Le faucheur fauché... [fini]

*Non loin de lui, la personne qui le pousse rit doucement... un rire blasé et amusé, non a cause du mal de son patient, mais a cause des circonstances. Rödschrek avait été amené à l'hôpital une heure très tôt le matin, l'ambulance arrivant en même temps qu'au moment ou Elevân commence son service. Voyant qu'il était dans un sale état, il avait été amené en urgence, pour lui faire des "premiers soins" rapide. Elevân était celui qui s'occupait de ça, et grâce aux propriétés de sa flamme bleu, il était très demandé. En l'occurrence dans le cas "Nakaam", si Elevân n'avait pas agit rapidement, ce sont des cailloux de sang qui aurait obstrué les veines de l'une de ses jambes, qu'il aurait sans doute perdu par la suite. Normalement, il aurait du ensuite être transféré dans un autre service, pour une médecine plus longue et lourde. Mais Elevân avait insister pour suivre son cas jusqu'à la fin. N'ayant pas d'autres patients pour le moment, le chef de service lui a donc autorisé a apporter les derniers soin à l'elfe bleu.

Le père d'Arfel s'était renseigné en même temps ou on l'avait retrouvé... prés de chez sa fille, et l'heure correspond à ce que Fura lui avait dit des habitudes de visite de l'elfe noir. Il se permet aussi de sourire, car c'est un peu un rescapé, et ses blessures ne sont pas si grave que ça au final. Sentent a la variation des ondes de pensée de Rödschrek, qu'il commence a revenir a lui, Elevân se la boucle et le conduit a sa chambre... finissent de lui apporter les dernier soins : Il lui change l'une de ses compresses. Normalement ce rôle "ingrat" est destiné aux infirmières, mais il tient tout particulièrement à avoir le jeune homme sous les yeux.*

*L'elfe noir passe sa main sur son visage. Ce simple geste lui parait colossal, tant il se sent lourd.*

#J'ai pu mon masque... ils l'ont prit...
Merde... #

*Il repose son bras sur son ventre tourne la tête, il ne peut rien voir, son œil machinique ne s'ouvre plus. Et le bandages bouchent la vue de son second œil. Il sait avoir cogné du côté de son œil machinique mais se demande bien pourquoi il lui ont bloqué son oeil organique. Il n'a pas mal là bas. Une douce inconscience le reprend durant quelques instants, puis il revient de nouveau à la réalité.*

#Abruti... j'espère qu'elle n'est pas au courant au moins...#

*Il sent alors des picottements, quelqu'un touche à l'une de ses blessures. Il tente de se relever d'un coup, mais ne fait que se faire mal au bras et lui donner une nausée terrible qui manque de le faire retomber dans les pommes.*

Aïe... tsss...

*Son masque a volé au moment du choc, et il était arrivé sans. Pendant les seconds soin qu'Elevân lui avait apporté, il avait été assez choqué de voir autant de plaies profondes : le corps de l'elfe noir transpirait la souffrance. Les gestes de l'elfe blond son précis et assez rapide, puis remarquant qu'il essaye de se relever, il le force a rester couché. Entendant ses paroles mentale, son sourire devient encore plus grand : la il se moque de lui. Non il n'avait pas prévenue sa fille pour ne pas la faire paniquer pour rien, car étant dans une mauvaise passe, il ne veut pas qu'elle se mettent encore plus a chialer.

Elevân ne parle toujours pas, s'occupe de lui en silence, pour qu'il ne reconnaisse sa voix et deviennent incontrôlable. Puis a un moment s'assoit et regarde par la fenêtre : décidément il fallait toujours qu'ils se rencontre ses deux la dans des conditions tendu.*

*L'elfe noir finit par se laisser faire, las, et tourne la tête en direction de l'elfe blanc... Il hésite un moment puis fini par dire d'une voix fatiguée : *

Z'êtes qui?

#Et je suis où surtout?#

*Elevân calme un peu son rire, et n'a pas vraiment envie de lui répondre. Puis finalement se dit que s'il mettait stupidement sa santé en danger quand il apprendrait son nom, il n'aurait qu'a augmenter la dose de calmant. D'une voix pausé et étrangement calme.*

Tu es arrivé a l'hôpital Hizadüur il y a une heure environ. Il est 8h et demi, et tu as été percuté par un véhicule. Quand a moi tu me connais bien assez pour que ma voix te dises quelque chose.

*Il ne dit rien d'autre, le bouton de calmant entre les doigts, toujours regardant dehors comme s"il maitrisait la situation a un tel point que tourner la tête vers lui n'est pas nécessaire.*

Ne bouge pas, ou tu vas aggraver ton cas.

Elevân???

*Comme l'elfe s'en était douté, le drow panique.*

#Mais il fout quoi là, lui???#

*La peur le gagne de nouveau, il ne semble pas bouger au premier abord puis tente de se relever d'un coup, tout en disant à mis voix, la douleur déformant un peu ses dires et sa respiration se faisant saccadée : *

J'ai rien fait d'accord? j'ai rien fait! J'l'approche même pu alors foutez moi la paix!

*Il braille à moitié mais c'est plus une supplication qu'un ordre.*

*Nashinka fut amusée par le mouvement de panique de Rödschrek. Mais ça indiquait bien qu'Elevân était à la source de tous les problèmes : on n'a pas peur de quelqu'un pour rien, et la façon dont il parlait d'arfel ne voulait dire qu'une chose : il lui avait foutu la trouille, d'une façon ou d'une autre, de façon à ce qu'il s'éloigne d'elle.*

#Quel père abject peut-on être pour empêcher le bonheur de sa propre fille? Ca doit cacher quelque chose...#

*Elevân fronce les sourcils, et décide finalement que le calment ne serait pas nécessaire. Il le reforce une seconde foi, de façon plus patiente, a se coucher correctement.*

Du calme ! du calme !!! Je travail ici, et me voir t'enchante guère a ce que je vois. Je n'ai même pas mentionné son nom que tu panique déjà ! Je sais bien que tu ne l'approche plus, même si ce n'est pas complètement vrai... mais je sais que tu ne lui parles plus.

*Il sort une flamme bleu de sa main, et la pause sur son crane pour l'aider à retrouver une sorte de paie intérieur.*

Et arrête de crier comme ça ! sinon ils vont croire que je te martyrise. J'vais finir par regretter de t'avoir soigné...

#Il m'a... c'est lui qui m'a soigné... pourquoi? je...#

D'accord...

*Il aurait aimé se tourner sur le côté, lui tourner le dos mais faire mine de dormir. Voir peut être dormir vraiment? Mais sa jambe lui ferait trop mal, il le sait. Il préfère donc se laisser faire, un peu résigné et attends.... que ce soit lui qui parle?*

Pourquoi je t'es soigné ?

*Il ne cache nullement qu'il peut lire (et qu'il se permet sans gène) dans ses pensées.*

Et bien sans doute que ce qui te fait mal, fait tout aussi mal a ma fille. La elle doit être en train de souffrir d'un mal qu'elle ne peu exprimer, a cause de ton accident. Je ne sais pas quel degrés l'attaque qu'elle a eut elle, doit avoir, mais si je peux l'aider en t'aidant toi, je le ferais.

*Tout bas de façon assez désespéré.*

Elle ne va pas bien elle non plus en se moment...

#Il est là pour elle... j'aurais dû m'en douter. Au moins Sorwin ne mentait pas. Il était là pour elle aussi... même... s'il a dit le contraire... en partant. C'était pas vrai...#

*Pendant un instant il avait nourri l'espoir égoïste, qu'Elêvan, bien qu'ennemi pour lui, soit réellement venu l'aider. Pour l'aider... lui, pas elle.*

J'sais... Et j'hésitais à aller vraiment la retrouver si vous voulez savoir.

#Et rompre encore une promesse... je n'ai même plus d'honneur...
Elle souffre et c'est ma faute... comme les autres... merde.#

A oui vraiment ? et pourquoi donc jeune homme ?... je suis curieux.

*Il fait l'ignorant, mais sa voix a pour mérite d'être au moins assez sympathique. Il se retient d'être amer, véritablement, car a chacune des paroles mental de l'elfe noir, il pourrait envoyer des piques. Pour lui ce garçon dans les bras de sa fille, ce n'est pas un cadeau... il prend beaucoup sur lui malgré son ressentiment. T'en que l'elfe ne lui a pas prouvé qu'il peut être digne de sa confiance, il y aura toujours cette gène étouffante entre eux deux.*

Merci d'avoir été honnête quand a ce que vous alliez faire. Le contraire m'aurait irrité.

Pourquoi vous voulez sav...

#Non c'est évident...#

Parce que j'ai appris qu'elle allait mal. On m'a conseillé de retourner la voir.

#D'arrêter de faire l'ignorant et de vivre... parce que je suis vivant aussi.#

*Plus l'elfe noir parle plus ses pensées se brouillent. Il revoit la scène où Sorwin lui explique la situation réelle, ce qui le décompose complètement, chaque mot lui faisant plus mal que le précédent. Il lui dit d'aller la voir. Mais il est parti pour la sauver, car il est mortel, et surtout car il fricote avec les esprits! Car il ne veut pas qu'elle souffre par sa faute, car il se sent incapable d'abandonner complètement les morts, les seules créatures l'ayant accepté jusqu'à présent.*

#Mais je suis parti en me disant que je préférais rester seul et souffrir que l'accompagner dans ma chute...
Mais comme un idiot j'ai pas vu... pourquoi elle fait ça?#

Arrêtez d'lire mes pensées!

*Les calmants, et la douleur rendent l'elfe noir plus bavard que d'habitude. Trop à son goût. Il tente de nouveau de s'asseoir, doucement cette fois, afin de ne pas se blesser.*

Ce bandeau sur mes yeux... c'est obligatoire?

*Nashinka en savait assez pour le moment. il était temps d'entrer en action.*

#Kiss, envoie une petite bombe mentale à Elevân. Je veux qu'il aie une sacrée migraine pendant au moins une heure. Oblige le à sortir.#

*Kiss s'exécuta. Elevân avait une petite chance de détecter l'attaque mentale, elle tâcha de l'apporter subtilement. Elevân sentit un léger mal de tête l'envahir, mal qui empirerait progressivement pour qu'il paraisse le plus naturel possible.*

*Elevân se tourne véritablement vers le blessé en voyant ce qu'il a dans le crane : il y a un mélange d'expression lisible sur son visage que l'on ne peut dissocier... mélange entre le respect d'une personne qui tient a sa fille, et dégout pour les pratiques qu'il semble entretenir.*

Bien je vais faire comme tu me le demande, ne plus lire dans tes pensée... pourtant elles parlent plus que toi et ça m'aide a mieux te comprendre.

*On peut dire qu'Elevân avait fait son "deuil" quand a sa fille, puisque qu'elle était tombé amoureuse d'un type pareil. C'est sans doute ce qui le motive en se moment même.*

Mais avant tout pourquoi elle fait ça ? parce que la petite maligne a du ce lier a toi alors qu'elle n'en avait pas la bénédiction. Maintenant que les choses sont faite, je ne peux plus rien dire, et seulement faire en sorte que vous soyez heureux. Et....

*Elevân qui a une très bonne expérience psychique sent que quelque chose ou quelqu'un tente de le troubler. L'attaque est assez puissante et trop insidieuse pour qu'il puisse avoir le temps de la stopper par ses propres moyens. Il se lève d'un seul coup : non ce n'est pas le malade qui lui fait ça... peut être que son lien avec son aimé lui indique que Jujoss est dans une mauvaise passe. Le bien être de sa femme passant avant tout, il finit par relever la partie avant du lit de Rödschrek pour qu'il puisse se reposer assit, puis il lui dit en portant une main au tempes.*

Je reviens ! Je vais voir Jujoss... quand a toi n'enlève pas ton bandeau. Je t'ai soigné mais ton œil technologique ne fait pas partie de mes connaissances. Attend que le médecin qui s'occupe de ça arrive... il te dira si tu peux l'enlever.

*De suite il quitte la salle direction le service des grands brulés, ou travaille Jujoss.*

...

merci...

*Il baisse la tête, son moral est plutôt bas.*

#J'crois qu'c'est ma faute... j'pensais pas que c'était possible...#

*Il a encore envie de pleurer. La situation ne s'y prête pas vraiment, il faut croire que c'est son physique qui influe sur ses pensées.*

*L'ombre de Nashinka se forma une fois Elevân parti. Peu à peu, elle reprit de la contenance, et désactiva son artefact. Elle prit une chaise pour bloquer la porte. Au pire on pourrait croire que Rödschrek avait trop peur d'Elevân. D'ailleurs, elle avait appris que ce dernier avait une bien aimée. C'était très intéressant ça... Elle ouvrit la fenêtre pour laisser rentrer Kiss.*

*l'elfe noir se crispa en entendant Nashinka. Il aurait tout donné pour au moins pouvoir voir avec son œil machinique.*

QUi est là???

*Nashinka se tourna vers Rödschrek, et répondit à voix basse, un doigt devant la bouche*

Chuut. Tu vas rameuter les infirmiers. C'est moi, Nashinka, tu te rappelle?

Nashinka...

*Il tilta.*

#Merde une des deux folles de l'autre fois! c'est le rendez vous à emmerdes aujourd'hui ma parole!!!#

Qu'est ce que tu veux?

*Sa voix n'était pas froide, mais plutôt suppliante. Le fond et le ton voulaient plutôt dire : vas t'en s'il te plaît, c'est pas l'moment!!!*

Eh ben, ça fait plaisir de voir comment tu accueille quelqu'un qui vient de te sauver les miches! Arfel était plus reconnaissante que ça!

*La phrase de Nashinka, semblant impulsive et tout à fait naturelle, était en fait parfaitemet calculée pour que Rôdschrek tilte vite. Il s'agissait d'avoir une conversation très courte mais beaucoup d'informations. Elle ordonna mentalement à Kiss de surveiller les présences alentour, et de les détourner autant que possible par suggestion.*

qu'est ce que tu veux dire?