Le faucheur fauché... [fini]

*Nashinka soupira*

Déjà, si tu me le demande gentiment, je peux t'éloigner de ton cher Elevân et t'emmener dans un endroit où on pourra non seulement te soigner mais aussi réparer ton oeil machinique.

*Elle s'approcha de son oreille.*

Et comme ça je pourrais faire venir Arfel...

*L'elfe noir voulu faire croire qu'il n'était pas intéressé, mais le nom d'Arfel fut un vrai déclic.*

Et qui me dit que ça ne lui attirera pas des problèmes?

Moi

*nashinka était sûre d'elle.*

C'est la petite protégée dans l'affaire, y a pas de raison que ça lui attire des ennuis. Par contre, si votre "lien" existe vraiment, m'est avis qu'elle se fait un sang d'encre pour toi. Mais vu l'attitude d'Elevân, je doute qu'il vous laisse vous rencontrer. Et au pire, c'est à moi qu'il aura à faire.

*Et lorsque Nashinka voulait quelque chose, elle pouvait se montrer redoutable. Au Nexus Torii, elle était connue pour avoir très souvent obtenu satisfaction, et elle était crainte pour cette capacité à se faire "aimer".*

Je fais plus confiance à Elevân. Il essaie de la protéger... Et c'est moi qui suis parti. Il voulait bien que je la voie...

*Il baissa de nouveau la tête.*

Et de toute manière je ne peux pas m'enfuir, je suis... cloué au lit. De même je ne veux pas qu'il arrive malheur à cet elfe. Il reste le père d'Arfel, même si je ne l'aime pas...

*Il ne faisait pas confiance à Nashinka... il ne voulait pas croire qu'une telle chance lui tombe sur le nez, et avait peur du retour de bâton. De plus, quelque chose le poussait à vouloir tenter de satisfaire au mieux père et fille, malgré toutes ses mésententes.*

*Elevân avait été voir sa Jujoss chérie, et étrangement elle allait parfaitement bien. Il s'était pausé a peine une minutes qu'ensuite, c'est un Elevân courant a toute allure qui déboule dans le couloir. Il avait laissé la porte entrouverte, et la voila fermé, alors il s'avance sans un bruit, et se met a écouter au travers en bloquant volontairement toute émissions psychique de sa pare pour ne pas être remarqué. La migraine l'attaque encore mais il réussi a s'en accommoder en brouillant le tout. Il sent la présence de la femme elfe mais ne l'identifie pas. Ce qui l'étonne le plus est ce qu'il entend de la bouche du mal en point : Il lui fait confiance... certes il ne l'aime pas et cette confiance doit être limité, mais il a au moins du respect pour lui.

Ça le fait rire et il se demande vraiment a qui il est en train de dire tout ça. Tentent d'ouvrir la porte, il remarque qu'elle est coincé, alors il se met a hausser la voix.*

C'est Elevân... Ouvrez donc moi avant que je ne force les choses !

*Il bloque son psychisme pour éviter que l'elfe qui est avec le p'tit bleu, ne lui envoie un autre mal de crane plus éprouvant.*

*Kiss faisait barrière aux dons d'Elevân visant Nashinka, mais elle en prenait tout autant.*

#Nashinka, Elevân est reveu, et il contre attaque.#

*Elle cessa son attaque mentale, espérant qu'il en ferait autant. En revanche, par sécurité pour les plans à venir de Nashinka, elle bloqua les flux de pensées. nul ne pouvait lire dans les pensées des autres. Quant à Nashinka, elle se préparait déjà à utiliser certains de ses artefacts en cas de besoin. Elle allait devoir la jouer fine. Elle chuchotta à Rödshcrek*

Je crois qu'il est dans notre intérêt à tous les deux qu'il ne sache pas ce qu'on vient de se dire. Joue le jeu.

*Nashinka enleva la chaise et ouvrit la porte, un air penaud sur le visage, limite effrayée. D'une voix triste et désolée, elle dit : *

Je suis désolée, je voulais juste savoir comment il allait. J'ai vu l'accident je voulais être sûre...

*L'elfe noir observa la scène, sans broncher. parfaitement stoïque. Il soupira et se calla contre son lit, pliant sa jambe valide pour y poser son bras.*

#Et je fais quoi maintenant moi?...#

*Elevân rit au nez de Nashinka, il la reconnait de suite et la dernière foi qu'il l'avait vue, elle fessait l'aguicheuse en promettent la mort a ses ennemies.*

A oui ? et je suis plus grand danger que la voiture qui l'a percuté, qu'il faille m'empêcher de rentrer et me harceler d'un beau mal de tête ?

*Elevân secoue la tête négativement, certain elfes on des manies avec le psychisme qui lui déplait, tout particulièrement les bombes mental. Mais l'air que prend la manipulatrice a au moins pour effet de rien lui faire dire de plus cinglant : il ne voit la qu'une elfe étrange qui joue a un jeu qu'il ne connait pas. Il se rassoit a sa place, regarde dehors rapidement et se met a lire un de ses magazine people qui traine sur une table, tout en surveillant Rödschrek.*

Le jeune Nakaam a eut de la chance, juste un bras de cassé et une belle contusion a la jambe... il va s'en sortir sans dommage et intérêt s"il est calme et qu'il prend le repos que demande son corps. Les visites sont permise mais il ne faut pas fatiguer le patient ! Je me demande vraiment pourquoi vous êtes venu...

*Il se met ensuite a rire de bon cœur... non qu'il se fou d'eux mais il vient d'apercevoir Lilith sous les flashs, pour l'avant première de son film. Tout bas il dit.*

Et bien... y'en a qui perdent pas le nord !

*Rödschrek ne vit pas le signe de Nashinka à cause de son bandeau. Il soupira. S'ennuyait et se laissait aller à de tristes pensées qui lui étaient personnelles. Le silence était assez désagréable d'ailleurs. Il cala sa tête contre son lit, la levant légèrement, ,tendit sa jambe valide et laissa son bras reposer sur son ventre. le sommeil le prenait. Il n'avait rien à faire, rien à dire, ne pouvait pas partir, ni se défendre. Il se laissa donc aller à ce doux néant, libérateur pour son corps comme son esprit.*

#Fatigué... de toute manière c'est calme... je peux... ils me foutent la paix, c'est parfait...#

*Un hoquet de douleur le surpris lui même. Sa température monta rapidement, sa peau commença à devenir grise. La seule chose qui l'empêcha de se plier en deux étaient ses membres douloureux. Une nouvelle de ses crises l'assaillait.*

*Elevân délaisse un peu son magazine et le regarde en fronçant les sourcils. Il avait fait le nécessaire pour que l'elfe noir se sente mieux, et il se met a avoir une étrange température. Il se relève et enlève rapidement les bandes de sa jambe pour voir si une possible infection lui augmente la température... mais non rien. Il se rapproche de son visage et évalue le tin de sa peau : jamais il n'avait vue de changement aussi brusque ! Il envoie un regard suspect a Nashinka, il lui semble qu'elle a peut être profité de sa perte de mémoire pour lui getter une sorte de sort malveillant.

S'occupant d'abord du cas Nakaam, il se concentre en fermant les yeux et fait jaillir de ses deux mains des flammes bleu, qu'il répand sur le corps du malade... mais rien ne se passe alors qu'il devrait tout de suite aller mieux... rien ? pas totalement : de vers le cœur du concerné, les flammes d'Elevân semble se rassembler pour finir comme aspirées vers un néant en face de l'elfe noir... une mini tornade de feu bleu. Tout indique que ça ne va pas du tout, que quelqu'un manipule Rödschrek en lui aspirent l'énergie, ce qui lui était sans doute arrivé lors de son accident. Malheureusement pour Nashinka, elle est arrivé au mauvais moment, et en plus le faite qu'elle dise qu'elle a vue l'accident ne joue pas en sa faveur.

Après les flammes bleu, des flammes inquiétante et rouge, sortant des mains du soigneur, et il se dirige vers Nashinka. D'une voix autoritaire et vraiment énervé.*

QU'EST CE QUE TU LUI AS FAIT ?!!!

*Nashinka était vive, mais ne tenait pas à se battre. L'état de Rödschrek l'inquiétait au plus haut point. La dernière fois qu'il s'était troué dans un état similaire, c'était à cause de Nescronm. Et encore, elle aurait juré que Nescronm n'était rien à côté de ça.

De l'autre côté, Elevân commençait à s'énerver. Elle tourna la tête vers lui, et lui répondit très acidement.*

Ne joue pas à ça avec moi, Elevân. Ca pourrait tout aussi bien être ta faute, monsieur le briseur de couples!

QUOI ?!!!

*Il allait s'enflammer réellement mais se calme d'un seul coup, jugent son énergie trop précieuse pour se défouler sur une personne dont il n'est pas sur des méfaits. Il la laisse et se concentre sur l'elfe noir : ça commence bien pense t'il. Pour Nashinka, avec un ton toujours assez sec.*

Ne juge pas ce dont tu ne connais pas jeune elfe ! Il ne s'agit pas de cela en se moment même, alors si tu veux te rendre utile, cherche aussi une solution pour ce malade !!!

*Il commence a l'examiner plus sérieusement.*

*L'elfe ignora complètement Elevân. Le moment n'était pas à la dispute, et ils auraient tout le temps de "discuter" de ça plus tard. La courtisane avait joué une bonne et une mauvaise carte à la fois, et elle ignorait encore comment elle se sortirai de cette mauvaise passe.*

#[Masqué par Kiss]De toutes façons, il connait une partie de mon passif, ça n'aurait pas été simple. Et puis ça fait longtemps que j'ai pas joué la violente...#

*Elle demanda à Kiss de cesser le champ de perturabation des pensées pour faire une analyse psychique complète de Rödschrek. Le renard en tube jaillit du corsage de l'elfette pour se placer au dessus de l'elfe noir. Elevân put facilement sentir la nature psychique de la créature. Elle état très puissante, sas aucun doute, mais il sentait aussi que cette puissance était très mal maîtrisée.*

*L'elfe blond toujours sur ses gardes remarque facilement le pourvoir mental qui se dégage de l'étrange animal, et n'avait jamais vue quelque chose de la sorte. Il en conclu que c'est sans doute encore un truc étrange de cette planète. Regardant Nashinka, il lui pose carrément la question.*

Je peux savoir ce que cette animal va tenter de faire ?!

*Après tout, c'est lui le médecin ici... et le patient Nakaam est a sa charge.*

*Nashinka lisait sans cesse le lien qu'elle partageait avec Kiss, afin de savoir ce qu'il se passait réellement. Elle perçu les troubles de Rödshcrek, mais son état physique était purement normal. Il rêvait, c'était tout.*

Je vérifie qu'il ne s'agisse pas de Nescronm, c'est tout.

*Elle vérifiait bien plus que ça, elle essayait de pousser l'analyse pour comprendre. Mais rien.*

C'est bizarre. Tout est normal. Il rêve, c'est tout.

*Elevân semble assez intrigué : tout semble indiquer qu'il se fait littéralement pomper son énergie, mais ce n'est pas du a ce nescromn. Il semblerait que puisque Nashinka parle de cet être noir, sans doute ce n'est pas la première foi qu'il a se genre de crise. Mais voila, il rêve alors qu'il y a à peine deux secondes, il était bien éveillé. Elevân choisit donc (pour le bien du jeune elfe noir) de se permettre de lire dans ses pensées... sans doute la clef d'une partie de cet étrange phénomène, puisque les rêves ne cachent rien et sont les parfais reflet de notre âme. Tout en regardent le renard, Elevân prend sa décision.*

Je vais avoir besoin de tout les flux psychique qu'émet Rödschrek, alors Nashinka... veillez a ce que votre... votre... animal volant n'emmètre rien pour ne pas me perturber dans ma tache.

*Cette tache n'est pas dangereuse pour lui, puisque que l'esprit, a son niveau d'existence sur terre, est un sujet presque bateau. C'est pour le malade que cela pourrait être plus difficile... mais comme toujours, il maitriserait la situation au mieux de ses capacités. Il pause une main sur le front de l'elfe rêveur et ferme les yeux pour se concentrer, tout en fessant apparaitre de cette même main, une sorte d'oiseau de feu jaune-vert, symbole des protecteur pour ne pas s'infiltrer dans son esprit de façon brutale et inquisitrice.*

*Presque instantanément, Elêvan se retrouve au centre d'une vaste ville pleine de débris, dont les morts vivants semblent être la population principale. Quelques vivants passent ici et là, et n'hésitent pas à donner des tâches aux errants. Tous les non-vivants sont actifs, et les rares vivants, semblent ne s'occuper que de choses de la vie de tous les jours. Aucun n'effectue de travaux arrassants. Aucun bruit presque ne sort de la citée, comme si tout le monde se cloisonnait au silence. Une seule voie sort de la masse.*

Allez dépêche toi mon garçon, si nous arrivons à vendre tout ceci d'ici ce soir, je pourrais te payer le bâteau et je te promets que tout ceci sera terminé!

*C'est une jolie jeune femme, elfe noire, habillée de haillons et marchant d'un pas raide qui parle à un enfant. Elle porte dans sa main tout une panoplie de textiles plies dans une corbeille. L'enfant à ses côtés ou plutôt le jeune adulte est fort reconnaissable. Il ne parle pas, ne regarde que devant lui. Il est plutôt sale et est également habillé de vêtements déchirés. Il semble hésiter avant de dire : *

Viens avec moi Jetamio. Toi aussi tu as le droit d'aller chez les vivants. Je te protègerai il n'arrivera rien.

*Sa voix est fatiguée, parfaitement monocorde. Il a les épaules bien droites, a tout du parfait noble, son attitude est plus que reconnaissable.
La jeune femme se retourne vers lui et lui envoie un magnifique sourire. Pourtant son regard est parfaitement creux.*

Non mon garçon. Toi tu peux y aller, tu dois y aller avant qu'ils ne te rattrapent. Je ne veux pas que tu redeviennes ce que tu étais quand je t'ai trouvé. Moi je suis morte, il est de mon devoir de te protéger. C'est toi le plus jeune ici, c'est toi qui doit vivre. Moi j'ai eu ma vie. Elle est finie. Et tu sais quel est notre accord.

*Le jeune drow acquiece.*

Oui, je te libèrerais pour ne pas qu'ils t'obligent à aller dans les champs.

*Il semble hésiter et rajoute :*

Je penserai à toi Jetamio.

*La femme glousse :*

-Allons garçon ne dis pas que tu t'es attaché à moi! nous ne nous connaisson que depuis deux mois... ce n'est pas assez pour former un lien aussi fort que celui que tu semble tisser.

-J'ai rien tissé du tout.

-Tu ne t'en rends pas compte. Je ne peux pas te donner ce que tu cherches Rödschrek. Je ne peux pas t'aimer, je suis morte. Ta place, il faudra te la trouver toi même. Avec des vivants.

-Alors je n'en aurais pas.

-Ne juges pas les vivants qui sont ici. Ils sont fous, désespérés. La vraie vie se trouve de l'autre côté de la mer. Ils te font mal car ils ont peur de toi.

-Je les déteste!

-Contrôle toi garçon! C'est un ordre!

*Le drow se remet à la suivre, discret, aux aguets. Personne ne semble avoir remarqué la présence d'Elevân.La femme se met à chanter doucement un air bien particulier, que Nashinka a pu souvent réentendre de la bouche de Rödschrek lorsqu'il était seul, en particulier durant la guerre contre Nescromn...*

[nashinka si tu débarque : tu ne connais pas Jetamio : ce personnage et les 2 mois dont je fais mention correspondent aux 2 mois ou Röd à réussi à fuir seul, peu de temps après la mort de son frère. 2 mois ou il a réussi à complètement disparaître de la circulation]

*Nashinka ne faisait pas confiance à Elevân, au vu de ce qu'elle avait ressentit lorsqu'elle les observait et de ce qu'Arfel semblait en dire. Toutefois, elle le savait psychiquement très puissant, aux dires de Kiss. Le renard en tube vint se faufiler dans le corsage de Nashinka et cessa toute activité psychique, ce qui lui vallut de ne même pas pouvoir se déplacer. Mais nashinka n'avait pas l'intention de laisser la mainmise à Elevân. Juste avant que ce dernier ne plong dans les rêves de l'elfe noir, elle lui dit : *

D'accord, mais je te surveillerai malgré tout.

*Elle sortit de sa poche dimensionnelle un petit rubis. Elle le posa au milieu de son front, et activa son pouvoir. Le joyau resta obstinément fixé à son front, émettant une très légère lueur. Elle se pencha vers Rödshcrek, et posa son front contre le sien. A l'instant même, elle disparut de la pièce. Changeant de plan d'incarnation, elle était désormais dans la dimension onirique de Rödshcrek, observant ce qui se passait. Elle combina son artefact avec la plongée de l'ombre pour se fondre dans le décor et ne pas perturber le rêve. Elle n'était là qu'en tant qu'observatrice. Pour le moment.*

*Elevân sourit a la remarque de Nashinka, et se demande qui est le plus dangereux des deux. L'ambiance est vraiment glauque, un pur panorama d'épouvante qui écœure au plus haut point Elevân. L'elfe qui est toujours aussi discret qu'une ombre, se rapproche de l'adolescent, tout en essayant de trouver un maximum d'indices autour de lui... mais la scène qu'il voit ne l'aide pas dans le problème actuel. Il voit surtout que le jeune elfe noir s'était fait la promesse de ne jamais aimer un vivant qui que ce soit, ce qui embrume encore plus le faite qu'il s'est laissé approché par Arfel. Le rôle de la chimère n'était pas a mettre de coté.

Il remarque la présence de Nashinka qui n'est pas la même que les autres personnes, mais fait comme si de rien était. Pour le moment, lui aussi est un observateur : des champs de travaux forcé, une belle femme semble t'il morte qui veut aider Rödschrek, et cette ambiance malsaine typique des cauchemars ou ce qui s'en rapporte.*

*Soudain l'elfe noir fait apparaitre sa lance, quelque chose le met en alerte. Un simple "cours Jetamio" donne le ton. Mais la morte n'a pas le temps de s'enfuir, c'est sa propre ombre qui la renvoie. Sa propre ombre devenue bourreau, une créature noire et brumeuse, de forme lycanthrope, qui détruit son corps en peu de temps. Le visage de l'adolescent se déforme de douleur, il s'enfuit, sans avoir le temps de faire son deuil, plusieurs formes noires en ont déjà après lui.
Il se dirige directement vers une maison d'apparence moins triste que les autres, et claque la porte derrière lui avant même qu'un bourreau n'ait le temps d'entrer. Et cette douleur puissante mêlée de désespoir et de solitude n'en fini pas. Le décor change du tout au tout. Un décor très familier pour Elevân. Ils sont dans une belle maison de type elfique. L'elfe blond se voit apprendre une partie de la magie de la terre à Arfel. Ils sont à l'entrée de la pièce. Le drow s'avance du duo qui ne le voit pas, tenant son côté, la zone ou sa plus grosse blessure semble saigner. Il hésite et rebrousse chemin, s'assoit par terre, contre un mur tout en les observant avec une envie bien visible. Il pleure, mais ceci n'est visible que par ses larmes sur ses joues, aucun son ne s'entend si l'on n'y prête pas attention. Il entoure ses jambes de ses bras, cale sa tête sur ses genoux, et reste ainsi à les contempler, s'endormant à moitié dans son propre rêve. Alors l'espace d'un instant, dépassant de son dos, Elevân peut voir le drain, mais celui-ci disparaît bien vite.
Il est difficile d'écouter ce qui est dit, entre l'Elevân et la Arfel oniriques. Une seule phrase s'entend plus que les autres, le drow relève la tête, de nouveau il grimace de douleur.*

Tu n'as pas à t'approcher d'elle, trouve-toi un bonheur à ta portée!

*L'elfe noir se relève, recule, passe littéralement au travers du mur, le décor change. Une simple pensée, résonne un moment.*

A quoi j'ai le droit?

*Puis de nouveau le décor change. Cette fois-ci c'est un Rödschrek tel qu'Elevân l'a connu habillé richement répétant, certainement à un de ses supérieurs, l'objectif de sa mission, d'un ton neutre, le regard absent. A en dégager? l'elfe noir a le droit... d'obéir... aux ordres qu'on lui donne. C'est uniquement à ça que sert sa vie.*

*Nashinka ne connaissait pas cette facette de Rödshcrek, et ça ne lui plaisait pas du tout. l'apparition des bourreaux la mit en alerte, mais elle suivait le rêve à mesure qu'il se déroulait. Puis vint cette étrange scène, semblant mêler passé et présent. Les flux de ses cauchemars étaient très chaotiques.*

#Arfel m'avait dit qu'il était amnésique. C'est peut-être une ressurgescence de son passé. Mais quel passé?#

*Quelque chose lui disait que ce souvenir ne serait pas bon pour lui, bien au contraire. Il fallait faire cesser ça. Elle sortit de son "ombre" onirique et tâcha d'approcher Rödschrek, priant pour que les flux de ses rêves ne l'éloignent pas. Elle devait savoir ce qui se passait exactement. Tout ceci était bien trop anormal.*

*Quand a lui, Elevân fronce les sourcils, étant de plus en plus largué. Il a été frappé avec quel violence, la femme morte a été réduite a un tas de chair sanguinolent, frappé de ce voir dans le rêve d'un autre comme s'il avait vécu cette scène avec eux, et frappé par cette être qui étains toutes ses émotions pour survivre... survivre. Il a l'impression que par ce moyen, Rödschrek qui fait mine de l'ignorer, tente de lui faire comprendre quelque chose, mais quoi ? Il lui manque encore des informations. Remarquant Nashinka qui tente d'agir, il se rapproche encore plus, dès foi qu'elle mettrait tout en l'air, ne lui laissant pas le moyen de comprendre ce méli-mélo de pensées.*

*Le décor change de nouveau. L'elfe noir est chez lui à Aztark. Derrière lui, un enfant sans visage. Rödschrek se retourne vers lui et lui sourit doucement. Ce n'est pas un sourire franc, il est plutôt discret, triste, mais chaleureux. Ils sont à l'extérieur, Rödschrek se dirige vers une petite plaine ou se prélasse un cheval pour le moins désagréable à regarder. Le fameux Arcon, le compagnon de l'elfe noir. A cette époque il ne le quittait jamais. L'animal calciné, hideux à regarder était particulièrement doux avec lui, puis un autre décor, un incendie, l'enfant hurlait, observait la scène.*

Pas lui aussi!

*De la grange en feu, plusieurs cavaliers s'arrêtèrent face au jeune elfe noir, un sourire au coin et repartirent. Des larmes de rage et de haine, l'enfant hurlait. Alors tout s'emmêla , le cauchemard devint réellement cauchemard, des rires, rires des bourreaux s'entendaient, émanant de partout, une odeur de souffre et de chair morte, commença à innonder les narines des différents personnages tandis que le décor s'assombrissait.*

Je veux... qu'ils me laissent!

*Des amas de chairs rappelant la lance commencèrent à recouvrir la zone.*

Arrêtez!

*Puis les voix s'esclaffant, les voix des bourreaux.*

Où es tu? où es tu? Reviens jouer avec nous!

*Nashinka se jeta sur l'enfant, reconnaissant en lui Rödschrek. Elle le saisit violemment et le secoua vivement.*

Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu vois ces choses dont tu ne peux te rappeler?!

*Elle cherchait à comprendre, mais les décors, la folie sans nom qui en ressortait lui faisait perdre l'esprit. C'était le risque, le prix à payer lorsque l'on tente de s'incarner dans les rêves. L'esprit et le corps se mêlent, et son corps commençait à saffaiblir à mesure que le rêve emportait sa raison. Ses pupilles changèrent doucement, passant des petites billes rondes aux fentes inquiétantes qui étaient siennes lors de la Guerre...*