Fou

*En voyant entrer cet individu, Elevân remonte ses lunettes sur le bout de son nez : ce visage lui semble d'un coté très familier et de l'autre il sait pertinemment qu'il ne n'a jamais vue. Il se penche un peu pour voir si la chimère a ouvert a quelqu'un, mais la porte est bien close. Il lui répond, sur ses garde, se demandant encore que ce que Rödschrek a pu matérialisé.*

Bonjour... vous êtes ?

Je devrais vous poser la même question...

*Le regard de l'individu est plutôt hostile. En entendant la voix d'une autre personne que d'Elevân, la chimère se rapproche pour voir de qu'il il s'agit et crie en voyant l'individu. Ce gars, il ne le connaît que trop bien. Prenant son rôle de chimère à cœur, Maïtaga prend la forme d'un loup géant au dos écailleux aussi dur que celui d'une carapace de tortue. Il grogne à l'encontre de l'agresseur, mélange de peur et d'instinct protecteur.

L'elfe sourit, les yeux dorés fixés sur l'animal, sans avoir peur.*

Pathétique.

*D'une main il fait apparaître un oiseau à l'apparence liquide, de l'autre un oiseau semblant constitué uniquement de végétaux. Sa magie a beau sembler être élémentaire, la magie noire pue à plein nez.*

*Elevân se passe une main sur le front, du genre "super qu'est ce qu'il a encore inventé !". De suite il réenchaine une autre question, pour focaliser l'attention sur du blabla plutôt que sur de la bastongue. *

Bien et qu'est ce que vous faites chez moi ?

*Il prend une posture détendu, qui cache a merveille ses muscles tendu, prés a s'active s'il le faut. Avec la tonne d'effluves de magie noir que le jeune homme utilise, il pense déjà ou il va partir déménager.*

*Mais l'elfe ne se concentre déjà plus sur Elevân. Ses yeux deviennent noir, il balance ses oiseaux sur la chimère, qui se retrouve balancée plus loin. A son contact les volatiles éclatent et disparaissent. L'elfe se redresse et se rapproche du loup qui se remet bien vite sur ses pattes mais qui tremble.*

Je vais vous bouger paresseux! voilà une attache trop précieuse il va falloir la supprimer.

*Son visage se fend en un rictus infecte presque aussi fou que le regard du lasar, très humain pourtant encore. Puis il s'arrête soudain, s'accroupit comme s'il était tout à coup compatissant. *

Pauvre enfant viens me voir. Tu ne mérites pas ça.

*Elevân ne va pas les laisser s'amuser sans lui encore longtemps. Il s'interpose entre la chimère et cet elfe qui ressemble de plus en plus a Rödschrek avec la peau clair, et fait flamber ses mains.*

Vous ne le toucherez point et disparaitrez comme vous êtes venu.

*Pour le moment aucune autre action. Il attend de voir ce qu'il va faire et se tiens près a le réexpédier.*

Tiens...

*Il se stoppe et se relève, prenant une position identique à celle d'Elevân.*

Allons allons, notre lignée entière est elle condamnée au néant? Est ce là tout ce que la Terre mère nous donne en récompense à nos générations de bons et loyaux services? Le néant et l'oubli, alors que nous l'avons protégée?

Vous devriez honte de parler ainsi à un roi! Gardes!

*Sortant des murs, des soldats tenant des bourreaux en laisse se postent de chaque côté de l'elfe sui sourit de nouveau, un sourire avide, mais un regard tristement vide.*

*Elevân a l'impression de nager en plein film, il est le grand méchant pyromane qui veut destituer ce roi de sa place élevé. L'elfe blond tourne la tête vers l'elfe noir endormit, se demandant s'il ne fait pas tout ça inconsciemment parce qu'il ne le supporte pas, ou alors ses souvenirs reviennent le hanter dans ce moment de solitude.
Il tape d'un pied de façon sec, et tout dans la pièce s'enflamme, commençant a chauffer toute la maison sérieusement... mais rien ne se consumera sauf avec sa volonté. Rapidement les gardes et les bourreaux s'enflamment, mais pas le roi. Il dit alors, devinant de qui il s'agit.*

Vous êtes déjà mort... il ne reste que votre fils assit sur ce canapé, de réellement vivant. C'est lui l'avenir, et il n'a pas besoin d'être troublé par vous.

Non... il fait parti du passé, il est déjà mort lui aussi après tout!

*L'elfe disparaît, tout comme ses gardes, l'elfe noir dans son coin est crispé et semble cauchemarder mais reste endormi, 'Taga quand à lui a repris la forme d'un enfant et s'est recroquevillé. Ce n'est pas à Elevân que les derniers mots de l'elfe avaient été prononcés. Tout était dirigé vers la chimère.*

*Elevân se relève rapidement, tenant toujours la chimère dans les bras. Il a peur qu'a présent il est des crises de somnambulisme alors il le suit sans trop le brusquer pour se "réveiller". Il s'informe de son état auprès de l'enfant.*

Qu'est ce qui lui arrive ? il dort encore ou il s'est réellement réveillé ?

*Il avance sa main et la pause derrière sa nuque pour voir ce qu'il a. Après ce furtif appelle de la jeune femme, tout redevient néant.*

*La chimère chuchote sans assurance qu'il est réveillé. Röd sursaute en sentant la main d'Elevân et se retourne rapidement vers lui les points serrés, comme s'il allait l'attaquer. Finalement il se calme au dernier moment.*

Ah Elevân... c'est juste vous... ça va.

*Il hausse un sourcil en voyant 'Taga dans les bras de l'elfe puis repart.*

*Quand l'elfe noir se retourne, Elevân tien plus fermement l'enfant et fait des yeux rond en entendant ce qu'il dit. Le pire est le "ça va" ! sortir ça alors qu'il était comateux et fiévreux il y a une seconde le fait allussiner. Aurait il eut un appelle de mère nature elle même pour le rebouster un peu ? Il l'attrape par l'épaule et regarde sa dégaine.*

Euh... qu'est ce que tu as ? tu m'envoies ton père a la maison et après tu veux t'enfuir sans me dire ou tu vas ?!... qu'est ce... non ça ne va pas.

*Il ne veut pas diriger ses pas, car après tout il fait ce qu'il veut de sa vie. Mais ce changement subite le met sur ses gardes. Il repose doucement la chimère au sol, en attendant sa réponse d'un ton grave et inquiet.*

*Il s'arrête de nouveau surpris, les bras ballants.*

Mon père est mort, je vous ai promis de ne pas invoquer d'esprits, et de toute manière je ne vois pas pourquoi j'appellerais un salopard pareil...

J'ai vu une boutique qui m'intéresse une fois, j'ai encore assez d'argent pour aller prendre un truc... j'y vais c'est tout... j'vois pas ce qu'il y a de mauvais.

*Et a présent il a envie de se faire une petite folie en s'achetant un objet ! Elevân ne peut s'empêcher de le regarder la bouche légèrement ouverte, et pense : et bien ça guérit vite le cœur d'un elfe noir. Il se redresse prestement et ébourifie la tignasse de l'enfant avant de se retourner et dire.*

Bien, surveille le Maïtaga... il doit nous couver quelque chose de bien étrange. A toute suite.

*Il retourne dans la maison en fessant un non de la tête dépité. Il ne risque pas de s'ennuyer avec lui dans la maison.*

*Les deux drows s'en vont, reviennent 3 bonnes heures plus tard. Dans sa main, Röd tient une longue lance en métal dans laquelle il aura mis tout ce qu'il lui restait d'économies. L'arme est simple, mais bien pensée et bien équilibrée. Il la pose dans le salon temporairement et s'asseoit, se prenant la tête à deux mains, restant un moment sans bouger, ni étrangement, éprouver le moindre sentiment.*

*'Taga reste à côté, attentif au moindre désir de son roi mais celui ci ne fait que se recoucher, replongeant dans sa létargie habituelle. Il pose juste une question à la chimère d'une voix étouffée.*

Où est ma jument?

*Elevân avait passé ses trois heure entre le téléphone, internet et les infos a la tv. Il voulait retrouver sa fille et il la retrouvera ! Alors quand l'elfe noir revient avec sa lance, il ne sait encore plus quoi dire... ce demandant pourquoi ce grand couteau était une aussi vive nécessité. Il répugne le port d'arme, et grimasse en la voyant sur la table. Sa jument devait être encore chez lui, et devait brouter dans les champs environnent. Il lui demande enfin, étrangement lasse et stressé de n'avoir que peut de nouveaux éléments sur la disparition du corps.*

Ta jument doit être chez toi... mais... je voudrais savoir a quoi va te servir cet engin de mort ?

*Pas de reproche dans sa voix, juste une totale incompréhension.*

*L'elfe noir ne se retourne pas pour parler. Il semble las aussi. Bien déprimé comme hier soir.*

Je sais pas pour le moment, c'est comme ça...

*Il ne rajoute rien, semble hésiter.*

Je rentrerais peut être, elle a besoin de moi...

*Le peut être signifie que quelque part il n'en a pas envie, même s'il n'est pas très satisfait d'être avec Elevân, rentrer chez lui signifie renouer avec son ancienne vie, tout décrocher en somme. Mais sa jument, comme sa lance sont un espoir. Avec de l'entrainement, il pourrait la libérer. La libérer d'où? pourquoi cette idée? elle est morte... il ferme les yeux, soupire.*

*Elevân sert aussi bien les dents que les poings : ainsi c'était ça ? sa folie l'a tellement atteins qu'il se persuade de pouvoir aller la rechercher. Mais a t'il l'intention d'aller la chercher dans le tréfonds de l'entre monde, la ou les âmes restent soit disant 48 jours avant de se réincarner, selon certain dires. Ou alors suivre une chimère... a t'il oublié qu'elle était morte.

Cette idée refait couler des larmes pour Elevân. Il n'a pas la force, pas la force pour deux de se relever et continuer pour le moment... alors il le laisse mais avoir dit ça est comme remuer le couteau dans cette plaie encore bien fraiche.*

Bien... du moment que ça te fait vivre...

*Il se détourne et va dans la cuisine se prendre un verre d'eau, abattu.*

*Elevân est assit sur une chaise, et malgré ses dont de télépathe, sa tristesse environnante cache toutes présence autour de lui. Il est la, a siroter sa tisane au herbes rouges, tout en regardant le temps qui se dégrade dehors. Il attend.. attend puis se décide enfin de se bouger, et au moment ou il allait laver sa tasse, il remarque l'elfe noir qui semble l'espionner comme ferait un gamin qui attend quelque chose. Ses yeux sont encore rouge mais il fait comme s'il n'avait pas pleuré... fort et gardant toujours son meilleur profil de grand maitre flamme. Tout bas il demande.*

Oui ? que veux tu ?

*L'elfe noir remarque très bien l'apparence d'Elevân et sent que sa question ne serait qu'égoïste. Arfel manque à tout le monde, il cherche de l'espoir là où il n'y en a pas et allait poser une question égoïste, une réponse qu'il attendait à laquelle Elevân n'avait jamais répondu correctement. Aussi il se ravise, manque même de dire qu'il ne veut rien. Il fait mine d'aller boire un verre d'eau aussi. Après tout il n'a encore rien mangé ni même rien bu de la journée, alors se verre est le bienvenu. Il change de sujet, mais ne fait que trouver quelque chose d'autre qui le tracasse.*

...
Vous avez dit avoir vu mon père... comment ça se fait? comment il était?

*Elevân lui répond tout en fessant son p'tit nettoyage, en prenant son temps.*

Plutôt grand comme un elfe blanc, la peau claire et tes yeux... je dirais même beaucoup de tes traits en plus dures. Tu étais en train de dormir quand c'est arrivé. Je pense que tu matérialise sans t'en rendre compte tes rêves... et j'espère sincèrement que la prochaine foi, tu ne ramènera pas une armé de mort vivant dans l'appart.

Il a fait apparaitre des oiseaux élémentaire. Comme tu m'avais dit que tes parents de base était des alchimistes, j'ai de suite fait le lien.