par Rodschrek Nakaam Ven 15 Juil - 15:32
Désolé de te décevoir... je ne sais pas faire autrement.
*Le drow soupira, le nouveau climat lui plaisait bien plus. Il lâcha son arme, comprenant que le jeu était fini.*
On me craignait mais on me respectait aussi.
J'ai fait beaucoup pour mon peuple. Et même... si ça ne sert plus à rien j'en suis très fier.
*Il se mit à sourire, dire qu'il était très fier était peu dire. Cela se voyait à présent, ils lui manquaient.*
Pour nous protéger nous avons fui des terres dévastées, traversé un océan, et conquis un pays d'elfes noirs déjà bien implanté sur nos nouvelles terres. Un pays divisé en deux, réunifié grâce à nous. C'est à ce moment que je suis devenu roi. En tuant un tyran. C'était un règne qui commençait dans le sang mais au final... cela ne me salissait pas plus les mains.
Par la suite le pays s'est mis à prospérer. Les miens étaient très habiles pour les métiers les plus rudes. Le froid et nos conditions de vie nous avaient fait acquérir une bonne résistance. Les vivants du coté d'Aztark admiraient notre puissance, et les vivants du côté de Hyennefull étaient heureux d'être enfin protégés des assauts d'Aztark.
Et pour mon peuple, avoir le droit d'exister quelque part, dans un endroit aussi magnifique de surcroît était un don de la Mère qu'il ne fallait pas laisser échapper et qu'il fallait préserver à tout prix.
Au fil du temps les 3 camps à force de travailler main dans la main ont même finit par ne former plus qu'un.
Je crois que si je n'avais pas eu ces partisans de l'ancien roi qui me courraient après, et mes anciens cauchemars, j'aurais pu me dire que j'étais vraiment à ma place, et heureux!
*Semblant se rendre compte qu'il allait trop loin, il se racla la gorge, gêné, et s'assit à son tour.*
Mais maintenant il n'y a plus rien, je dois tout oublier. Même si je parviens à récupérer mes pouvoirs d'antan et à prouver à la Citadelle ce que je vaux, la fin sera toujours la même. Le roi veut me condamner au Néant, il attend juste qu'Asriel relâche son attention pour le faire. Et je me suis coupé tous les moyens de fuir, en vous approchant de trop près et en crachant sur ce sale marionnettiste. Au pire, ce ne sera pas un mal, je n'ai rien à faire ici dans l'absolu... Mais j'aimerais qu'Arfel y survive.
...
*Il s'arrêta de nouveau.*
Dis-moi... Pourquoi as-tu appris à te battre? Tu frappes souvent et fort, mais tu rechignes à tuer, même dans un univers où ce n'est "pas grave".