par Svenhyr Zohokan Jeu 14 Fév - 17:58
*Difficile de savoir ce qu'il se passait dans la forêt. Mais les effets de l'entraînement de Sven se firent sentir en fin d'après midi.
De légères secousses se firent sentir, puis de plus en plus fortes. Un vent fort se leva, comme présageant une tempête, provenant de la forêt. Là bas, un spectacle étrange s'offrait à eux.
On aurait dit un incendie, d'immenses flammes jaunes qui montaient par delâ les cîmes, mais nulle fumée n'était visible. Des morceaux de roche plus ou moins gros, irréguliers, semblant arrachés du sol, montaient doucement au dessus des arbres.
Le ciel se couvrit de nuages menaçants, des éclairs vinrent frapper les arbres, le tonnerre gronda. Une intense lumière émanait désormais de la forêt, et la sensation d'une très grande perturbation d'énergie se fit sentir, à un tel point que même le dolmen se mit à vibrer.
Des éclairs jaillissaient désormais de la forêt, montant vers les nuages, et ceux-cis répondaient par la foudre. La tension dans l'air était telle que tout semblait se charger d'électricité statique.
Et soudain, il y eut un grand bruit, sembable à celui que fait un objet passant le mur du son. Une intense lumière jaillit de la forêt, montant vers les nuages à une telle vitesse qu'il était difficile de la suivre. Et lorsqu'elle atteignit le ciel, la puissance de cet objet lumineux balaya littéralement tout nuage, dégageant le ciel.
Quelques secondes passèrent. L'ambiance était toujours électrique, les vibrations de plus en plus puissantes.
Et soudain, rien. Enfin, disons plutôt que l'on passa de tout à rien. Les roches retombèrent mais ne firent pas le moindre bruit. Un silence mortel se répandit dans la forêt et la plaine alentour, tandis qu'un froid cinglant s'installa soudainement. Plus de tonnerre, plus d'éclairs, plus de vibrations.
Rien. Le vide. L'absence absolue de quelque chose.
Alors, l'objet lumineux sembla retomber, descendant à une vitesse folle. Il tomba au coeur de la forêt, et sa lumière disparut soudainement.
Tout redevint normal. Le froid, le silence, la nature reprenait ses droits, et même une légère brise chaude se fit sentir, comme si rien ne s'était passé.
Par contre, un cri dans la forêt se fit entendre : Sven criait de douleur.*