par Svenhyr Zohokan Mer 11 Juil - 17:18
*Sven leva son verre, et le lâcha soudainement.
Ce qui suivit se passa particulièrement vite.
L'apparence de Sven sembla changer d'un seul coup, mais Rödschrek eut malheureusement bien peu l'occasion de l'observer. Malgré sa barrière, il put sentir une violente douleur lui saisir les côtes, le plexus, les omoplates, et enfin la mâchoire.
Sans qu'il ait la moindre opportunité de réaction, le drow fut projeté avec une violence inouïe contre le mur opposé, et ce n'est que sa forte constitution qui lui évita d'être écrasé sous la pression.
C'est à peu près à cet instant qu'il eut le loisir de s'apercevoir que toute magie avait quitté son corps.
Un bruit de glaçons se fit entendre. Svenhyr avait rattrapé le verre avant qu'il ne touche le sol. Enfin, s'il s'agissait bien de lui.
Une sorte de fumée noire très épaisse semblait couler de lui à la façon de la vapeur autour de la vapeur d'azote liquide, couvrant le sol selon les courant chaud qu'il croisait. Svenhyr, pour sa part, avait les cheveux parfaitement noirs. De grosses cernes s'étaient dessinées sous ses yeux, et deux cicatrices, désormais bien visibles, semblaient descendre du coin de ses yeux jusque son menton, formant une longue traînée noire ressemblant à du sang coagulé.
Le regard de Sven était dur, et il ne souriait plus du tout. Il émanait de lui un froid glacial, bien plus froid que la neige au dehors.
Il termina son verre d'une gorgée, glaçons compris, sans broncher, et le posa sur le comptoir avec une telle force qu'il vola en éclats. Sa voix était dure, inquisitrice, et sa présence même semblait s'imposer dans toute la pièce.*
Tu apprendras que je ne supporte pas que l'on touche à mon intégrité, que ce soit mon corps, mon esprit, ou autre chose. Je te laisse vingt secondes pour me donner une explication construite et valable si tu ne veux pas que je finisse ce que je viens de commencer.
*A présent qu'il n'était plus en contact avec lui, Rödschrek pouvait sentir de nouveau la magie en lui, comme s'il ne s'était rien passé. La douleur des coups reçus, en revanches, étaient bien présents, et autant dire que respirer ne devait pas être de la tarte.*