais elle ne lui en veut pas d'être partie comme un voleur, pensant a ce que la chimère lui avait dit sur les souvenirs de son frère : sans doute avait il été trop submergé par les sentiments. De toute façon elle savait qu'elle allait le revoir, étant une personne qu'elle apprécie beaucoup.*

* Sorwin frémit quand elle dit le nom qu'il ne fallait pas prononcer... *

Asriel...

* L'elfe noir ne l'avait pas revu depuis un moment, pas depuis qu'il l'avait aidé à dormir mieux, et qu'il l'avait au passage rendu amnésique. Tout du moins, c'est ce dont Sorwin était persuadé. *

Ouais, il m'a aidé ouais, on va dire ça... Mais ça n'a duré que quelques nuits, puis les cauchemars sont revenus.
Mais si tu es étonnée que j'ai encore ces problèmes, c'est que toi tu ne les as plus, alors qu'est-ce qui ne va pas ?

* Il baissa la tête, et s'écarta un peu d'elle, repoussant gentiment sa main. *

Excuse-moi, tu ne dois pas avoir envie de m'en parler, après ce que j'ai fait.

*Elle en a un petit pincement, encore une personne en qui elle tient qui la rejette. Arfel ne peut retenir une larme qui nait en même temps que le souvenir de l'elfe noir disant qu'il allait partir. Elle se mord la lèvre et dis d'une petite voix contenue.*

Ce que tu m'as fais ? j'comprend pas...

*Asriel ne semble apparemment pas beaucoup apprécié de Sorwin. Elle n'en reparle donc pas avant qu'il n'en reparle lui même.*

Ce que j'ai fait, pas ce que je t'ai fait !
Même si... au fond... ça revient au même...
Je t'ai laissée tomber au moment où tu semblais pourtant avoir besoin d'aide...

* Cette fois il lui tourne carrément le dos, ne voulant pas imaginer le regard d'Arfel sur lui. *

Et j'm'en veux, voilà !

*Arfel se gratte la nuque se demandant ce qui lui prend vraiment, puis repense tardivement a la foi ou il était partie sans rien dire. Sa voix est basse, elle croise les bras comme si elle avait froid, mais c'est plutôt sa gène qui se traduit un peu.*

Tu n'as pas a t'en vouloir, Maïtaga... m'a dit quelques chose qui ne me fait pas t'en vouloir. Ce jour là, la seule chose qui me paraissait bizarre c'est que tu es laissé les graines que je t'avais offerte, sur ma table a manger. Tu sais ou j'habite maintenant... tu n'en avais plus besoin c'est ça ?

*Encore plus bas.*

Tu... tu ne m'as pas laissé... tomber... dit pas ce genre de choses... je n'ai pas eux besoin d'aide finalement... il faut croire que... tout est écris...

Maïtaga...

* Ce nom, Sorwin le prononça tout bas. Il s'en voulait de l'avoir laissé lui aussi, quand il était au plus mal.
Une seconde... il lui avait dit quelque chose qui avait fait que... Qu'est-ce qu'il avait bien pu lui dire ? Maïtaga était une chimère, peut-être pouvait-il percevoir des choses que les personnes "normales" ne pouvaient pas sentir...
L'elfe noir se retourna de nouveau vers Arfel, et se rapprocha d'elle, de nouveau, avec une expression involontairement inquiète. *

Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

* Il ne répondit pas au sujet des graines. Non, il était bien incapable de retrouver le chemin jusque chez Arfel. *

*Arfel est gêné, parler de se genre de chose est délicat.*

Il... m'a... parlé de ton frère...

*Elle n'en dit pas plus sur le sujet, pensant que l'esprit de Sorwin broderait autour de façon simple et clair.*

Elwin ?

* Oui, Sorwin s'en rappelait maintenant. Avant de surprendre Arfel dire des mots doux à Rödschrek, il s'était souvenu de son frère tandis qu'il s'occupait de Maïtaga. *

Alors il m'avait entendu...

* Il eut un sourire triste, et gêné à la fois.
Ainsi, Arfel devait penser qu'il était parti à cause de ça... Bah, il valait mieux qu'elle pense ça. *

Hum, alors qu'est-ce que... que deviens-tu ?

*Tout bas, d'une façon dépourvue de tout entrain.*

Je ne sais pas ce que je deviens... je... j'essaie de vivre comme les autres... c'est tout... la vie avec son train train habituel.

*Elle ne s'étend pas sur le sujet, ayant peur qu'il ne commence comme son père a trop s'en faire. Elle ferme un moment les yeux en parlant, il lui faut prendre un truc qui la remonterait rapidement si elle ne veut pas tomber de fatigue dans les bras de l'elfe noir.*

Tu... tu peux prendre une pause ? je t'invite a boire un coup si tu veux...

* Elle n'avait vraiment pas l'air en forme ! Sorwin ressentait sa fatigue, et une grande peine qu'il n'arrivait pas à qualifier.
Mais avec un peu de chance, beaucoup de persévérance, et quelques verres, il finirait bien par savoir ce qui la tracassait !
C'est pourquoi il accepta la proposition. *

Oui, je vais prendre une pause. De toute façon, si je reste dans le bar c'est bon.
Allez viens, on va s'asseoir.

* Il lui sourit, et l'invita à le suivre jusqu'à une table. *

*Il est vrai qu'avec quelques verres d'alcool dans l'estomac, Arfel sera plus bavarde... voir un peu trop, comme a son habitude. La jeune femme le suit, ses mouvements étant réservé et lent. Elle se prend une chaise qu'elle met non loin de lui, comme si il était un membre de la famille dont la présence a coté la rassurait. Un serveur arrive, et Arfel commende une bouteille entière d'un alcool particulièrement fort. En rigolant un peu... comme si elle était déjà pompette, mais surtout pour éviter de trop l'affoler.*

Hehe... Elevân m'empêche se genre de folie en se moment. Il faut bien que je me détende un peu. En plus c'est pratique ce petit liquide... ça me rend plus... joyeuse... et plus sympa. J'ai l'impression d'être une vilaine acariâtre, une vieille fille qui vie avec son chat... Il faut bien...

*Arfel reprend aussitôt son sérieux, passant une main maladive sur son front en fermant les yeux.*

Alors... tu remplace le gars qui est atterri a l'hôpital ?

*La semi elfe étant une habitué du coin, avait vue la scène qui a fait envoyé l'ancien surveillant a l'hosto.*

* Sorwin afficha un air surpris quand elle parla d'Elevân. *

Elevân ?

* Puis il réalisa, se souvenant de leur ancienne discussion sur la plage. *

Ah oui c'est vrai, tu m'avais dit qu'il viendrait lui aussi !
Je ne l'ai pas encore croisé.

* Il prit un verre de l'alcool d'Arfel, et se rendit compte qu'en effet, c'était un alcool fort. *

Humm, tu te souviens de notre première rencontre ?
Tu étais complètement soûle !

* Il avait dit cela avec le sourire, mais en réalité il s'inquiétait pour elle. Il reprit son sérieux, en ajoutant : *

Tu devrais faire attention.
Ici c'est pas comme en Avelis, y'a plein de gens mal attentionnés qui pourraient profiter d'une jeune fille qui boit trop...

Moi ? soule ?... a oui... c'est vrai... faut croire que ça change pas beaucoup, p'tit mouton noir.

*Arfel veut se souler, pour ne plus ressentir cet inexplicable mélancolie qu'elle n'arrive pas a soigner, ce trou noir sans fin. Elle s'avale entièrement d'une traite son verre et s'en ressert un autre, se disant intérieurement.*

#Le premier verre c'est dure, et ça passe ensuite !#

*Juste après, elle ricane un peu la tête tombante vers son autre verre, et calme les craintes de Sorwin.*

T'inquiète donc pas pour moi ! mon pouvoir de l'Al me protège même inconsciemment... j'risque pratiquement rien... #Et de toute façon s'il m'arrivait quelque chose, ça ne me ferait ni chaud ni froid#

*Le sourire large de son précédent rire reste sur ses lèvres, mais bien vite ressemble plus a une grimasse crispé pour ne pas encore chialer.*

Allé ! un autre ! j'suis pas encore assez... réveillé. Mais c'est toi qui devrais avoir peur... c'est un métier qui casse les nez, tord les bras, et fait couler le sang. J'aimerais pas de te voir comme ça...

*La jeune femme se frotte les yeux comme pour enlever de devant elle, la scène de violence qui avait mit a mal le prédécesseur de Sorwin.*

* Sorwin a beau essayer, il n'arrive pas à faire dire à la jeune femme ce qui ne va pas. Par respect pour elle, il se refuse à lire ses pensées, et pourtant il ressent sa profonde mélancolie. Il y a clairement quelque chose qui cloche.
Il trempe les lèvres dans sa boisson pour être poli, mais ne boit pas trop. Déjà parce qu'il est censé travailler, mais aussi car il veut garder l'esprit clair face à Arfel.
Il lui adresse un petit sourire un brin prétentieux quand elle parle des dangers de son métier. *

T'inquiète pas, je sais me défendre !
Au pire, si y'a vraiment un problème, je m'envole et hop !

* Il repensa qu'en fait il n'avait pas encore eu l'occasion d'expliquer à Arfel que depuis le passage de l'élémentaire en lui, il était capable de voler.
Il reprit un visage sérieux, et décida d'aller droit au but. *

Qu'est-ce qui te tracasse ?

*Elle lui sourit bon enfant quand il parle de s'envoler : question de ça ! oui ! il n'était pas en puissance inférieur avec cet atout. Sa question se déverse dans son dos comme de l'eau gelé, la redressant d'un seul coup.*

Mhmmm mquoi ? me... meuuh...ma tracasse ?

*Il peut entendre que sa respiration s'est accéléré : rien qu'avec cette question, elle repense a l'elfe qui s'est fait la malle : comment vont ils lui et sa chimère-enfant ? pourquoi alors qu'il n'avait jamais offert de cadeau a personne avant ça, maintenant la couvre t'il de boite de chocolat ?... pourquoi toutes ses lettres si affligeantes ? Lui rappelant qu'elle est immortel et lui pas. Arfel rebrousse chemin, car il ne vaut pas y penser. Sa voix affirmativement tremblante trouve le contraire... pas encore assez bourré pour être manipulé.*

NON RIEN...

*Et Hop ! elle se renfile un autre verre, qui est malheureusement le verre de trop : la tête lui tourne et l'euphorie la gagne.*

C'est bizarre ce mot quand on y réfléchi... "tra" et "casse"... "tra" me fait penser a "trop" et "casse", cassé... je suis "trop cassé"... hehe^^ pas encore ça va v'nir, encore deux trois verres !!!

* Sorwin a un sourire triste. Elle ne veut pas se confier à lui.
Et elle continue de boire... *

Encore deux trois verres avant que tu me le dises, c'est ça l'idée ?

* Ça le rend encore plus triste de la voir se souler si vite, comme si elle voulait échapper à quelque chose...
L'elfe noir essaie de deviner ce qui pourrait ne pas aller, mais il ne connait pas suffisamment Arfel pour pouvoir trouver. Alors il attend...
Ses oreilles se baissent quand il ressasse dans sa tête qu'elle ne veut pas lui dire ce qui ne va pas. *

Tu ne me fais pas confiance ?

*C'est le mot de trop... "confiance". Elle était soit disant la première a qui Rödschrek fessait confiance, et Sorwin qu'elle apprécie beaucoup croit que de son coté elle ne lui fait pas confiance. Elle fond en larme, l'alcool grossissant comme une montagne ce qu'il venait de dire. Avec une petite voix un brin suraigu, a cause de sa gorge serré sous l'émotion.*

Niennnn pourquoi !!! Dis pas de bêtises !!! sniff... j'te fais confiance... j'ai juste trop mal pour... sniff... pour faire partager ma peine a ceux... que j'aime...

*Puis lentement elle croise ses bras sur la table et planque sa tête dedans, tout en sanglotant. Entre deux "sniff" :*

Je ne sais pas... je ne sais rien !!... il est parti et depuis rien ne va !!! RIEN !!!

*Elle relève la tête pour prendre la bouteille, et boire directe dedans : elle sait qu'il faut qu'elle arrête de parler, donc elle veut se souler jusqu'à une plus avoir conscience de rien.*

* Les premiers mots d'Arfel réchauffèrent le cœur de l'elfe noir. Ceux qu'elle aime... il en faisait donc partie.
Puis ces paroles suivantes lui glacèrent le sang. "Il" est parti... pas besoin de se creuser beaucoup l'esprit pour deviner de qui elle voulait parler. Ainsi, Rödschrek l'avait quittée... comment avait-il pu faire cela ? Ne s'était-il pas rendu compte du bonheur et de la chance qu'il avait ?
Sorwin approcha sa chaise de celle d'Arfel, et posa sa main sur son épaule, tandis que son autre main caressait son dos, comme un ami qui console.
Puis il posa doucement sa main sur celle de la semi-elfe qui tenait la bouteille, et lui dit avec douceur : *

Tu penses vraiment que l'alcool pourra t'aider à oublier ton chagrin d'amour ?