Soigner ce corps mourant

*Impossible de se rendormir avec le tintamarre que l'infirmière a fait, elle se lève et se rapproche de l'elfe noir. L'entourant d'un bras, elle lui susurre a l'oreille, d'une voix rauque encore pâteuse.*

Hum... c'est que tu sais y faire avec les jacasses. Merci de m'avoir trouvé un alibi et prendre a ma place... j'étais incapable de rentrer. Je crois que je vais me doper au vitamines sinon je ne vais pas faire long feu a ce boulot. J'essaierais de venir tout les soir si possible. J'espère que tu ne va pas trop t'ennuyer. Et si tu es sage... je te rapporterais des croisant ce soir^^...

*Il lui reste encore une petite heure avant d'aller au boulot, alors elle en profite pour prendre son temps et cacher son visage dans le coup de l'elfe a moitié endormit. Au bout d'un moment elle lui dit.*

Tu... tu sais a propos de l'affiche... j'ai réfléchie.

*L'elfe noir la serre doucement, un peu déçu de devoir la voir moins, décidément ces prochains jours vont être difficiles et la sortie ne s'offre toujours pas à lui. Et puis elle parle de l'affiche. Sur le coup il se raidit comme un bloc de pierre, et met toute les volontés du monde pour arriver à se calmer.*

D'accord... alors?

J'en ai parlé au boulot avec l'une de mes collègues. La discussion a dérivé sur ce point sans même que je m'en rende compte. Elle m'a dit que c'est une pratique répandu chez les humaines, et que s'était sans risque de santé... et sans accoutumance. Si... si tu n'es par prés... c'est sans doute un bon moyen... pour éviter d'avoir un enfant... mais je...

*Elle fait une petite pause et reprend plus bas.*

Je ne comprends pas ce que tu as dit l'autre foi... une date d'or... alors que la première foi ou le sujet était venu tu... j'ai vue dans ton regard le dégout pour les enfants... pourquoi cette ouverture ? je ne comprends pas...

Bah... je sais pas... Elevân.... Elevân m'a pris à part plusieurs fois, car... car il savait qu'on était peut être allés un peu plus loin que ce qu'il pensait. Alors il m'a dit de penser à l'enfant qui pourrait apparaître.

Mais...

*Il se stoppa, cherchant ses mots, tentant de faire du tri dans ses ressentiments.*

Eh bien... j'avais peur de... j'ai eu peur de...
Je...

*Il s'humidifia les lèvres.*

J'avais mal... enfin... je... j'ai été élevé par des morts, et me dire que...

j'suis désolé... je voulais pas lui faire mal comme on m'a fait mal.

Et puis j'y ai beaucoup beaucoup repensé et je me suis dit que ça pouvait être agréable malgré tout d'avoir un bébé, mais...

mais ça reste...

euh...

J'aimerais bien quand je serais prêt qu'on marque cette date, comme quelque chose qui va changer notre vie, qui va nous faire rentrer pleinement dans... enfin moi en tout cas dans votre... enfin je voyais ça comme quelque chose d'important...

*Elle sentait a plein nez qu'il y avait de l'Elevân dans le coin. Elle se met un peu a rougir, et utilise leur lien pour mieux comprendre ses explications décousues. Il avait peur d'être un mauvais père, et voyait en cet enfant son dernier pas d'entrée en terre des vivants, l'ultime chose qui lui es encore impossible.
La jeune femme lui caresse les cheveux et répond.*

Je... je crois comprendre. Oui c'est... je comprend pourquoi c'est important pour toi. Pour moi aussi ça l'ai... ce n'est pas... quelque chose a prendre a la légère. Hehe... et puis ressembler a une grosse outre pendant douze ou neuf mois c'est pas pour le moment au gout du jour...

*Elle s'amuse ensuite a le chatouiller un peu, ça lui manquait de sortir des débilité pendant des moments sérieux. Elle fini par un tendre baissé.*

*Le drow ricane, plus pour évacuer le stress que parce que l'image l'amuse. Il reste réellement soulagé qu'Arfel puisse le comprendre sans qu'il ait besoin de longuement s'expliquer. Le phénomène est assez rare à cause de leurs horizons, mais on peut dire qu'elle a misé juste pour une fois. Il la repousse quand elle le chatouille, y allant à son tour à jouer entre ses côtes.*

ça c'est interdit!
Mais... oui je préfèrerais avoir le temps de choisir. Et si j'y avais pensé, c'est parce que je me disais que ce serait bien pour toi aussi de pouvoir choisir. Peut être que tu te sens prête, mais, s'accorder ce serait bien.

Sans pour autant se restreindre ...

*Il lâcha un léger sourire ne cachant pas ses envies et ses pensées à ce niveau.*

*Elle lui sourit tendrement au début, il pensait a elle aussi, car il est vrai que si un bébé débarquait dans leur vies sans prévenir, après tout ce serait surtout elle qui serait dans une mauvaise posture.... ce serait elle qui devrait le porter et subir toutes les modifications lourdes de son corps. Alors qu'il y ai aussi pensée pour lui laisser le choix du moment lui fait d'autant plus comprendre de prendre cette pilule.

Mais elle ne s'attendait pas du tout au final. Son sourire un peu intéressé, ses paroles sous-entendu, la fond rougir brutalement et se redresser. Il s'étaient uni physiquement qu'une seule foi, mais il semblait déjà dépendent. Après tout se dit elle, c'est une preuve qu'il t'aime... mais quelque chose en elle la rendait vraiment mal alaise. Elle lui renvoie un sourire cette foi bien crispé, sans le vouloir. Toutes ses choses sont encore trop nouvelles, ses changements lui font tourner la tête et lui fond perdre ses repères. Avec une voix presque étranglé, elle lui dit.*

Non, je... je ne suis pas prête... je... je ne peux pas en avoir sans savoir comment m'en occuper... *gloups*

*Puis elle tâtonne le terrain. Ils n'avaient pas reparlé de leur union, la chose était passé comme si elle était habituel. Sa voix devient plus trouble et plus basse.*

Hum... tu... se... restreindre... a... alors tu... ça... ça avait été.... ? #Pourtant tu étais allé fumer...#

*La elle devient rouge écrevisse et se relève se sentant bête de poser une question pareille, alors qu'elle pouvait paraitre toute anodine. Elle se relève et lui dit.*

Eheh non j'ai rien dit... Umh... il... je tiendrais vraiment de ton coté que tu repense a ce que je t'avais dit sur l'union à l'elfienne.... porter ton nom et surtout pouvoir le porter dignement devant tous serait un honneur pour moi...

*De suite, timide et pensante, elle baisse le regard et tripote un morceau de tissu.*

*Le drow se rapproche, lui redresse le menton plongeant ses yeux dans les émeraudes de sa compagne.*

J'vais d'abord reprendre ta première question si tu veux bien. Je pense que rien qu'à ce que je ressens en ce moment tu peux te douter de... ce que... je ressens en y repensant... pas besoin de faire un dessin. Mais si toi ça t'as gêné ou si ça te gêne d'en parler, je ne le mentionnerais plus.

Et pour ce qui est de porter mon nom...

#Arfel Nakaam... Nakaam???!!!#

Wah... euh euh...

*Il reste la bouche à moitié ouverte, comme s'il avait bugué se rendant tout à coup compte de l'impact de la chose. Il avait toujours répugné ce nom, alors se dire que quelqu'un d'autre voulait le porter, se rapprocher de lui à ce point le laissait sans voix, incapable de vraiment savoir quoi faire une fois de plus*

*Gêné de parler de ses choses. Sans doute oui pour le moment, s'était un si étrange échange que ça la laisse encore perplexe malgré qu'elle est apprécié tout autant que lui. Ses mots lui redonne l'appui et le petit bout de confiance qui lui manquait. Et de voir que sa question le laisse aussi perplexe, la fait rire a présent. Elle lui referme la bouche tout sourire et dit.*

Oui Arfel Nakaam... ça sonne autrement qu'Arfel Alcali, mais c'est ton nom que je veux porter si tu devient mon élu au yeux des autres. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est... comme un nouveau pas vers toi.
Cela est il si moche que ça te laisse sans voix ?

*Plusieurs fois l'elfe noir ouvre et ferme la bouche sans que rien ne sorte;*

Bah, bah, bah, bah...

je... j'en... j'sais pas!

Enfin j'veux dire, que c'est la première fois que... enfin heureusement d'un certain point de vue, mais enfin...
t'le trouve beau ce nom?

Euum... et bien j'trouve que Arfel Naka -aaameuh ça sonne bien avec le A de Arfel...

*Elle se rapproche et joue avec son nez contre le sien.*

Mais non idiot ! Si je vie avec toi, je veux partager tout avec toi... aussi bien tes sentiments que ton nom typique d'elfe noir. Je sais que cela implique plus, car le nom d'une famille reflète son identité toute entière. Je ne peux pas dire que je sois "fière" d'être une Nakamm en temps que manipulatrice de la mort, car ce n'est pas le cas... Mais je serais fière d'être une Nakaam a tes coté, et être la quoi qu'il arrive... et être aussi proche de toi qu'un membre de ta famille puisse l'être...

*Elle ne savait pas trop comment il va prendre cette dernière phrase, vue que ses parents n'ont jamais été un exemple a ses yeux, mais elle veut lui faire comprendre mieux le mot "famille" et ce qu'il symbolise pour elle.*

*Ses dires l'affectent particulièrement et durant à peine une seconde son visage exprime la tristesse. Pas à cause de ce que représentait sa famille pour lui, mais plutôt à cause de ce qu'il aurait aimé avoir en regardant les autres et qui lui a plu. Il soupire, moyen d'expulser ça puis acquiesce.*

Alors... je ne veux pas que tu portes ce nom en pensant au nécromant que je suis. A l'origine, mes parents... étaient... et sont restés des disciples de la nature, des alchimistes. J'aimerai... que tu vois ce côté d'eux s'il te plaît. Nakaam c'est pas la Mort. ça l'est devenu par la suite, parce qu'ils sont devenus fous, mais c'est pas la Mort, c'est ... c'est la Vie comme toi. C'est bête... dans mon langage natale, en fait... Rödschrek, ça peut vouloir dire peur de la vie. Je crois que c'est vrai en fait...

J'aimerai... j'aimerai pouvoir voir mes parents comme on parlait d'eux. Même si je me mens, j'aimerai les voir comme ça.

*D'une voix douce elle lui dit.*

Vois les ainsi alors... car ce qui a causé leur folie n'était pas de leur faute. Si alors vraiment tes parents respectait la vie comme je la respecte, je suis d'autant plus fière de vouloir porter ton nom. Hehe... et quant a ton nom, en te le donnant ta mère a du voir ton avenir. Je veux être ton remède, je veux t'aider a marcher sans avoir cette peur...

*Elle se détend un peu et lui raconte.*

Tiens en parlent de ça... tu savais que les noms des enfants de mon peuple ne sont que rarement donné au hasard ? En mettant au monde, les mères peuvent voir un bout de l'avenir de leur enfant, et elle les nomment en fonction. C'est peut être aussi de même chez toi ?

Pas... leur faute? tu sais ce qui s'est passé j'ai l'impression.
J'aimerai savoir, mais je préfère te faire confiance. Tu me diras sans doute lorsque je pourrais savoir.

Oui... oui c'est comme ça aussi... les deux parents peuvent voir, et les êtres liés aussi. C'est pour ça que j'ai appelé ma chimère Maïtaga. Car ça veut dire espoir.

*Il sourit plutôt fier de pouvoir partager ce petit quelque chose qui lui est propre, ce petit quelque chose de positif, qu'il n'a jamais raconté à personne.*

Je me demande lorsqu'on aura un enfant ce qui l'attend. J'espère que ce sera quelque chose de positif...

*Oui elle savait, en recollant les morceaux dont son père lui a fait par. Mais lui dire aujourd'hui, alors qu'il est encore dans son lit d'hôpital, n'est pas de plus meilleur. Il patientera encore un peu avant de savoir. Puis elle apprend que cette coutume est la même que chez Rödschrek. Émerveillé, elle lui donne un largue sourire en apparemment la signification de "Maïtaga"... qui porte également bien son prénom. Mais encore la, le final l'étonne : pour quelqu'un qui n'est pas près et qui "détestait" il y a peut les mômes, il se pose beaucoup de question a propos de ce future petit être.
Elle lui prend une mèche de cheveux et joue avec en lui disant.*

Oh et bien, avec les parents qu'il a, il ne peut qu'avoir un destin exceptionnel le petit... un peu d'elfe noir combatif, d'elfe blanc élégant et d'humain explosif... il ou elle aura tout pour plaire ! hehe...

*Après tout pourquoi ne pas y penser ? La jeune femme se met a rêvasser, a ce qu'il pourrait resembler. Arfel voit un beau petit garçon au yeux vert et a la peau bleu ciel jouer avec Maïtaga... dernier née des descendent Nakaam... branche que l'ont croyait brisé a jamais. Ou alors une adorable petite fille au cheveux qui ondule comme sa mère petite, mais noir de geai comme ceux de son père. La semi elfe se met a rire dans son coin, voyant toute ses choses remplie de bonheur.

Un point viens tout de même assombrir cette vision de descendance : et si sa partie elfe l'empêchait d'en avoir ? Elle étouffe cette idée et lui sourit.*

Cet enfant aura un beau nom... j'en suis certaine.

Oui...

*Encore un sourire, mais un sourire crispé, comme à son habitude l'elfe noir a peur et pour une fois en raison d'une chose qu'il est sans doute le seul à savoir.*

ça... ça sera un beau nom. Je suis désolé de t'embêter avec ça, mais ça me travaille un peu...

Alors... bientôt il faudra dire Arfel Nakaam.
Mais... tu n'es pas triste de perdre ton nom? c'est un gros sacrifice, et en même temps je suis flatté...

*Il y a quelque chose d'indescriptible dans ses yeux, comme une sorte d'impatience enfantine, ou une grande joie pétillante. Oui bientôt elle voudrait porter son nom, et alors qu'il lui pause sa question, sa réponse est dite comme une évidence.*

Non... tu sais chez le peuple qui m'a élevé, changer de nom est récurent. Mon nom m'a été donné quand pour faire écho au pouvoirs que j'ai, puisque "Alcali" veut dire littéralement "puissance qui vient des calis"... les calis sont le peuple du soleil, les humains.
Ils trouvaient étrange qu'une humaine soit doté de tel pouvoir... mais mon coté elfique découvert bien après leur en a donné la raison.

Les noms changent comme le temps... j'étais Arfel la jeune fille élevé par les elfes, aux pouvoirs d'elfe et a la face d'humaine... Et a présent que je vais vivre avec toi, je serais Arfel la Nakaam, toujours la même, mais a présent mon statu aura évolué pour être ta compagne.

Je vois...

*L'assurance et la hâte d'Arfel le mettaient de plus en plus mal à l'aise. En effet le drow prêtait autant attention à l'astral qu'au monde physique et l'astral avait autant ses règles que le monde physique. Arfel voulait prendre le nom d'une créature très connue dans l'astral. Il se mordit la lèvre, se disant qu'il aurait bien voulu en parler avec Elevân, tout simplement car il ne savait pas quoi faire, et ne se voyait pas annoncer à Arfel que porter son nom changerait sa rune coeur, et lui donnerait le don comme lui de voir ou d'entendre l'astral. Après réflexion, il fini par se dire qu'il ne se voyait pas le dire à Elevân non plus.

Mais il ne pouvait pas dire non à Arfel, car ceci était important pour elle déjà, tout autant que pour lui. Car il le voulait aussi.*

ça va être compliqué...

*Il baissa les oreilles, tout à coup comme abattu.*

Je... je serais flatté que tu prennes mon nom, vraiment. Mais... je ne sais pas si c'est un choix judicieux que d'endosser... euh... ce nom a aussi des responsabilités, je... je ne veux pas que tu sois obligée de les endosser, je ne veux pas que cela devienne une malédiction.

Remarque... notre union sera certainement une union elfienne, alors les lois de mon peuple ne prendront peut être pas effet.

*Arfel sent qu'il y a anguille sous roche. Elle lui remonte une oreille en une caresse, le visage soucieux : porter un nom pour elle est comme le nom que l'on donne a une pomme ou a n'importe quoi... c'est ce qui le représente. Mais elle n'avait pas pensé qu'un nom pouvait aussi comporter une fonction... et là la fonction de son cher et tendre dans ce qu'elle ne connait pas et le terrorise, l'astrale, est plus qu'important.*

Une... une malédiction ?

*Elle sent une certaine crainte. Jusque la, elle avait vécu avec lui et pas un seul esprit n'était venu voir Röd pour la "fonction de son nom". Sans doute parce qu'il la protégeait de ce qui pouvait la faire mourir. Seulement sans la marque noir, même si sont sa pensée par rapport a sa n'a pas changé, l'elfe noir ne craindra plus pour sa vie s'il y en a un qui se pointe.
Trop dans sa lancé, elle n'a pas calculé le fossé qu'il y a en dessous d'elle.*

*C'est à ce moment que la chimère montre signe de vie. 'Taga s'approche, le visage plutôt dur et entretient une coutre conversation avec son roi, qui tourne à la dispute. Rödschrek semble avoir le dernier mot, et un "Maïtaga Manak" rageux vient tourner court à la discussion.

La chimère fini par acquiescer, l'elfe noir explique alors.*

Je te l'ai déjà dit, je suis né pour tuer, et envoyer dans le monde des morts, c'est ma tâche à moi plus que tout autre, car j'ai porté la blood hell, la lance de sang, car j'ai été formé à ça, car les esprits m'ont choisi pour me donner le don de couper les fils de vie, et aussi car je suis un des rares à avoir vu les harpies du monde du dessous, à pouvoir leur parler sans laisser de droits de passage.

Ce monde tu le hais comme j'aime le monde physique, mais c'est ce qui m'a permis de survivre. Même si je le voulais je ne pourrais pas le quitter. Car je l'aime mais aussi car je leur doit autant que ce qu'ils me doivent. A l'origine nous pensions tous que je finirais ma vie seul, et que jamais je ne pourrais être accepté par le monde vivant, à cause de mon rôle, de ma nature, de la répugnance des autres malgré les efforts de Jetamio pour m'apprendre à vous parler et à me comporter avec vous sans violence.

Peut être que cela n'arrivera jamais. Mais il est possible qu'un jour la société de l'astral veuille prendre contact avec toi, car tu auras mon nom. Car si je t'ai choisi c'est que tu es très spéciale, et ils voudront savoir pourquoi. Ils voudront même certainement te tester.

Mais, tu dois savoir que jamais ils ne te nuiront, tu seras comme moi, une élue. Mais je ne veux pas que tu sois confrontée à eux. Tu as trop peur, tu les hais trop. La seule créature de ce monde que tu aies réussi à approcher jusqu'à présent est 'Taga. C'est la preuve que tu pourrais peut être t'y adapter, mais te conaissant pour toi ce sera équivalent à une malédiction.

Peut être aussi que si nous nous unissons comme des elfes, alors l'astral s'éloignera de moi complètement, l'inverse est possible aussi, je perdrais alors tous mes pouvoirs et ne pourrais jamais leur reparler. Et je t'avoue que cette perspective m'effraie tout autant.

Mais si celà devait se produire, que des esprits viendraient à toi, j'aimerais avant de former en douceur. C'est pour ça, avant que tu ne partes en courrant, juste te montrer l'envers de la lune, que tu vois la partie vitale du monde. Que tu puisse voir que le cycle que tu apprends en temps qu'elfe est la suite du cycle des elfes noirs. Lune et soleil, jour et nuit, c'est opposé mais ça va e,nsemble, et si on arrive à prêter attention et respect aux deux, alors, ils deviennent des gardiens et non des ennemis.

...

*La jeune femme se met a pâlir et trembler comme si elle n'étais qu'un pauvre petit agneau devant un grand loup noir. Cette peur est viscérale, incontrôlable... Rödschrek avait peur de l'enfermement sous forme de claustrophobie aiguë, et bien pour Arfel c'est la même chose par rapport a ce que lui explique son drow.

Elle avait regardé leur dispute avec une certaine anxiété, mais le final ne l'aide pas beaucoup. Seul lot de consolation, est qu'au moins il a été honnête avec elle ne lui a pas épargner les détails des modalités. C'est une main fragile qui s'approche vers son visage, et le touche chaleureusement, quand elle lui dit tout bas, incapable de le croire agrémenté d'une larme.*

Non... tu n'es pas née pour tuer... on t'y a forcé a le croire... cela ne se peut...

*Elle ne comprenait pas non plus ce qu'elle avait de si spécial. Elle était une vivante comme tout les autres, avec peut être quelques pouvoir en plus par rapport au simples mortel, mais rien d'extraordinaire. Puis elle regarde rapidement la chimère, comme terrifié pour la première foi de sa réelle nature. Sans doute se cachait elle trop souvent les yeux pour ne pas avoir peur, mais dès que son regard s'ouvre un peu a l'aide de son compagnon, le vide en dessous devient infini.
Partir en courant ? c'est ce qu'elle se disait de faire a tue tête, mais son corps lui est comme paralysé.*

*L'elfe noir ouvre la bouche pour reprendre mais la chimère pose une main sur son épaule pour l'arrêter.*

Il faut lui laisser du temps mon roi...

*L'elfe noir baisse de nouveau tête et oreille, évitant le regard d'Arfel.*

Je suis désolé...
J'aimerai que ce soit différent je te jures.

*Une grosse boule se formait dans sa gorge, et rendait sa voix étrangement triste. Ainsi donc vivrait elle dans la peur permanente qu'un esprit l'agresse ? Ne voulant pas souffrir inutilement par la pensé, elle referme ce chapitre et veut passez a autre chose... fuir en somme. Elle se penche vers lui et dit en l'embrassant rapidement du bout des lèvres.*

Je... il est l'heure... j'ai le travail qui m'attend... à ce soir... et... passe une bonne journée.

A toi aussi Mati...

*Arfel se retourne et se dirige vers la porte, le tin toujours blafard et maladif de peur.*