Une impression de "déjà-vu"... [fini]

*Heureusement pour lui qu'Arfel n'a aucun don psychique, car même quelqu'un qui n'aurait pas lu son esprit, aurait sentie le genre de pensée qu'il avait eut. Se relevant plus lentement, prenant appui sur le banc, elle lui répond avec son petit sourire aux lèvres.*

Je me suis pris qu'un jeunot de quelques 70kg au moins, mais la grand mère n'est pas cassé^^ ! ça va t'inquiète pas, j'vais survivre...

*Et disant cela en se frottant le dos. Elle pose une main sur son épaule et le rassure.*

Allez c'est pas grave, on va juste dire que tu as eux terriblement peur de mes plantes, au point de tomber^^ !

70 kilos ! Quand même, je fais plus que ça !

* Se rendant compte que cette remarque pourrait ne pas passer comme positive, il précise : *

Et que du muscle ! ^^

Bon, si tu n'as rien c'est l'essentiel, c'est juste que je m'y attendais pas, eh dis donc, c'est pas très correct d'attaquer un... comment ils disent déjà ici ? Un han-di-ca-pé.

* Il décompose chaque syllabe du mot, comme si c'était un mot savant, ou complexe en tout cas.
Puis il se rassoit sur le banc. *

De toute façon, je ne suis pas un mage, en combat magique je ne pourrais pas rivaliser avec une élémentaliste telle que toi !

*Les yeux froncé et la mine renfrogner, elle se met a le regarder de la tête aux pieds, pensant a tas de muscle aussi lourd. Elle se met alors a le charrier comme il venait de faire.*

A oui... voyez vous ça ! tu as de sacré particularités tout de même pour un handicapé ! Et en plus tu abandonne, tu capitule devant mon "excellente" maitrise de la terre ! AH AH AH ! bien bien... et j'ai gagner quoi alors ? Le droit de...

*Arfel se rassoit, le visage tout d'un coup morose : ça la reprend comme ça... elle penses trop a Rödschrek et sa la casse dans son délire. Le sourire en moins, elle continue.*

Bon... eum... qu'importe ! tu... fais comment pour... pour voler comme ça ?

* Sorwin attendait avec un sourire qu'elle lui dise le prix à payer pour sa victoire, mais soudainement elle redevint toute triste, et toute sa joie retomba d'un coup. La rigolade n'aurait pas duré longtemps. Avait-elle encore pensé à Rödschrek ?
Il s'assit à côté d'elle, passant son bras dans son dos pour poser sa main sur son épaule, en signe de soutien et de réconfort, puis lui dit d'une voix douce : *

Hé ! Bah alors ?

* Il lui frotta doucement le dos, toujours en geste de réconfort, puis répondit simplement à sa question : *

Humm, c'est Aëra qui m'a laissé ce don avant de partir. Je lui avais demandé une récompense pour avoir tué le gros méchant nécroman... enfin... Nescromn quoi...

# Bravo Sorwin, parle donc de méchant nécroman, ça va beaucoup l'aider à ne plus penser à Rödschrek... #

*La jeune femme ne tilt même pas a l'expression "méchant nécroman", puisqu'elle a une vision tout autre de l'elfe noir, surtout maintenant il est cet être dont elle a besoin du soutien, de la présence pour être entière et se sentir bien. Arfel est aussi loin de se douter qu'il a reprit son sombre travail, et pense qu'il a tenu sa promesse malgré sont éloignement... un peu trop idéaliste en somme. La main de Sorwin dans le dos lui redonne un petit sourire.*

Oui... mais qu'est ce qui déclenche ça ? tu y penses et ça y est... tu voles ? Terra m'a donné la possibilité de faire pousser a volonté des plantes de toute sorte a grande vitesse... mais si je ne me concentre vraiment pas fortement et que je fasse les gestes pour, y'a rien qui se passe.

Oui, pour résumer c'est ça, j'y pense, et je vole.
Mais c'est un pouvoir que je maîtrise encore mal, ça me demande beaucoup de concentration et surtout beaucoup d'énergie... pour le moment je ne peux pas voler longtemps.
Comme je te l'ai dit, je ne suis pas un mage, je suis avant tout un guerrier... avec de fortes capacités psychiques.

* Sorwin sourit en pensant que les termes "guerrier" et "psychisme" sont plutôt incompatibles de base. En fin de compte, c'est grâce à son infirmité qu'il a pu obtenir ces capacités.
Tandis que sa main droite était toujours dans le dos d'Arfel, il passa sa main gauche sur sa hanche, car il commençait à sentir l'effet de la chute, et un beau bleu qui devait pousser. Il se rendit alors compte qu'il n'avait plus son épée. Oui ! Il la tenait quand il était "redescendu", et elle avait dû tomber quelque part. Il se dégagea d'Arfel pour se mettre à quatre pattes par terre, afin de chercher son épée en tâtant le sol. *

Et merde ! Est-ce que tu vois mon épée ? Elle a dû tomber avec moi...


[hrp : c'est une belle épée elfique, à la lame noire. ]

*Arfel sourit amusé : grand et fort, mais tout autant qu'une personne malgré ses dons, il a aussi ses défauts. Elle passe une main rapide dans son dos pour lui faire comprendre qu'elle va s'en occuper.*

T'inquiète pas grand guerrier je m'en charge !

*Elle le force a se rassoir et la trouve rapidement l'épée qui n'étais pas bien loin. Arfel se prend a admirer l'objet et l'ouvrage lui rappelle l'art elfique. Le lui rendant, elle s'exclame.*

Mais dit moi, tu te sert souvent de ce machin ?... c'est qui qui te l'a fait ? elle est splendide !!!

* "Grand guerrier"... Elle devait bien se moquer de lui, à le voir ainsi par terre à chercher son épée qui devait être tout près de lui. Il se rassoit sur le banc avec un sourire un peu amer. *

L'illusion se brise vite hein ?

* Puis elle retrouve l'épée, et lui rend en lui demandant qui lui avait fait. Du tac au tac il répond : *

Mon père.

* Il caresse le plat de la lame d'un air nostalgique, puis range l'épée dans son fourreau avant d'ajouter : *

Elle lui appartenait, c'est la seule chose que j'ai pu sauver...
Tu peux donc comprendre que j'y tienne... Merci de l'avoir retrouvée.

*C'est sans doute la première foi qu'elle l'entend parler de son père, cette personne aussi sauvagement tué que le sien. Arfel ne connait rien de ses parents, et avait juste gardé la lame qui avait transpercé Arfédon son père... un reste semblable a celui de Sorwin.*

Oui... je peux bien le comprendre...

*Pour elle pas d'illusion, Sorwin est Sorwin et elle le prend comme il est, sans préjugé vue qu'il ont en commun beaucoup de souvenirs similaire douloureux. Elle veut en savoir plus pourtant.*

Ton... ton père était forgeron ?

Oui, le meilleur forgeron de la région disait-on !
Il m'a d'ailleurs transmis sa passion, à une époque j'étais forgeron moi-même... Même s'il n'a guère eu le temps de tout m'enseigner, et que je n'ai pas vraiment pu mettre à profit son savoir-faire.

* Par réflexe, il porta de nouveau la main au fourreau de l'épée. *

Il l'avait forgée lorsqu'il avait su que ma mère attendait un enfant. Il voulait l'offrir à l'enfant quand il serait en âge de tenir une épée. Evidemment, il ne pouvait pas deviner que nous serions deux à sortir !

* Des jumeaux... Si ses parents lui manquaient, Sorwin ressentait surtout en lui le profond vide creusé par la perte de son frère.
Le sourire de Sorwin était nostalgique, mais il se crispa un peu quand il repensa à Elwin. *

*Arfel s'imagine la scène et en est touché... même si elle pense qu'une épée n'est pas vraiment le plus beau cadeau a offrir a un bébé, surtout ne sachant pas si c'est une fille ou un gars. Après cela dépend du contexte... c'est la plus belle chose que ce père était en capacité de faire, et sans doute que les temps était rude pour la survie en cette période. Tout bas elle lui dit en l'admirant, sachant le travail qu'il y a eux dessus.*

Elle est vraiment belle...

*Elle se penche légèrement sur l'objet et regarde Sorwin juste après. Elle ne veut pas parler de son frère, sachant ou du moins croyant que c'est ce qui l'avait fait partir de chez elle la dernière foi.*

Et... elle est toute noir. De quoi est elle faite ? je ne connais pas ce métal.

D'un métal qu'on ne trouvait que dans ma région de naissance, un métal spécifique aux elfes noirs donc.
Mais le nom exact, je l'ai oublié...
Ce que je peux te dire, c'est que même si l'arme n'a pas de capacité magique, la lame est incassable et très légère en même temps. C'est une arme très maniable, qui m'a servi de nombreuses fois, et qui ne s'est jamais usée. Une fidèle compagne...

Mes parents n'étaient pas magiciens. Ma mère savait faire quelques petits tours, mais nous étions surtout une famille de guerriers, et nous avons reçu cette éducation.
Dès qu'on a eu l'âge de marcher, on nous a mis une épée dans la main, enfin une dague à l'époque, adaptée à notre taille.

* C'était la première fois que Sorwin reparlait de son enfance, autrement que pour évoquer le drame familial. Il fallait qu'il soit vraiment en confiance avec la demi-elfe pour dévoiler ainsi son passé. *

*Elle l'écoute avec attention, n'aillant jamais entendu parlé de cela auparavant. Sachant que Rödschrek était le prince a l'époque du royaume des elfes noirs, elle s'imagine dans quel condition similaire il aurait pu vivre pour que le port d'arme soit presque une nécessité. Elle aussi aimerait bien lui faire partager ses souvenirs de ses parents disparu, mais son jeune age n'en a gardé presque aucune trace. Un peu dans ses pensées, elle se force a se souvenir et lui dit.*

Tu les a encore en mémoire, ce doit être dure, mais tu peux au moins leur donner un visage et les faire exister encore par la même... ça du... ça du être terrible...

*Elle fait une légère pause et continue plus bas.*

Moi des miens je ne vois que la mort...plus de visage pour ma mère... juste un corps inerte... et mon père... une lame planté dans le foi...

*Elle en a un frison de terreur et se redresse en souriant un peu.*

Mais j'ai... j'ai fait une croix sur tout ça en venant ici, je ne veux pas revivre encore le passé ! bon... tu...

*Au même moment sa pierre téléphonique ce met a vibrer.*

Excuse moi, mon père m'appelle...

* Sorwin s'apprêtait à lui répondre quand elle lui expliqua que son père l'appelait. *

Ton père ?

* Il mit un moment avant de tilter. *

Ah, Elevân !
Tu lui passeras le bonjour de ma part !
Je ne l'ai pas encore revu depuis Avelis.

* Il eut un sourire, en pensant à cet elfe qu'il avait bien failli tuer, alors qu'en fin de compte, c'est lui qui l'avait aidé... et c'était aussi grâce à lui en quelque sorte s'il était allé parler à Arfel ce jour-là sur la plage... Oui, il avait des raisons de lui être reconnaissant. *

*Elle lui donne un petit sourire et dit un grand oui de la tête. Mais au fur et a mesure de la conversation avec son père, son visage se décompose totalement. Sorwin la voit passer du sourire au larme en quelques minutes. L'appelle fini, ses yeux restant fixé devant elle, comme complètement perdu. Se réveillant d'un seul coup, elle prend furtivement la main de Sorwin et lui dit.*

Il... il arrivé un... un... un malheur... il faut... il faut que j'aille chez Rödschrek !!! son... Maïtaga doit y être !!!

*Elle en tremble et a du mal a se contenir.*

* Le visage de Sorwin se décomposa également, surtout qu'il ressentit très fortement la détresse d'Arfel. Il serra la main de la demi-elfe. *

D'accord, je vais venir avec toi...
Ah non, mince, je dois aller bosser...

* Il laissa échapper un juron elfique, et ajouta : *

Si j'y vais pas, je perds ma place, je peux pas me le permettre...
Bon, qu'est-ce qui s'est passé ?

* Exceptionnellement, il décida d'user de son pouvoir de télépathie pour pouvoir lire dans l'esprit d'Arfel ce qu'elle savait de ce malheur, au cas où elle ne veuille pas (ou ne puisse pas) lui expliquer. *

*Secouant la tête elle lui dit.*

Il faut pas alors... il faut pas perdre ton travail... jem...

*Elevân lui a juste dit de trouver Maïtaga qui devait sans doute être resté chez lui, et que Rödschrek avait été amené tôt a l'hôpital, ne lui précisant rien sur son état, a par qu'il n'ai pas en grave danger. Elle repense alors au malaise qu'elle avait eux au même moment, tôt chez elle. Se mordant la lèvre, elle se redresse pour faire face a cette situation : c'est encore dans d'étrange situation qu'ils allaient se revoir. Arfel sèche ses larmes et regarde avec plus de courage Sorwin.*

Rödschrek a eux un accident... il est a l'hôpital en se moment même, et Maïtaga est seul... je vais aller le chercher. Mais ne t'inquiète pas...ça va aller... ça va... aller...

* Comme il était en lecture télépathique, Sorwin entendit les pensées d'Arfel sur son malaise lors de l'accident de Rödschrek. Ils étaient donc tant liés que cela ? Ce ne serait donc pas une simple potion ou de l'éloignement qui permettrait de briser leur amour. Non, il fallait qu'ils se retrouvent. *

D'accord...
Alors vas-y. Je passerais le voir après le boulot.
Va le retrouver, il a sûrement besoin de toi, et après tout c'est peut-être l'occasion pour vous de discuter.

* Il lui fit un baiser tendre sur la joue, avant d'ajouter presque à mi-voix avec un sourire doux : *

Va le rejoindre.

Oui...

*C'est un "oui" absent, car sont esprit est déjà a coté du mal en point a cause de sa grande inquiétude. Puis le baisé de Sorwin la ramène ici, alors qu'elle commençait a se ronger les ongles. Elle était a présent très anxieuse de le revoir, l'estomac douloureux et les muscles tendu. Un autre "oui" plus affirmatif mais lasse arrive ensuite. Pour son au revoir, elle le sert fort dans ses bras, et par en marchant vite... qui devient plutôt un pas de course assez rapidement, direction le premier téléporteur pour aller voir déjà comment va l'enfant, et ensuite l'amener a l'hôpital.*