Un plouf dans la pataugeoire

# Au conservatoire ? Mais c'est pas possible, c'est là que je bosse ! Merde, ça a dû se passer pendant que j'étais pas là ! #

* Quand Hurle parle ainsi des elfes noirs, Sorwin serre les dents, plisse les yeux, et se lève, le corps tendu. *

Eh, t'es gentil, t'insultes pas mon peuple, ok ?

J'insulte pas, j'dis seulement que vous êtes spécialisé dans les trucs transparents qui font des ravages ! C'est tout !!! Prend pas la mouche, on a pas encore trouvé le coupable, et ça sera pas facile !

*Il arrête la machine et va se prendre un truc rapidement au distributeur. Il revient et bois en fessant du bruit le contenu en rajoutant.*

Calmos calmos

* Les paroles de Hurle le tendent encore plus. Il penche un peu la tête, en fronçant les sourcils, avec la mine contrariée de celui qui espère avoir mal compris. *

"Spécialisés dans les ravages" ?

* Sorwin sait bien d'où viennent les créatures en question, ironie du sort il s'agit bien à la base d'un elfe noir, mais les propos du semi-méca ne lui plaisent pas pour autant. *

*Hurle rectifie la chose en pointant son doigt vers le haut, les sourcils élevé.*

Non, je n'ai pas dit "Spécialisés dans les ravages", mais "qui font des ravages". Je me souvient de la foi ou l'un de vos magiciens avait fait un tour dans un cirque. Son truc ressemblait a des bulles en forme de papillons... ça avait fait un ravage auprès du publique !!! Les enfants criaient de joie. "Ravage" veut pas dire "carnage" mon vieux... faut il allez zeeen !

*Il balance la canette en un jet directement dans la poubelle et sautille deux foi, contant de voir le résultat.*

Oui oui, prends-moi pour un ...

* Sorwin utilisa une insulte de la langue elfe noir pour terminer sa phrase. *

J'ai surtout l'impression que tu arranges toujours tout à ta sauce hein ?

* Il se rassit sur sa machine, et ajouta en marmonnant tout bas : *

C'est facile d'être lâche...

*Hurle se met a rire en entendent la fin.*

Moi ? lâche... alors que tu ne connais rien de ma vie ! tu sais que c'est toi le p'tit rigolo la ?

*Hurle avait soudain une certaine noirceur dans ses dires, un dégout, une rage contenue avec difficulté. Oui bien souvent Hurle avait été lâche devant certaines situations, mais c'est aussi ce qui l'avait maintenu en vie ! sans ça il serait mort depuis longtemps. Dans son cas, il appelle plutôt ça de la patience, pour agir au bon moment, son but ultime passent avant sa conception de lui même.*

J'te laisse !

* Sorwin eut un sourire amer. *

Le clown peut finalement se montrer aigri hein ?

Ben c'est ça !

* Il rabattit les poids de la machine devant lui. *

Han ! Casse-toi !

*Hurle se regarde de la tête au pied, se demandant s'il a véritablement perdu la vue, et perçoit sont costumes... quelque peu... coloré. Quoi qu'il en soit, même s'il est du genre fuyard, il ne le fait pas avant d'avoir attiré les foudres contre lui. Piochant dans sa poche, il regarde avec admiration l'une de ses petites fioles bleu avec un sourire sadique, le reflet de Sorwin transparaissent en arrière fond au travers du verre. Lentement, il s'approche et lui dit.*

Que je me casse ?... O et puis non je ne te laisse pas, j'vais plutôt te "casser" les pieds. Tu sais... j'me dis que ta vie doit être bien vide pour que tu passe autant de temps a chouchouter tes mumuscles !

*Il a le doigt sur son truc pour passer en mode furtif si ça dégénère. Et de toute façon, ils sont dans un lieux publique avec du monde... alors il n'a pas a craindre de ce faire défenestrer sans qu'il y ai de lourdes conséquences pour l'elfe noir.*

T'a pas un manque a comblé comme ça ?! a moins que tu ne soi Narcisse ou le grand loup solitaire ?

* Sorwin se leva d'un bond quand il perçut ces auras étranges, oubliant complètement sa dispute avec Hurle, et regrettant amèrement d'avoir laissé son épée dans le vestiaire.
Il n'avait jamais affronté de bourreaux, mais il en avait croisé dans la forteresse de Nescromn, donc il présageait que ça allait mal finir...
L'histoire du lazarre lui revint immédiatement en tête, et dans un réflexe peut-être idiot, il plongea sur Hurle pour le coucher à terre, tout en criant : *

Planquez-vous !
Sortez vite !

*Hurle se met presque a crier comme une fille, d'une voix assez aigüe et vive. Il lui sort direct.*

EH OH ! CHU PAS TA PETITE COPINE !!! on plaque pas les gars a terre ça ne se fait pas !!!

*Voyant une ombre étrange, bizarrement il reprend son calme et dit.*

O et puis finalement je fais une exception aujourd'hui. Merci Sorwinet !

*Il se met sur le ventre et analyse rapidement la situation. Plus le moment de rire ! entre les fusils de Racon, Hurle adorais s'amuser a jouer le fou... mais la il ne connait pas son ennemi et semble particulièrement "agité". Tout bas il rajoute.*

Triple bouc des montages noires !!! Quand on parle du méchant loup, pourquoi il faut qu'il se ramène !!!

* Le cri aigüe de Hurle avait résonné douloureusement durant un instant dans les oreilles de Sorwin, mais il s'en était vite remis.
L'elfe noir, retrouvant soudainement son esprit guerrier, se releva d'un bond habile, tous ses sens en alerte pour se concentrer sur la localisation du bourreau qui était tout près d'eux.
A voix mi-basse, il dit à son compère : *

Pandragon... tu veux savoir pourquoi je "passe mon temps à chouchouter mes muscles" ?

POUR ÇA !

* D'un geste vif, il attrapa à deux mains une barre au bout de laquelle il y avait un haltère de vissé, et l'utilisa pour frapper violemment le bourreau. *

*Un autre cri se fi entendre, tout autant suraigüe que le premier : Pandragon avait maintenant le bras croisé sur la tête pour ne pas se recevoir un truc sur la tête. Une foi que Sorwin eut agit et voyant que finalement on pouvait faire mal aux méchants louloups... il se redresse, boit rapidement l'une de ses fioles en disant "a ma santé", et en jette une autre au sol. L'air se chargea d'une fumé fine et jaune : au premier abord rien a signaler, et ce qu'il venait de faire servait a rien. Alors grimpant sur l'une des machines de muscule, il dit a voix haute.*

Je me nome Hach' Pipeau ! et j'aurais tous votre peau ! j'me ferai un beau mentaux avec tiens !

*Sans plus attendre de jouer a la tête brulé. Il sort de ses poches des billes qu'il garde entre chacun de ses doigts... et s'élançant vers l'ennemi il cri.*

BANZAIIIIIIII !!!

*Il pivote, se retourne, roule au sol en envoyant ses billes contre les ombres, et la réaction avec la fumer les fait cramer de suite. Il reste tout de même a proximité du balèze.*

* Sorwin ne comprenait pas tout ce que faisait Hurle, mais en tout cas ça semblait marcher.
Lui continuait de faire valser son haltère sur toutes les têtes de bourreaux qu'il croisait, et en même temps il répondit à leur question : *

J'ai pas (boum!) d'frère ! (paf!)
Le mien (blartch!) est mort (platch!) y'a longtemps ! (klong!)

# Klong ? #

Qui veut le rejoindre ?

* Sorwin savait de qui ils parlaient en réalité, et par mesure de précaution il ferma son esprit aux éventuelles lectures de pensées.
Il se rapprocha d'Hurle, et lui dit à voix basse : *

Est-ce que tu discernes un chef de meute ?

*Hurle s'y connaissait bien en animaux. Pendant quelques années, il avait pris des leçons avec un elfe un peu Hermite, qui lui a appris les similitudes entre les réactions humaines et animal. Alors trouvé le mal dominent... le chef de ses ombres est presque un jeu d'enfant ! Sentant Sorwin se mettre non loin de lui, il lui refourgue dans la bouche une espèce de plante, et en prend aussi a sont tour. Il dit dans la volé.*

Mache ça ! C'est pour faciliter ta respiration au milieux de cette fumé !!! Oui il est a ta gauche la ou tu peux entendre des cris venant du couloir !!! FONCE MUSCLOR !!!

*Le klong fut un ekoï malheureux s'étant abrité au mauvais endroit au mauvais moment. Heureusement pour Sorwin, aucun témoin n'avait encore vu la scène, tous étaient trop occupés à survivre.

Les bourreaux entendirent parfaitement l'accord des deux protagonistes. De nouveaux rires se firent entendre plus fort, puis l'un d'entre eux, plus massif, accompagné d'un corbeau astral s'approcha, doucement. Leur demandant d'une voix plus grave :*

Quel chef voulez vous voir? moi, ou notre propre chef?
Dis nous où est le frère, et ta mort sera plus douce!

*Sur un signe de tête de l'animal, les bourreaux aux alentours stoppèrent leurs attaque, dressant un cercle d'une bonne trentaine de bourreaux autour d'Hurle et Sorwin.*

[ XXDD ! Pauvre ekoi ! ]


* Sorwin manqua de s'étouffer quand Hurle lui enfourna sans ménagement une plante dans le bec, mais il décida de lui faire confiance, et la mâcha. *

Beeeh, c'est amer ton truc !

* Mais ça avait effectivement l'avantage de lui remonter dans le nez, et de lui faire comme une bouffée d'air frais qui facilitait sa respiration.
C'est alors qu'il s'apprêtait à "foncer" que le fameux "chef" s'avança vers eux, et leur posa encore une fois la question du frère. Comme Sorwin ne tenait pas spécialement à affronter le lasard, il fit son choix assez rapidement. *

Je vais me contenter de toi pour le moment.

* Il se mit en garde, tenant bien sa barre d'haltère devant lui, prêt à combattre. Dans le même temps, comme il sentit la présence de nombreux bourreaux autour d'eux, il envoya une parole mentale à Hurle. Pas une injonction, juste un conseil stratégique. *

# Je te laisse t'occuper des petits, moi je me charge du gros ! #

QUOI ?!!!

*Sa bouche se tue juste après, étouffé par la consternation, de voir quel mission lui était attribué : des "petits" il devait y en avoir facile une dizaine !!! Mais Hurle ne se dégonfle pas pour autant ! il craques ses doigts et se met en mode whisper pour éviter de se faire repérer un max (les bourreaux ne peuvent pas le voir, mais j'penses qu'il peuvent définir sa position approximative)... tout en disant a son collège de misère.*

J'suis toujours la, t'inquiète pas.

*Il disparait, et commence a attacher avec ses boules pétantes, tout en bougeant un maximum, sautant et courant partout.*

Difficile de dire ce qui se passa ensuite. Tous les bourreaux chargèrent Hurle, certains passant bien plus près de lui que d'autres... Le jeu était fort dangereux, les bourreaux ne pouvaient voir hurle mais savaient la zone de déplacement du gus et leurs crocs et griffes l'éraflaient même parfois sans pour autant parvenir à le toucher. Ses gesticulations le sauvaient grandement. Sorwin pouvait sentir la masse de bourreaux se renforcer, il en venait de tous les coins. Puis des coups de feu, et des bruits de bataille. Deux woolds de combat particulièrement massifs avaient réussi à se détacher du lot et à survivre. Ils s'attaquaient à présent aux bourreaux proches d'eux. L'un avec une mitrailleuse lourde qui causait beaucoup de dégâts, l'autre avec deux longs sabres du désert.
Ce dernier attrapa hurle par le col et le recula d'un coup, lui empêchant ainsi d'être égorgé par une ombre plus maligne que les autres.
La machine portait un système de camouflage similaire à celui d'hurle et possédait également des détecteurs capable de localiser ce type de camouflage. Il lâcha de sa voix métallique.

Arrivée des renforts dans 5 minutes.

Mais au centre du cercle, jalousement gardé, le chef s'approchait lentement. Il n'était pas pressé et s'amusait grandement de la situation. Le corbeau volant autour de lui fonça vers Sorwin et tout changea. L'elfe noir voyait. Absolument tout ce qui se trouvait autour de lui lui était visible. Mais avec ces nouveautés (gênes ou atout?) une onde de douleur le traversa, et une vision particulièrement désagréable. Il était à cheval. En face son frère se faisait déchiqueter par des bourreaux. Il galopait à vive allure, mais il savait malgré tout ne pas pouvoir arriver à temps pour le sauver. Avec la douleur, l'incompréhension : les bourreaux étaient censés être de leur côté?

* Lorsque Sorwin retrouva la vue, ce fut un tel choc qu'il resta pétrifié un instant. S'ensuivit une forte douleur qui le fit tomber à genoux tandis qu'il réprimait un cri de surprise, puis une vision... une vision atroce...
Les traits de l'elfe noir se déformèrent sous l'effet de la peur et de la tristesse, il tendit la main vers son frère qui se faisait tuer, tout en prononçant son nom d'une voix chargée de désespoir. *

Elwin...

* Les bruits de mitraillettes le ramenèrent à la réalité. Non. Ce n'était pas son frère qu'il voyait. Il le savait pourtant. C'était le frère de Rödschrek... sonroi... et il allait se battre pour lui.
Sorwin releva la tête vers le chef des bourreaux, une expression de haine intense et de détermination sur le visage. Il fixa le grand bourreau et parla d'une voix basse et menaçante, entre ses dents. *

Non...
Vous ne m'aurez plus comme ça...
Ça ne marche plus...

* Puis il donna un grand coup en direction du "ventre" du chef bourreau, en hurlant : *

ÇA NE MARCHE PAS !

*Hurle, une foi chopé par l'une de ses confrère, envoie un remerciement par morse rapide a celui si, avec une petite diode sur sa veste. Il se met alors a se coller au mur, dans les endroits les plus illuminé. Sont problème est qu'il commence a manquer de munition... alors il teste autre chose en disant en message crypté au machines "fermer vaut oreilles si vous capter l'onde 4E-bZ". En faite c'est une fréquence que les animaux ne supportent pas... qui ne risque rien n'a rien, et comme ça ressemble a des loups, Hurle met sa fréquence de son a fond.*

#Et après je chante rien que pour vous !#

Le chef sauta, ricanant, prêt à tuer, puis la voix d'Hurle raisonna il attrapa le plafond et si engouffra en hurlant. Les animaux s'arrêtèrent comme sonnés. Plusieurs furent même déroutés. Certains encore semblèrent ne simplement rien entendre. Le bruit de la mitraillette lourde du plus gros woold de combat se fit entendre, mais le woold en question venait de se faire décapiter, il frappait dans le vide et s'affala finalement sur le sol. Son compagnon à sabres le vengea

A l'étage organiques, à l'étages, nous sommes plusieurs là haut!

La salle se vida soudain. Les cauchemards de Sorwin se calmèrent, mais le chef était toujours là dans le plafond.
Puis des bruits se firent entendre contre la porte non loin, celle ci vola en éclat suite à une explosion particulièrement dévastatrice. Intérieurement le chef woold fut heureux d'avoir changé de post de garde à temps. Le woold de combat se redressa, recevant des ordres de missions. Prêt il y a deux minutes à foncer à l'étage avec les rescapés il changea de stratégie et fonça sur d'autres bourreaux encore gênés par le jeu sonore d'Hurle.

Le premier Ekoï qui rentra perdit tout sens de l'orientation, ayant reçu les ordres d'Hurle via les modes de communication du woold de combat trop tard. Il étaient une vingtaines, à rentrer, frapper, détruire tous les animaux se trouvant dans les parrages. Les bourreaux se montrèrent alors particulièrement agressif envers certains en particulier qui se dirigeaient vers une salle plus au fond.

Le chef de meute attrapa le chef d'escadron Ekoï en sortant d'un mur, le décapita lui aussi et disparu dans le sol. D'autres bourreaux attrapèrent les nouveaux arrivant par les pieds, sortant leurs pattes du sol.

Hurle et Sorwin sentirent également ces choses les attraper de la même manière.

ps : si tu détecte ton bourreau avant avec ton aura, il est évident pr moi qu'tu l'évite, j'ai pris ça en compte^^

* Sorwin, qui ne comprenait bien évidemment pas le langage machinique, ne comprit pas pourquoi certains des bourreaux s'arrêtèrent soudainement.
Cependant, il en profita pour décalquer quelques autres têtes à coups d'haltères.
Quand le woold de combat proposa d'aller combattre à l'étage, Sorwin acquiesça, et profita du fait qu'il pouvait voir pour chercher l'escalier... Surtout que le chef qu'il était en train de combattre venait de disparaître par le plafond. *

Hé ! Reviens là tout de suite ! Espèce de lâche ! Notre duel !

* Il lâcha plusieurs jurons en langue elfe noir, tout en courant vers l'escalier.
Puis un grand bruit, et de nombreuses nouvelles voix : tout un escadron de renforts venait d'arriver.
Sorwin se retourna vers l'entrée, surpris. C'était en plus la première fois qu'il "voyait" vraiment à quoi ressemblaient des ekoïs. Déconcentré, il ne sentit pas un bourreau arriver de sous le sol pour lui attraper les pieds, et il tomba par terre sur le dos, juste devant l'escalier. *