Le rituel : Sölveig/Arfel et l'Olvar

*Le drow se crispa lorsque Luderik parla d'Isméas. Il pu d'ailleurs clairement voir la colère assassine prenant soudain possession du drow.*

#Il prend Elevân, nos gènes et le bras de mon frère, mais ça ne lui suffit pas, il faut qu'il en rajoute! Je vais le buter!#

*La suite manqua de le faire exploser, Luderik l'éloignait ! pourtant il était de son devoir de les protéger! Mais son raisonnement était logique. Luderik était bien plus puissant que lui, il était certainement le seul à pouvoir lui tenir tête, et il le protégeait à sa manière. Après tout il fallait qu'il s'y fasse, ce n'était pas lui qui avait les pouvoirs et qui était à la tête des autres, il n'avait plus ce devoir de protection aussi lourd. Et il le faisait en quelques sortes agir malgré tout. Il tenta de se calmer et acquiesça. Oui rameuter la Citadelle était le plus intelligent dans l'immédiat. Isméas pouvait clouer bon nombre de personnes au sol, mais pas s'il étaient trop nombreux pour lui. Il tiqua sur l'histoire de la confiance, ce petit mot avait au moins l'avantage de le rehausser un peu. Faiblement. Il acquiesça de nouveau et parti réellement cette fois. Il prit directement le téléporteur, et fonça voir un homme non loin de là. Il l'avait connu grâce à Renarde. Il s'agissait d'un amoureux des chevaux qui l'avait souvent gardé lorsqu'il trainait en ville. Quand le drow frappa visiblement affolé à sa porte, celui-ci ouvrit et lui demanda ce qu'il se passait. Röd débita simplement qu'il y avait urgence et qu'il devait foncer rapidement à la Citadelle. L'homme lui prêta donc l'une de ses montures. Il ne l'avait jamais fait, mais pour une fois le drow loua la terre qu'un vivant lui fasse confiance sans hésiter. Il fut d'autant plus soulagé que l'homme lui avait prêté une monture et non un véhicule.

Il fonça à toute vitesse, passant entre les maisons, par les raccourcis qu'ils commençait à connaître par cœur, et arriva en quelques minutes à la Citadelle. Il fut confronté comme d'habitude à la lenteur de l'accueil, mais il avait obtenu la parade par l'expérience. Il hurla un "tout le monde sort ce n'est pas un exercice!", et il déclancha l'alarme; évidemment, les gardes se ramenèrent plus rapidement que s'il avait dû faire la queue et attendre que l'administratrice daigne appeler les hauts lieux. A leur tête, Dor Tenn, c'était parfait. Il expliqua au maréchal en quelques mots qu'Isméas était au domaine Zohokan, avant qu'on ne l'embarque. Évidemment, pour son hurlement, le drow n'eut pas le droit de sortir, et eu obligation de rester dans les quartiers militaires, la venu d'un Zohokan, chargé de l'escorter jusqu'au domaine. Le cheval emprunté fut ramené à son propriétaire, mais la garde elle, serait sur les lieux rapidement. C'était au moins une presque bonne chose de faite.*