Il est temps d'y aller

*Le drow dormait à points fermés. Il s'était couché plus tard qu'Arfel, ayant passé sa nuit plongé dans les livres. Torse nu, ses cheveux détachés cachaient à peine les blessures qui parcouraient tout son corps. Lorsqu'enfin il sembla se réveille, l'air détendu changea du tout au tout. Il sursauta et se releva d'un coup. Il aurait surement plaqué au sol Luderik s'il ne l'avait pas reconnu avant. S'arrêtant d'ailleurs dans son mouvement, il se rassit, et attrapa rapidement une chemise au bout du lit pour se l'enfiler, cachant son cou et ses bras soigneusement.*

'Voulez quoi? c'est d'jà l'heure?

*Le drow soupire. Il sait que c'est le stress d'Arfel qui la fait réagir ainsi. Et le sien qu'il ne dissimule pas. Il essaie de se contenir un peu mieux et s'excuse un peu bêtement par la pensée. Au final il laisse tomber sa tartine terroriste et va rejoindre Arfel dans le salon et la prend dans ses bras. Il observe aussi avec un certain amusement le comportement de Luderik, qu'il voit tour à tour comme un gamin, et comme un archimage incontestable. Il se demande d'ailleurs comment deux comportements si éloignés peuvent bien cohabiter dans une même personne. Avec un léger sourire, il se laisse un peu aller. Passera, passera pas, il s'en fiche, la tentation est trop forte.*

Attention à votre mental, j'ai peur que ces choses soient trop difficiles à comprendre pour vous!^^

*Dans la cuisine la tartine terroriste fait encore des ravages, lorsqu'une petite main sortant de sous la table vient l'attraper pour la grignoter. Maïtaga ressort fier de lui d'ailleurs.*

Dis Sighild, j'peux avoir un chocolat s'il te plaît?

(je passe à la demande d'Arfel]

*Le drow emmena Arfel avec lui. Il l'aida à porter ses affaires, et redescendit avec elle sans un mot. Il était stressé et avait beaucoup de mal à se contenir.

Maïtaga ayant obtenu ce qu'il voulais (même si ce n'était pas de façon idéale), était redescendu et attendait lui aussi la suite des évènements.*

*Dehors, l'air s'alourdit tout à coup, et avant même qu'on ne devine que la dragonne est dans le coin, le le brouhaha continu de l'astral résonnant dans les oreille négro-elfiennes, se tait complètement.

Bien que présente dans le monde physique, Fura fait réagir l'astral, comme réagirait un banc de saumons autour d'un requin. Et cette bulle de néant est particulièrement impressionnante pour quiconque est relié à cette autre dimension. Elle a l'apparence d'une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normale. Un vieux jean large, un pull léger, des bandages au bras (pour se donner du style?) et des lunettes de soleil qui cachent bien son œil rouge.

Lorsqu'elle aperçoit Luderik, la tension monte encore. Elle s'approche des deux elfes noirs et les salue. Elle enlève un cours instants ses lunettes, sondant l'âme des deux inconnus avec son œil bestial. Comme elle le pressentait, l'âme du plus âgée est puissante. Elle pourrait calmer la bête dans le monde physique.*

Quelle âme... intéressante^^ ... vous portez d'ailleurs la marque d'Asriel.
C'est vous qui m'avez appelé? Où est Elevân?

*Elle ne s'embête pas en sous-entendus et en paroles de formes et de politesses. Préférant aller à l'essentiel, être sur le territoire négro-elfien ne l'enchante pas.*

*La dragonne monte directement à l'étage indiqué. Là encore elle ne s'embête pas en forme. Lorsqu'Arfel la salue, la tension se calme un peu. Même si l'astral est toujours aussi vide, elle enlève ses lunette et se permet un sourire chaleureux. Son regard vairon n'est pas aussi choquant qu'à l'accoutumée, cette expression la rendant bien différente. Elle prend Arfel dans ses bras, puis s'éloigne pour la regarder de haut en bas.*

Je suis heureuse de te voir, tu m'as manqué tu sais? Tu devrais passer à l'Aubergôbar de temps en temps, je
serais ravie de t'accueillir! Mais trêve de bavardages, j'ai beaucoup à faire et je vais avoir besoin de toi.

*Elle s'avance rapidement, saluant Sven au passage avec un sourire un peu moqueur, et rentre directement dans la chambre. Elle commence à examiner rapidement Elevân. Tout en s'affairant, elle lit aussi en Rödschrek qui fait le guet à côté. Sa présence n'est pas désirée, il rêve d'aider mais il ne sera qu'une gène s'il reste, son âme est dans un trop sale état pour que la bête ne le happe pas à la moindre perte de contrôle. Tout en commençant doucement à enlever tous les mécanismes présents autour d'Elevân, elle chantonne, l'hymne d'Aztark, tout doucement, de manière juste assez audible pour faire rager le drow. Ampathe, elle sait parfaitement que son peuple lui manque, il ne résistera pas au besoin de s'éloigner. Et la chose ne loupe pas. De rage il sort carrément du bâtiment. Un petit sourire se dessine de nouveau sur son visage.*

Gagné. Bon ça fait un problème de moins à s'occuper. 'T'inquiète pas Arfel, c'était pour son bien même si ça n'a pas l'air.

*Elle semble soucieuse, concentrée sur l'âme d'Elevân, il est en parfait sommeil, replié sur lui même. Une fois les machines enlevées, elle ouvre en grand la fenêtre de la chambre et tend le bras, comme pour capter le soleil.*

Je n'aime pas faire ça.

*Elle se retourne ensuite vers les inconnus.*

Vous tous, c'est quoi vos dons?