Désespoir, incompréhension et désillusions [fini]

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*Deux elfes noirs sont amené d'urgence au plus grand hôpital d'Ekoi, le célèbre institue des médecines elfiennes. L'un est un enfant d'une douzaine d'année, dans une sorte de coma et respirant fort, l'autre est un adulte de même type, vidé de toute force. Pour l'enfant, il lui est donné des stimulants pour son réveille, et une bonne dose d'attention. Pour l'adulte, on lui donne par intraveineuse les nutriments qui manquent grandement a son métabolisme.

A coté de sa, un autre, un des médecins qui a donné l'alerte pour les deux l'elfe noirs. C'est un des infirmiers de premier soins... un certain Elevân Aldian. Il avait trouvé ces deux la chez eux, la porte grande ouverte, presque dans le même état qu'a présent, l'un sur le canapé, l'autre au sol. La peine du maitre flamme est immense, il ne retient plus ses larmes, le dos courbé, demandant pourquoi encore une épreuve de la sorte. Jujoss s'est occuper de prévenir des proches, car la compagne de l'elfe noir ne se trouve elle aussi, pas dans très bonne état. On a même rapporté a son père, qu'elle avait fait un malaise et qu'elle avait frôlé l'arrêt cardiaque totale.

Au final, Elevân demande a ce qu'ils soient tous mi dans la même chambre, pour avoir un œil sur chacun. Tisden, le fameux professeur d'Arfel, est arrivé le plus vite qu'il pouvait, alors qu'il commençait a rédiger le questionnaire d'interview d'un général Ekoien : Asriel lui avait dit que des proches seraient en danger, mais il ne pensait pas aussi tôt. La jeune femme refuse toujours le regard des autres, la nourriture, alors elle est mise a la même enseigne que l'elfe noir. Tisden en est tout retourné, il ne sait pas quoi faire, les runes dans ce genre de problème "non de matière" étant impossible a résoudre pour lui. Sorwin a aussi été appelé, mais ne semble pas avoir reçu le message.*

*L'elfe noir ne s'est pas réveillé. La chimère en revanche s'est calmée. A vrai dire Maïtaga vient même d'ouvrir les yeux. Il reste un peu à l'ouest, la mine triste et regarde la première personne qu'il voit. Ses yeux noirs sont blancs à présent, plus vivant qu'avant encore.*

Qu'est...ce...

*Il commence à pleurer*

Je fais là?

*Il est vrai que l'hôpital est loin d'être un endroit accueillant lorsque que l'on se réveille. De suite Elevân se relève pour le voir, apparemment il ne sait pas non plus ce qu'il s'est passé, dans les vapes depuis l'attaque du frère. Sous l'émotion, Elevân le sert dans ses bras en ne disant rien, puis s'écartent, il remarque ses yeux qui ont changé. Rödschrek et Arfel ce seraient ils encore disputé pour une bêtise ?! Il est certain d'une chose, l'elfe noir est venu récupérer l'enfant de chez Arfel. Il n'a pas du apprécier quelque chose pour qu'il ne se souci pas de sont cas a elle. Rassurant, Elevân lui dit en essuyant ses larmes, un léger sourire pour détendre la chimère.*

Ne t'inquiète pas Maïtaga... tu es en lieu sur. Je... je penses que ton maitre a voulu te sortir de ton coma. Il a réussi... mais je me demande encore quel en a été le prix ?!

*Il tourne la tête vers celui-ci, encore bien dans le coaltar apparemment.*

*Étonné par cette attitude de la part d'Elevân, la chimère lui rend bien en le serrant à son tour, pleurant un peu, de ce geste, il en avait besoin. Puis il l'écoute, en restant allongé.*

Le prix?

*Sa voix est enrouée. Il suit son regard, et le voit, allongé plus loin branché à des appareils qui lui font peur.*

Mon coma? vous voulez dire que je suis comme mort? et mon roi...

*DEs larmes apparaissent de nouveau, le gamin pleure.*

*Elevân tente de reprendre la situation.*

Chut calme toi Maïtaga... Hier j'ai vue ton maitre chercher dans des livres nécromentique, le moyen de de réveiller. Il semblerait que la dernière attaque du lazard a vidé toute ton énergie, et que tu frôlais la mort. Il faudrait voir ce qui était écrit dans ce livre pour savoir ce qu'il t'a fait exactement... mais je ne penses pas qu'il a voulu mettre sa propre vie en danger.


*Il fait une pause ou il tourne la tête vers sa fille. Ou alors le problème était ou autre.*

J'espère... A... Arfel... je ne sais pas... sont voisin l'a retrouvé seule dehors... par terre... ils... je penses qu'il se sont disputé... je ne vois rien d'autre qui aurait mi ma fille dans cet état... Peut être justement a ton sujet...

*Il se retient de pleurer, puis promet a l'enfant.*

Je penses que l'on va avoir besoin de toi pour résoudre ce mystère... quand tu sera mieux.

*Sont discours est décousu, ce qui montre qu'il est particulièrement pris sous l'émotion. Voir Elevân pleurer, c'est une première !*

*La chimère attrape une main d'Elevân, il ne peut guère faire mieux pour le moment.*

Quand... je... serais moins fatigué je lirais les souvenirs de mon roi. je commence à les voir mais c'est trop flou pour le moment.

*Il ferme les yeux et dit tout bas.*

Vous pouvez rester à côté s'il vous plaît, j'ai peur tout seul...

*Il lui sourit et dépose un baisé sur son front, comme il fessait quand sa fille, petite lui demandait la même chose.*

Ne crains rien... je reste prés de toi.

*De sont coté, Arfel ferme les yeux en laissant perler un duo de larmes. Le temps passe, les heures défile et la situation n'évolue pas. Jusqu'au soir Elevân a tenu sa promesse en restant a proximité de la chimère, qui ressemble de plus en plus a un vivant. Il questionne aussi parfois quelques infirmier pour avoir leur avis... un neurologue passe aussi pour le cas "Alcali", fessant des examens dont ils auront les réponses le lendemain. Quand l'enfant semble se réveiller. Le maitre flamme attend, patiemment.*

*Voyant que pour se réveiller, l'elfe noir adulte est le plus rapide a ce petit jeu, il se rapproche de lui et dit.*

Bonsoir Rödschrek... je peux te parler ? Je voulais savoir ce qu'il s'est passé ? Avec ta chimère... Arfel...

*Son ton n'a rien d'agressif, ni d'un interrogatoire. Il veut juste comprendre sans juger personne.*

*Lelfe noir reste un long moment sans bouger. Il se rassoit, garde un moment la tête baissée. Son visage n'exprime pas la moindre émotion, il ne reçoit pas non plus le moindre sentiment, vif ou non.*

Maïtaga...

est vivant?

*Elevân croise les bras.*

Oui ta chimère est vivante, elle a même hérité ont ne sait pourquoi, de tes beau yeux jaune.. quand a toi, tu as récupéré les tiens. Il m'a parlé tout a l'heure, il s'est réveillé... je pense qu'il est sur la bonne voix.

*Il ne dit rien a propos d'Arfel, pas d'autre question, pour le tester, voir sa réaction.*

D'accord.

*C'est la seule réaction qu'il a. Pas de joie ni de soulagement.. Pas de tristesse ni d'autres regards autour de lui. Il reste à fixer le vide, sans rien ajouter de plus.*

*Elevân commence a rien comprendre, sont ils tous devenu fou ?! un mage fou a lié les auraient ils envouté pour qu'ils ressemblent a des lavettes ?! Non Elevân veut savoir, et il saura ! Il s'assoit a coté de l'elfe noir et lui remonte le menton, un ton grave et triste.*

Dis moi ce qui s'est passé hier soir... J'ai besoin de savoir... tes livres t'ont pris ton âme ou je délire ?

C'est un effet secondaire, car un vivant n'est pas fait pour réagir comme un mort. Tout reviendra quand le sort sera inversé.

Ce n'était pas prévu, je n'étais pas dans le bon état d'esprit pour faire ce que j'avais à faire. Mais tout est inversable.

*De toutes les paroles d'Elevân, l'elfe noir ne semblait à chaque fois ne retenir que la dernière question. Aussi ce qu'Elevân tenait à savoir ne trouvait toujours pas de réponse.*

*Elevân remarque vite les réactions étrange de l'elfe noir, et se demande s'il ne fait pas exprès de ne pas répondre a tout. Si c'est le cas, il est certain qu'il va passer un sale quart d'heure... mais pour le moment, il se calme et patient, demande.*

Bien... et dans quel état d'esprit étais tu ?

J'avais mal. Arfel m'a trahi. Elle m'a dit de la suivre et m'a appris à aimer par pitié, en réalité elle me déteste. Alors je suis parti pour ne pas la gêner d'avantage. Et je ne voulais plus la voir.

*Il est certain que jamais Röd n'aurait pu déballer tout ça habituellement. Pourtant tout était dit sans le moindre ressenti derrière. Elevân lui avait donné une instruction à laquelle il répondait, ça n'allait pas plus loin.*

*Le silence se fait, un silence de plomb ou Elevân croit entendre les paroles d'un comique dramatique de carrière. Il répète ce qu'il vient de dire pour les assimiler, comme si sont cerveau fonctionnait au ralentie. Il envoi un coup d'œil a sa fille... cette folle dingue d'un elfe noir, celle qui insistait comme une malade pour que sont Rödschrek adoré soit accepté par lui.*

Attend... tu veux me faire croire qu'Arfel... t'aime par pitié ?

Elle ne m'aime pas. Elle me l'a fait comprendre, elle me l'a dit. De toute manière je n'aurais même pas du croire que cette histoire pouvait se produire. Le soleil et la lune ne peuvent pas se mêler.

*L'elfe noir se tait, attendant la suite, puis est pris d'une forte quinte de toux, qu'il calme difficilement.*

*L'elfe blond est complètement largué... le lien qu'ils ont, la promesse qu'elle lui avait faite, il était clair qu'il est celui qu'elle a choisit, et personne d'autre. Pourquoi lui aurait elle fait croire qu'elle ne l'aime pas ? Elevân met ceci de coté quand il le voit tousser... il demande rapidement de l'aide pour le calmer, lui administrant quelque chose pour sa gorge. Une foi que la toue s'est calmé, il le prend par les épaule et le regarde en face, dans ses yeux profondément noir.*

Raconte moi dans le détail ce qui s'est passé hier soi... s'il te plait.

J'ai trouvé comment guérir ma chimère, et j'ai couru chez Arfel, tout lui dire. Elle a voulu que je lui explique tout, ce que j'ai fait. Quand elle a vu ma mauvaise santé elle a voulu que je mange et dorme avant. J'étais pressé de ramener Maïtaga mais elle avait raison. Et puis elle m'a demandé ce qu'était Maïtaga pour moi. Elle m'a demandé si il était mon fil. Je lui ai dit que non, et je me suis rendu compte qu'elle ne se souvenait pas encore de moi. Elle m'a demandé ce que j'étais. Je n'ai pas réussi à répondre. Alors elle a hurlé qu'elle me détestait et elle est partie.

J'avais déjà mal, je suis parti aussi avec Maïtaga. Si elle m'aimait elle n'aurait pas dit tout ça. Elle ne serait pas partie.

*Elevân fait de gros yeux... puis se relève pour mettre les mains au dessus du crane d'Arfel. La il se concentre sur les émotions ressentie a ce moment et comprend rapidement le hic. Il revient vers Rödschrek, navré de ne pas avoir été la. Il pensait qu'ils allaient se remettre tout deux rapidement de leur périple en forêt... mais il a eu tord. Jamais il n'aurait du laisser l'elfe noir autant forcer sur la lecture... et jamais il n'aurait du laisser Arfel avec un morceau de son passé en moins. Il se réinstalle donc et lui explique, calmement. De toute façon, qu'il le croit ou pas, il n'a rien a perdre.*

Rödschrek... écoute moi bien, ce qui te servira pour ton futur. Une femme ne fonctionne pas moralement comme un homme, et je vais te dire ce qui s'est passé exactement hier soir :

Quand j'ai quitté Arfel l'autre nuit, elle avait encore des crises de souvenirs qui lui donnait une forte migraine... Je lui est alors conseillé d'aller se coucher. Juste avant de s'endormir et que je parte, elle m'a dit qu'elle avait hâte que tu reviennes... qu'elle appréciait beaucoup ta présence... et cela alors qu'elle ne se souvenait pas de tout ce que vous avez vécu ensemble. Elle avait un petit sourire ravie malgré sont mal.

Elle s'est endormit et je suis partie en vérifiant que Maïtaga se porte bien. Puis tu es venu... tu n'avais pas dormit depuis beaucoup trop longtemps, tu t'étais trop épuisé à la recherche d'un remède pour ta chimère, et un grand manque de nourriture n'a pas du t'aider a percevoir ce qui t'entourais.
Ensuite tout s'est passé comme tu me l'as dit... seulement...

Arfel avait des souvenirs bloqué, encore. En lisant dans ses émotions, j'ai ressentie comme un étranglement... elle n'a pas réussi à te dire ce qu'elle ressentait et s'en voulait terriblement sans comprendre pourquoi. Et bien souvent, quand une femme qui aime se sent frustré ainsi, elle évacue sont mal difficilement et maladroitement sur tout ceux qu'elle aime et qui se trouve autour : s'était un appelle à l'aide, elle avait besoin de ton soutient, de ta présence... ce n'est pas à toi qu'elle en voulait réellement, mais a elle... alors se détestant pour cela, tout le monde devait la détester... et donc pour cela elle t'a bêtement dit ses mots. C'est un système d'auto défense... d'auto destruction si les signes sont mal interprété.

Et toi, alors que tu étais fatigué, tu n'as pas su traduire les indices. Voyons Rödschrek... je suis certain qu'elle à fait la promesse de t'aimer "Ninlaïl"... a jamais, comme selon nos coutume, et ce lien ne peut être ébranlé que par la mort. Tu ne lui a pas laissé assez de temps pour se reconstituer moralement, et sans ça, elle n'arrivait pas a te démontrer sont affection complet pour toi.

Tu as remis en doute ses émotions pour toi, elle l'a forcement ressentie même si tu ne lui a pas dit, a cause de sont esprit pas complètement reconstitué... l'amour est comme la vie, il est un combat de tout les jours, si vraiment tu l'aimes toi... et cette fois c'est toi qu'il faut remettre en question et non pas ses sentiment a elle : tu dois te battre pour elle, comme elle a fait pour te sauver la vie dans la forêt. C'est en te sauvant qu'elle a failli mourir... la pitié ne l'aurait jamais poussé a te sauver ainsi... alors réfléchit a ce que je viens de te dire.

On en reparlera quand tu sera plus éveillé et d'aplomb.... j'espère simplement qu'il n'est pas trop tard.

*Sur ce, après ce gros discours, il va rejoindre sa fille qui a toujours les yeux fermé.*

Aimer... ce n'est pas que profiter l'un de l'autre... c'est aussi se construire et se soutenir mutuellement : quand l'un va mal, ce n'est pas pour cela qu'il faut le fuir, mais au contraire, il faut le soutenir dans l'épreuve.

Je ne voulais pas lui faire mal je n'ai pas compris. Quand je m'en vais c'est pour qu'on ne s'approche pas de moi. Alors pour moi elle ne voulait pas et de toute manière elle a peur de moi.

*L'elfe noir se passe une main sur le front.*

Les sentiments commencent à revenir je crois...

#J'ai mal#

Qu'est ce qu'ils me mettent dans le bras?

*L'elfe noir ne tique pas sur le "j'espère qu'il nest pas trop tard", il n'est pas assez conscient de la réalité pour pouvoir réagir correctement.*

Je penses que ça peut arriver a tout le monde... mais... elle a très mal elle aussi. Contrairement aux hommes, quand une femme s'éloigne ce n'est pas un besoin impératif de faire le point et d'être seul. C'est plutôt une mise à l'épreuve inconsciente... elle cherchait a savoir si tu serais encore là pour l'aider.

*Puis la dernière question de l'elfe bleu arrive.*

Ses choses te nourrissent. tu n'as pas mangé depuis au moins 4 jours... ou du moins que très peu. Il te faudra trouver un meilleur rite, car a ce train c'est ton corps que tu fatigue bêtement, et par la tes capacités en toutes choses.

Oui...

*L'elfe noir baisse de nouveau la tête.*

J'aimerais l'aider mais je ne peux plus tricher avec mon énergie...

*Il tousse de nouveau, passe une main devant sa bouche. Lorsqu'il l'enlève elle est rouge. Elevân peut le sentir il ne va pas tarder à de nouveau s'évanouir.*

A enfin quelque chose de sage... repose toi bien alors...

*Il remarque le sang qu'il a laissé sur sa main après avoir toussé, ce qui n'est pas bon signe du tout. Il demande a ce qu'on lui fasse plus d'analyses. Les heures passent, et Elevân a pris place dans un lit a coté. On lui apporte les analyse neuronales de la jeune femme. Elle a subit un grand choque émotionnel, mais a par ça, sont cerveau semble redevenu comme neuf... tout ses souvenirs on du lui revenir lors de sa crise. Il ne semble pas y a voir de problèmes, ni de lésions. Et pourtant, elle ne veut toujours pas lever le petit doigt.

Il souffle, puis se rendort un bon moment. Les analyses de l'elfe noir viendront dans quelques heures. Tisden lui est allé potasser quelques livres de psychologie pour comprendre ce que le maitre elfe a expliqué a l'elfe noir. Et Jujoss est allé aider pour les analyses.*