Les poches du manteau noir ! toute une histoire ![fini]

*Rödschrek baisse le visage, ses oreilles également. Un instant il semble vouloir même l'éviter comme s'il avait honte de lui. Il n'a pas vraiment la force de lui dire, c'est plus une pensée fatiguée qui geint qu'il n'est pas comme ça. Mais il semble visiblement que tout ce qu'il ait tenté de prouver jusqu'à présent était faux. Il commence même à douter, et repense directement au visage outré d'Elevân. A vrai dire il aurait réellement aimé le revoir pour s'expliquer, s'excuser, même si en lui il est certain de ne pas avoir commis de faute, il souhaite enfin se faire une place ou les gens qui l'entourent ne le regardent pas avec des yeux d'assassin. Mais le comportement actuel d'Arfel, ou plutôt ses sentiments remettent tout en question. Il se demande si finalement il n'est pas un danger public, un assassin sanguinaire qui mérite ses souffrances. Arfel peut d'ailleurs parfaitement capter ses pensées. Il tente de se calmer, ressentant la peur de la jeune femme et finit par dire tout bas :*

Je t'ai protégé... Est ce une mauvaise chose ça aussi?

*Ce que l'elfe noir resent, l'aide beaucoup a maitriser cette peur, car après tout il n'avait pas choisit sa naissance et son éducation. On avait fait de lui un tueur, mais Arfel est persuadé que tout ça avait été faite contre sa vrai nature, et qu'il a un bon fond, de cela elle en est sur. Après tout, il est capable d'une extrême douceur avec elle, n'est pas la une preuve ? Alors elle se calme, et se tournant plus vers lui, la jeune femme lui caresse le visage en dessinant le contour de ses trais. Se rapprochant d'avantage, elle lui dit qu'une voix chaleureuse.*

Non... et de cela je ne t'ai même pas remercié ! merci... merci Rödschrek Nakaam... merci...

*Ses remerciement se perdant en l'embrassent par vague. Elle prend son temps, lui disant plus par des sentiments, des sensations, qu'elle est persuader qu'il arrivera a être pleinement heureux, sans ses malheur d'entant... et que ce serait une immense joie si elle l'aide dans cette entreprise. Puis elle se remet a la tache.*

*Il la rembrasse, se nourrissant des sentiments de la jeune femme. Elle peut ressentir à quel point cela le réconforte, à quel point il en a besoin. Lorsqu'elle lui a dit merci, il est resté en arrêt. Purement et simplement surpris, il a sourit faiblement, un peu indécis sur ce qu'il devait faire, puis après avoir réussi enfin à accorder ses pensées en positif pour une fois, il conclu lui aussi par un merci, timide. Il tente de s'expliquer un peu mieux : *

Merci de... ne pas euh... enfin... de m'aider...

*Pensant que ce qu'il vient de dire est particulièrement minable, son tain s'assombrit, il rougit de nouveau, et se concentre simplement sur la blessure, tentant de changer de sujet, mais restant dans quelque chose d'assez sensible.*

Dis moi... tu peux me parler de ton père?


#J'aimerai le comprendre... parce que... je sais même pas pourquoi.#

Enfin si tu veux pas c'est pas grave!

*Ses timides expressions la fond sourire : il est bien plus trognon avec son p'tit air timide, qu'avec ses "je suis le grand ténébreux". Elle continuait de s'occuper de son bras, quand il demande de parler de son père. La question l'étonne qu'a moitié.*

Tu... veux comprendre pourquoi il a réagit de cette façon, c'est ça ? et bien... je penses que la première chose qui l'a sans doute énervé, est que tu lui donne de ton énergie alors que tu étais faible. La nature est un équilibre, et les manipulateur de l'Al suivent cet équilibre : les plus fort aident les plus faible pour mettre tout le monde sur un même piédestal. Il ne se sentait sans doute pas aussi fatigué que tu l'était, et pour lui ça a été une perte stupide puisque le soleil se chargeait de le revigorer.

Ensuite... et bien... l'énergie qui sort de toi...est... sans doute imprégné de magie dite obscure... pas d'énergie alique. C'est différent même si l'on peut croire atteindre le même but, par exemple par la guérison. Cette énergie n'est que visible sur terre par les 4 éléments. Et le "soit", l'énergie personnel, n'est pas a donner au autre de cette façon... comment dire... le soit est acceptable que quand l'union est officiel ou manifeste. Tu as beaucoup donné de toi a cause de tes pouvoirs de nécromancie, en croyant bien faire avec lui, c'est comme si tu lui disait qu'il peu accepter cela.

*Arfel lui bande a présent le bras, se mordant la lèvre inférieur, concentré a ne pas trop serrer. Elle se demande s'il va comprendre ce qu'elle a dit. En finisant, elle lui envoit un petit sourire.*

Voila ! mais pas question de te refaire mal ! cette lance... tu... il faut pas la laisser... je...comment ça se passe... ?

Ce n'est pas vrai... La Nature n'est pas ainsi faite. La Lune le dit, mais c'est une des rares choses en laquelle je ne crois pas. La Nature aide les plus faibles, mais les plus forts détruisent les faibles.

...

Cela dit je pensais ... enfin ... je ne savais pas qu'il... enfin dans mes terres d'origines nous nous entraidions #qu'ils s'entraidaient# de cette manière et... ce n'est pas une magie issue du néant, nous sommes comme vous! J'ai l'impression que dans ses pensées, tu me dis que je l'ai corrompu. C'est de la Vie, une partie de la terre mère, un peu comme ce que vous vous nommez l'Al!

*Il soupira, commençant à comprendre le point de vue d'Elevân et espérant sincèrement que ce ne soit pas ça. Il n'avait pas répondu à la question d'Arfel, trop perturbé par ses dires concernant l'elfe blond.*

*S'était bien ce qu'Elevân avait compris, ou du moins a peu prés. Arfel tente de lui expliquer d'avantage cette vision de la chose.*

Tu sais... l'énergie d'une personne c'est comme de l'eau dans un verre. Si cette personne est mauvaise intérieurement, c'est comme s'il salissait son eau. Les agissement d'une personne a forcement une influence sur son énergie, tout comme le temps en a sur les saisons. Chacun nous avons notre rune cœur, et chacun notre énergie différente... même si a la base, elle est la même donné a la naissance, pour tous.

*Elle le regarde plein d'attention, et son ton est calme. Arfel tente de lui expliquer la vision d'Elevân, et peut être comprendra t'il un peu son geste de refus. Elle se met ensuite a rire... essayent de détendre l'atmosphère.*

Ou sinon t'es pas son genre tout simplement... bas oui, chez nous les énergies sont mélangé entre membres d'une même famille ou comme union de mariage !!! Il ne te veut pas en blanc a coté de lui, hehe^^ ! Il a déjà sa Jujoss...

Il allait de nouveau répliquer face à ses dires, dégoûté de la vision qu'Elevân a de lui, mais se tait lorsqu'elle lui explique que c'est uniquement entre les membres d'une même famille ou entre personnes aimées que cela se fait.

Et comment faites vous si un membre de votre peuple manque d'énergie suite à un accident par exemple? S'il n'a pas de famille ou qu'il ne fait pas partie d'un couple vous le laissez comme ça?

*La question est complètement naïve pour une fois. Il n'arrive pas à croire que ce type de magie soit si régulé.*

Et bien c'est simple, l'énergie alique est faite pour ça. L'énergie que nous offre la nature, ce qui nous entour est faite donc pour cela, que ce soit par la terre, l'eau le feu ou l'air. Quand tu avais ton bras de cassé, mon père a utilisé l'énergie du feu. Sa l'a épuisé, mais ce n'étais a proprement dis "son énergie" a lui. Ce qui l'a épuisé, est d'utiliser cette force en elle même : imagine, pouvoir dompter une aussi grande et fugace énergie qu'est celle du feu, demande beaucoup de maitrise. Je penses qu'en faite, tout cela vient d'un quiproquo... comme nous en avions au début. Mais soit patient avec lui...

*Puis elle tilt ! Oui pourtant cela était bien évident !!! Son énergie a elle, avait quelque peut fusionné avec celle de Rödschrek tout simplement a cause des fois ou elle a ouvert son cercle de vie. En temps normal, quand un manipulateur élémentaire de son peuple utilise ses pouvoirs, il ne l'ouvre pas. A vrai dire, c'est par méconnaissance que cela est arrivé, ne connaissant pas la notion de cercle de vie et son utilité. Sachant qu'elle n'avait jamais ouvert son cercle de vie pour personne encore, le lien entre Röd et elle en a que mieux fonctionné. Et lui de son coté, ce n'étais pas la première foi... donc ils ne pouvait pas savoir l'effet que ça aurait.

Elle pense a tout ça, et comme ils ont l'habitude a présent, il peut capter tout son raisonnement. Son amour pour lui, avait du jouer aussi beaucoup dans la volonté de tiser ce lien. C'est aussi ce que la chimère lui avait dit quand elle avait voulu lui redonner un coup de boost qui lui met la puce a l'oreille. Elle baisse la tête, et répond au sentiment de dégout qu'a l'elfe noir, de voir comment Elevân le considère.*

Tu sais... ce n'est pas de ta faute mais... la lance... il doit savoir pour la lance... et c'est aussi cela qui l'a mit en colère. Ça aussi ça doit influencer sont jugement... ton énergie est peut être en partie souillé par cet engin de mort... il doit redouter cela. Quand une personne est malade et fortement contagieuse... on ne l'embrasse pas de peur de recevoir ses germes.

*Puis elle le fixe avec un petit sourire.*

Mais moi je dois être immunisé contre ça^^ ! je reste prés du malade...

*Il va de soit qu'elle ne le traite pas de "malade" ou "dingue" a proprement parlé. C'est juste pour continuer dans son explication imagé. Voir la lance de Röd comme une maladie, n'est pas forcement la meilleur des visions, mais ça l'aide a expliquer plus simplement.*

*Les explications d'Arfel ne l'encouragent pas à se sentir mieux. Il est donc bien à l'origine du lien. A vouloir une vie égoïstement meilleure il l'a enchaînée à lui, l'obligeant à supporter la triste vie qu'est la sienne. L'obligeant à supporter une vie courte.
Puis le sujet Elevân est de nouveau lancé.*

Tsss...
Alors c'est comme ça que les vivants me voient. Comme un impur... Donc finalement quels que soient les efforts que je ferai, jamais ils changeront d'avis. Je comprends mieux à présent.

*Arfel ayant fini il se rallonge sur le lit, regardant le plafond, puis pose son bras sur ses yeux. Ce n'est pas de la tristesse qu'il tente de calmer mais de la rage brute. Les "vivants" n'avaient jamais été particulièrement bons avec lui. Et plus le temps passait, plus il se voyait comme un monstre lui même, se reprenant, se disant que cette vision de lui n'était que la faute des vivants. Finalement tout était leur faute. C'étaient eux qui avaient fait de lui ce qu'il était. Et c'étaient eux qui à présent jouaient de ce qu'il était devenu pour l'enfoncer plus encore.

Finalement il pensa fortement qu'il n'aurait pas dû en parler avec Arfel. Il était près à faire ses excuses à Elevân quelques minutes avant. Mais à présent, son dégoût et sa haine renaissante lui avaient fait changer d'avis. Il revis le Elevân réel qu'il connaissait, celui qu'il craignait et détestait.*

*Il recommence a se fermer, et Arfel déteste ça : tout ses efforts n'étais pas a mettre a la corbeille, espère t'elle. Toujours en position assise, elle allonge le haut de son corps contre le siens en le serrant, les yeux fermé, lui disant tout bas pour le calmer.*

Chut... ne t'emporte pas... je voulais juste que tu comprennes mieux... pas que tu retrouve tes douleurs passé... excuse moi si je t'ai fais mal. Les vivants ne sont pas tous ainsi, tu le verra par toi même.
Je suis certaine que si eux aussi ils apprennent a te connaitre, il verront comment tu es. Ils ont peur de ce que tu représente... c'est tout... chacun nous avons nos petits défauts, nos petites impureté, et la vie est faite pour avancer et progresser, en corrigent nos défauts. Tes efforts ne sont pas vain... ils m'ont convaincu moi, que tu es capable du meilleur aussi ! et les autres le verront également, j'en suis certaine !!!

Si c'est trop dure, que tu en a marre, je serais la pour t'aider... toujours...

*Puis elle fait une pause, la fatigue la prenant un peu. Elle baille, trop bien la ou elle est, puis fini par dire a mit voix.*

Et puis de toute façon... je ne te le disais pas mais... depuis que... depuis que je sais que c'est toi... bien avant que l'on tise ce lien... je... je voulais être avec toi, pour toujours si tu veux aussi... je ne le disais pas... j'avais peur que tu t'enfuis...

Tu m'as pas fait mal... et... je ne sais pas si tu ne dis pas ça car tu as entendu mes pensées...
Je suis désolé... mais... ça reste pas mon monde.

#C'est difficile de satisfaire des bourreaux en se disant qu'ainsi ils seront plus cléments...#

ça doit être les restes de calmants qui me font délirer ça va passer.

*Son vif sentiment de haine commençait à se calmer, difficilement. A vrai dire si l'elfe noir arrivait à le calmer, c'était à force d'entraînements. Depuis que Jetamio lui avait appris. Il y repensait parfois. C'est elle qui lui avait appris à maîtriser sa haine. Une morte pourtant.
Il se tourna vers Arfel et la prit dans ses bras, la serrant à son tour. Aucun son ne se faisait entendre, pourtant il pleurait. Encore maintenant il n'arrivait pas à faire le deuil de proches qu'il avait aimé, mais dont il avait dû se séparer trop tôt. La présence d'Arfel, à ce moment précis était capitale. Il n'était pas seul. Mais autre chose passait à travers ses sentiments actuels. Il rageait contre lui même d'être ce qu'il était, et souhaitait simplement avoir le droit lui aussi de vivre.
Les pleurs ne durèrent pas longtemps. Ces pleurs étaient habituels chez lui. ceux là aussi il les "maîtrisait" pour les arrêter bien vite, et le soutien de la jeune femme l'aidait. Il voulait rester près d'elle, mais aussi se faire accepter par l'elfe blond, il se l'avouait à présent mais ne savait pas pourquoi. La réalité voulait que ce soient les rêves enfuis de l'éducation d'Arfel qui l'ait fait changer d'avis. Certaines notions nouvelles le travaillaient à présent. A présent il savait que la solitude ne pourrait plus guider sa vie.*

*Comme si les émotions de l'elfe noir se reflétait en Arfel, la jeune femme associe la rage des êtres perdu, a ses parents massacré devant ses yeux. Elle ne les avait pas connu longtemps, a peine 5ans de sa vie... et pourtant, le sentiment qu'on lui a arraché ses racines, est profond encore aujourd'hui. Seulement les pensée négatives de l'elfe noir qui reviennent au galop lui font vraiment très mal : après tout, elle est tout autant une vivante... mais le temps, de cela aussi elle est persuadé, saura lui montrer qu'ils ne sont pas tous des bourreaux. Puis tout ce calme lentement, la chaleur se dégagent de Rödschrek ne l'aidant pas beaucoup : la fatigue la prend vraiment, d'autant plus qu'elle n'a pas dormit la veille.
Toute timide, très hésitante, elle lui demande.*

Je... je... je peux dormir un peu contre toi ?...

*Puis repensant a ses blessure, elle se dit qu'elle serait plutôt une gêne, alors elle se redresse et se met a rougir.*

Hum... non... je... je retire ce que j'ai dit... tu... tu dois te reposer... pas que je te... pas te gêner...

*L'elfe noir ne prend pas la peine de répondre. Il pose par terre les restes de compresse, et de pansements, ils verraient à ranger ça plus tard. Puis la prenant par les épaules il l'encourage à se rallonger, et l'oblige à mettre aussi les jambes sur le lit. Il se rallonge ensuite contre elle osant à peine bouger. Il faut dire que la place est serré, le lit d'Arfel n'est pas prévu pour deux personnes de base.*

#Tu restes là, y'a assez de place, on tiens à deux. Difficilement, mais c'est pas grave... trop bien... et besoin de toi... toi aussi... alors t'as pas le droit de partir.#

*Elle est pas mal déconcerté par sa manière de faire, ne pensant pas qu'il allait accepter. Elle ne met pas trois plombes pour se bouger, et finalement, timidement elle le sert dans ses bras. Le final, avec ce petit ordre amical, lui donne le sourire : en effet, bouger risquerait de faire tomber l'un ou l'autre au sol. Alors elle s'agrippe plus fermement, ferment les yeux plus sereine.*

#D'accord chef... oui chef !#

*Elle est totalement contente, car c'est comme le serrer dans ses bras sans arrêter. Elle blotti son visage contre le sien, et c'est partie. Sans peur, elle se laisse emporter par le sommeil assez rapidement, dans un état de grande paie, même si leur discutions avait été épineuse. Dormir a coté de quelqu'un est tout nouveaux aussi, excepté la foi ou la chimère avait pioncé a coté d'elle... et elle y prend vite plaisir.*

*La jeune femme dort d'un sommeil de plomb, comme il ne lui était arrivé depuis longtemps : plus de voleur, plus de lance. De son coté, le seul qui ne dort pas dans cette maison, c'est Patache, qui s'était caché derrière un rideau, tout peureux. Après il s'était collé a sa maitresse pour la réveiller... mais maintenant notre vieux gros chat parcours la maison, s'ennuyant. Puis il vient a monter la ou Maïtaga dort. Voyant un autre chat dans son territoire, il hérisse le poil et s'approche de lui doucement, en grommelant. Il lui donne un coup de patte léger a la tête, pas bien sur de son coup : même s"il ressemble a un chat, il n'en a pas l'odeur.*

*La chat noir ouvre un œil. Selon lui il y a assez de place pour deux, alors le vieux matou va devoir s'y faire. Voyant son mauvais caractère il se redresse et commence à lui lécher le pelage au niveau du coup, signe qu'il n'est pas là pour voler son territoire. Il se décale ensuite un peu. Si le gros matou persiste et signe dans sa volonté de prendre toute la place, il va avoir des surprises...*

*Le chat est satisfait du signe donné par l'autre chat, pas vraiment chat. Il a mauvais caractère, mais il faut le prendre dans le sens du poil, et ne semble pas un rival. Patache redescend et le laisse. Il se positionne en boule devant une fenêtre et regarde les oiseaux passer.

Quelques heures passent et Arfel se réveille au bout d'un moment. Son gout pour le travail est revenu, et elle a envie de se démener pour remettre sa maison en ordre, et travailler a sa forge. Mais d'un autre, elle n'a pas envie de bouger, alors elle reste ainsi dans ses bras encore un moment. Doucement, elle s'écarte et met des couvertures sur lui, l'emmitouflant bien, et l'embrassant sur le front.*

Dort bien Röd...

*Puis elle sort de la chambre en ne le quittant pas des yeux, embarquant bandes et autres, sur la pointe des pieds. En passant, elle caresse Maïtaga avec un petit sourire.*

Tiens te revoilà toi ! tu disparais tout le temps par magie... et la tu es en chat ! Tu peux vraiment te transformer en se que tu veux ? comment cela fonctionne ?

*Elle l'embarque sous le bras et l'amène a la cuisine. Elle va se mettre a ranger un peu cette pièce.*

*Maïtaga n'a pas vraiment le temps de répondre qu'il est déjà trimballé et posé sur une chaise de la cuisine. Il reprend donc sa forme d'enfant, et bâille, il a bien dormi et ça se voit sur sa figure. De manière un peu molassone il s'accoude à la table et tient sa tête entre ses mains.*

Bah en fait je peux prendre l'apparence des choses que je connais bien. Et des fois je mélange ces formes. ça me permet de récupérer leurs capacités physiques. Mais aucun pouvoir hein?

Et y'en a certaines que je préfère. Finalement je n'utilise même plus mon apparence d'origine. Je sais que mon maître appréciait celle ci au dessus de toutes les autres. Alors pour lui faire plaisir j'ai décidé de garder celle-ci. Et puis le chat. Et je prends des formes monstrueuses en mélangeant des animaux quand j'ai besoin de faire peur. C'est assez naturel, mais toutes les chimères ne peuvent pas faire ça. Uniquement les chimères de type vivantes.
ça ne veut pas dire qu'on vit, mais qu'on semble vivre. Et on nous donne la capacité de prendre l'apparence de ce que l'on voit pour nous améliorer. Mais les autres chimères de type vie que j'ai pu voir gardaient leurs formes monstrueuses. Moi je me suis entrainé à prendre une forme humaine parce que je ne me considère pas comme un monstre. Nous sommes des gardiens pas des impures!

J'peux avoir un chocolat?

*Arfel se retourne vers lui et lui donne un largue sourire en signe qu'elle le lui prépare tout de suite : il l'amuse vraiment beaucoup. Elle allait lui poser toute ses questions complémentaire quand a savoir si toute les chimères pouvait elles aussi se transformé, mais il lui répond aussi aisément que si lui aussi il lisait dans sa tête. Il faut dire qu'avec son apparence d'enfant, il choisit bien aussi avec Arfel... ne pouvant résister a sa demande et le trouvant trop mimi, elle sort tout ce qu'il faut et lui fait sa boisson chaude.
Fini, elle le lui pause devant lui et s'assoit en face. Il a vraiment des yeux étrange, ses deux petites billes noires, a la foi inquiétant et attendrissant... elle ne sait pas sur le quel pencher. Elle se met un peu comme lui, s'accoudant a la table.*

Mais les chimères dites "vivantes" comme toi, c'est tout de même rare non ? et pourquoi les autres veulent rester en monstre ?

*Il parle "d'impur". Elle se demande ce que cela veut dire pour lui... il doit sans doute considérer la chose comme son maitre, mais elle en est curieuse.*

Les autres restent monstres car elles n'ont pas le choix. Un mort ça ne peut plus contrôler son corps, en fait un mort, c'est une âme et un esprit à qui on donne un corps d'emprunt, un corps temporaire pour qu'il effectue une tâche.

A l'origine un nécromancien fait ça pour aider. Car certaines personnes ont des tâches importantes à accomplir dans leurs vies mais elles meurent avant. Alors elles deviennent âmes errantes et pleurent leur impuissance, bloquées ici, incapables de finir ce qu'elles doivent impérativement finir, et incapables d'aller dans le royaume des défuns.
Et avec le temps cette tâche auxquelles elles prenaient coeur devient une réelle malédiction au point qu'elles en oublient ce qu'elles étaient de base. Tout! leur nom, leurs proches, leur nature, leur apparence même! et elles deviennent folles, deviennent ce qu'on appelle des esprits frappeurs.

A l'origine les nécromanciens sont là pour empêcher cela. Soit en faisant la dite chose à leur place, soit en les aidant à se rappeler qui elles étaient, soit encore en leur prêtant ce fameux corps afin qu'elles puissent finir leur mission sur terre.

Mais il y a certains nécromanciens mal avisés, comme nescromn par exemple qui ont outrepassé leur rôle et qui ont fait n'importe quoi avec. Alors maintenant c'est dans les moeurs, seul ce qui était mauvais a été retenu... Enfin... je peux comprendre ce que vous n'aimez pas, mais c'est comme ça que mon roi le voit... et moi aussi, même si une chimère de base fait partie des créatures crées par ces nécromans mal avisés...

On naît de plusieurs... enfin... moi je suis né d'un enfant qu'il a tué, et d'un cheval. Il m'a fabriqué, un jour où sa folie l'a trop submergé, un jour où le désespoir l'avait tellement innondé, l'incompréhension aussi qu'il m'a crée pour se venger des vivants qui lui faisaient tout ça. Mais je me rappelle avoir ouvert les yeux, un moment, je ne savais même pas ce que j'étais. J'ai juste senti de l'espoir. L'espoir de ne plus être seul, et c'est au final ce que j'ai retenu. Après je sais plus. Après je me suis réveillé, et lui il dormait sur un lit. Je t'ai raconté la suite, déjà. Moi je n'avais pas envie de détruire, je voulais l'aider lui. Et puis, il m'a fait naître bébé. Je grandis, comme un vivant. Je pense que je mourrais aussi comme un vivant. Alors je veux être comme vous.

Tu sais, l'autre fois j'ai lu une histoire, dans un de tes livres. Une marionette qui voulait vivre, être vraiment un enfant. Bah je crois que je suis un peu pareil.

*Il mit la main face à lui, regardant les rayons du soleil passant par la fenêtre entre ses doigts.*

J'aimerai être un enfant. J'aimerai être l'enfant de mon roi! comme ça je pourrais veiller sur lui, lui aussi, mais surtout il me serrerrait dans ses bras, et... Il me verrait et m'élèverait comme il le faisait quand on était à Aztark. Et puis... je ne saurais pas les choses par moi même. J'apprendrait, il m'apprendrait!

*Arfel déglutie quand il parle de nécromancie, et devient verte, l'envie de gerber se fessant venir : elle a une véritable répulsion sur tout ce qui touche la mort de prés ou de loin, sa conception de la vie n'étant pas lié avec la mort. La mort, elle n'y avait jamais été habitué, personne dans son entourage ne mourait, sauf les animaux, ce qui la mettait bien souvent sans dessus dessous... même si a présent elle se maitrise.

Des éléments en plus sur Maïtaga sont apporté : l'enfant tué par Rödschrek, pourquoi il avait été créé... choses qui soit disent était flou. Tout ce sang versé ! Arfel ferme les yeux un moment pour ne pas se concentrer la dessus, mais plutôt sur le "gentil elfe noir" qu'elle connait. Ce qui la surprend le plus, c'est la volontée de l'ancien roi de se venger des vivants... il avait du raté son coup en voulant créer une chimère vengeresse, ou avait été touché par une bonné étoile ce jour la : Maïtaga, la chimère enfant était née, ayant une grande partie de lui, comme s'il souhaitait lui offrir l'enfance qu'il n'avait pas eux. Et finalement il s'avère que l'enfant n'est pas la pour apporter la haine autour de lui, mais le contraire.

L'histoire dont il fait allusion, elle la connait bien ! Le petit Pinono, pantin de métal touché par la bonne grâce d'une fée artificiel, lui donnant toutes les capacités d'un vivant normal, aussi l'apparence. Alors comme ça, Maïtaga veut de son créateur comme véritable père, être réellement vivant comme ceux qu'il imite. On peut dire que ça la touche beaucoup, et pourtant un grand sentiment d'impuissance la prend. Arfel baisse la tête, et toute hésitante dit.*

Ce doit être... dure... très dure pour toi... Il... il devait vraiment se sentir seul... Comment...ça se fait qu'il t'es tout appris ? tu es bien un morceau de lui...

Il ne m'a pas appris. J'ai pris dans ses souvenirs c'est tout...
Moi ce qui me gène parfois c'est que j'ai aussi des souvenirs de l'enfant... ça, même lui il ne le sait pas.
Il était à l'agonie... Mais... mon roi l'a tué par peur! Et... quand je vois son visage, le visage qu'il avait, je peux comprendre que les vivants le détestent. Même si... même si la mort le soulageait l'enfant... et ça m'a crée plus tard.

Je ne regrette pas d'être né tu sais? ce que je regrette c'est de ne pas être né plus tôt. J'aurais pu l'aider alors mon roi, j'en suis sûr.

*Une autre voix se fit entendre, plus adulte celle-ci.*

Si tu étais né plus tôt, ils t'auraient tué, pendant que tu étais trop jeune pour te défendre. Ne pense pas d'idioties pareilles. Tu es là ça suffit.

*La chimère équarquilla les yeux mais n'ajouta rien. Rödschrek venait apparaître à l'entrée de la pièce. Il ne répliqua rien quand aux souhaits de Maïtaga. Il lui ébouriffa simplement les cheveux et le remercia pour les habits noirs qu'il lui avait rapporté. Il avait de nouveau une allure de réel elfe noir à présent.*

Il va falloir que je renonce à mon passé si je comprends.
...
Je ne pourrais pas Arfel. Je sais que tu n'arrive pas à me comprendre sur ce point, et j'ai essayé de... d'y renoncer pour toi. Mais je ne peux pas. J'entends leurs voix. Je n'arrive pas à faire comme s'ils n'existaient pas...

*Il tenta de changer de sujet, commençant à l'aider à ranger. Il boitait, mais la marche n'était pas aussi difficile que la veille.*

Crois tu que des excuses pourraient calmer Elevân?

*Arfel écoutait attentivement la chimère parler, quand elle entend la voix plus grave de Rödschrek : il a pu l'entendre ! Un nouveau pas qui le rapproche de l'enfant est fait... pas ? oui il est bien debout aussi physiquement !!! Arfel se relève, le visage colérique, et allait le sermonner d'aller tout de suite se recoucher pour ne pas aggraver son cas. Mais elle n'a même pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il lui coupe l'herbe sous les pieds.
Puis il lui parle de ses pratiques obscures... elle en avait pas dormit de la nuit quand il s'était retrouvé et qu'il lui avait annoncer qu'il continuait dans cette voie. Son visage devient plat et livide. S'il pense que c'est faire une bonne chose que de sauver des âmes, on peut dire qu'elle ne lui en "voudra pas vraiment"... s'il pense faire de bonnes actions par la. Seulement, s'il pensait que dit de cette façon ça passerai... il se trompe.

Son visage se tourne vers une chaise, une chaise sur laquelle elle était quand il lui avait annoncé dans un élan "dont ne sait trop quoi", qu'il se détournerait d'eux même s'il les entendait. Cette chaise est vide, tout comme ce qu'elle ressent : le Rödschrek de cette heure semble déjà bien loin. Elle n'a pas le choix, il ne le lui donne pas et sans concession, il choisit de rompre ses dires une foi de plus. A se moment la, même si cela ce fait de façon très discrète, elle se demande quel sont vraiment ses sentiments pour elle. Allait il continuer de lui faire des promesse sans les tenir ?... lui faire miroiter de qu'il n'est que pour ce donner bonne apparence... continuerait il de se foutre d'elle a ce point ? Pour lui elle avait bravé l'autorité et les conseils de son père, sans jamais se retourner dessus... mais lui retournait dans l'état qu'il avait toujours connu et qui lui avait amené tant de pouace ! A un moment, la jeune femme se demande vraiment s'il n'aime pas les embrouilles et la douleur qui en suit.

Elle le regarde, d'un regard flou et ne dit rien... de toute façon il a fait son choix, et plus têtu que lui, c'est rare. Elle garde tout en elle, et tente de l'étouffer, le compresser au fond de son cœur pour ne pas en pleurer, car malgré tout, elle l'aime... et ça fait mal. Arfel avait espéré un avenir meilleur pour lui, mais son passé le rattrape, et il lui ouvre les bras grand ouvert. D'une voie tout aussi plate, elle lui répond, ayant perdu toute la joie que Maïtaga lui avait inspiré.*

Je ne sais pas... si tu es sincère réellement... oui...

*Ce dont elle doute : elle ne veut pas qu'il le fasse juste pour lui faire plaisir a elle, ou se faire bien voir d'Elevân. Puis elle rajoute en quittant la salle, le ménage devenant une priorité pour zapper un peu sous le travail, sa peine*

Je... j'vais ranger le salon...

*L'elfe noir la suit, discrètement, ayant ressenti une partie de ses sentiments, il tente de s'expliquer mieux.*

Arfel... j'ai essayé pour toi... vraiment pour toi.
Si je te dis ça ce n'est pas pour te faire mal, c'est pour ne plus te mentir. J'ai fait des promesses à une époque ou je ne me rappelais plus de rien, à une époque ou je ne savais plus ce que l'on m'avait enseigné. Je sais que pour ton peuple ce que je fais n'est que sacrilège, je le sens en toi.
Mais le vrai sacrilège je pense, c'est de renier ce qui fait de moi un elfe noir. Je ne suis pas né dans ton univers. Et je me rends compte de ce poids maintenant. Je peux abandonner mes pouvoirs, je peux contrôler la lance, afin qu'elle ne salisse plus le monde vivant, mais je ne peux pas jouer le sourd face à ces voix. Je ne peux pas faire l'indifférent en entendant un appel à l'aide. J'en ai trop poussé dans ma vie, sans qu'on y réponde pour que je reste indifférent à ceux que j'entends.
Et... 'faut croire que mes dieux et mes croyances sont différentes. Prends le en bien ou en mal, mais parfois j'ai l'impression en entendant parler de l'Al que...

#que les elfes noirs ne font qu'en abuser, tentent de le pourrir#

Peu importe...
Je ne veux pas te faire mal. Mais j'ai aussi besoin de rester moi même. Alors... je ne sais pas ce que je dois faire Arfel.
Je préfère vivre avec toi, et porter le masque face aux esprits. Que de le porter avec toi.