Retour chez soit... accompagné?[fini]

*L'elfe noir ne peut retenir un léger ricanement, heureux qu'elle le suive, réchauffé par ses gestes. Il la tiens simplement d'une main par la taille, geste qu'il a fait avec beaucoup d'hésitation. Il la laisse s'assoit sur le bord du lit, lui demande de s'asseoir à côté de lui, puis colle son front contre le sien.*

Je te vois à peine, mais assez pour te regarder dans les yeux.

*Enivré par un désir qui lui est difficilement contrôlable, il tente d'user de ce côté euphorisant pour lui parler comme il ne le ferait pas d'habitude.*

Alors j'ai besoin... que tu me dises ce dont tu as peur.

Si tu n'arrives pas à le dire, pense le, ou... je sais pas, jouons avec le lien, accentue le sentiment qui produit ta peur... j'ai remarqué qu'on pouvait aussi se parler comme ça...

*Commençant soudain à se rendre compte d'un détail qu'il n'avait pas compris avant il se rattrape bien vite.*

Ah, et... euh fais pas attention à ce que je ressens hein? ça va passer... c'est rien... J'suis... euh...

*Sa voix est malgré tout plus douce et plus expressive que la normale, mais il montre clairement qu'il ne bougera pas si elle ne lui demande pas elle même, il finit d'ailleurs sa phrase pauvrement.*

Un gars un peu... paumé aussi...eeeet j'comprends rien voila. Alors te braques pas d'accord, j'veux pas qu'tu parte, mais si on pouvait se comprendre ça serait...

mieux?

*Arfel s'assoit de façon naturel a coté de lui, baillant comme si de rien n'était. Puis il vient poser son front contre le siens parlant de "regarder dans les yeux", avec le peu de luminosité qu'il y a dans cette pièce. Elle allait presque lui proposer de se lever et allumer la lumière, quand ces étranges sentiments reviennent la réveiller, ébranlant son cœur d'une façon tellement étrange, qu'elle ne bouge plus tétanisé.
Le désir de l'elfe noir est facile a voir, son timbre de voix étant la chose la plus présente sur le moment. Il semble plus ouvert, plus patient, attentif de façon plus douce, pour comprendre ce qui bloque Arfel.

La jeune femme l'observe après qu'il est fini sont étrange discours. Elle aussi le voyait a peine, et certainement beaucoup moins bien que lui il ne la voit. Il y avait juste un fin liserer de lumière bleuté qui parcours le concourt gauche de son visage, et ses yeux... magnifiques, hypnotiques. Sans trop rien dire, elle s'exécute, fixant ses pensés sur ce qui lui fou cette gène, cette peur abominable, mais par pensé (impossible de faire autrement pour elle).

Arfel se met donc a penser a lui, laissant ses envie a elle virevolter librement pendant un moment... oui, un assez court moment en vérité, puisqu'ils sont aussitôt filtré de façon assez brut. Rödschrek peu facilement le sentir : Dans le fleuve d'émotions riches de la semi elfe, il y a un barrage a un moment, qui laisse passer avec parcimonie les sentiments. Quel est donc ce barrage ? peut être construit d'une base solide faite de la peur d'une perte, de ne pas être a la hauteur de ses attentes, et une grande réserve fermement forgé au fil des années. Dure de briser ce barrage, elle en grimasse même, et quelques larmes s'échappent. Des frisons la parcours alors qu'elle se rapproche de lui comme pour se faire pardonner d'une faute. Tout bas, elle tente de le rassurer avec des "sa va passer...", mais c'est difficile.

Briser ce barrage par un surplus d'émotion ou par l'érosion du temps ? Arfel a encore plus peur qu'il parte "voir ailleurs", alors elle tente le tout pour le tout, plongeant tête baissé. C'est d'une voix tremblante, et prés de son oreille qu'elle lui donne sont deuxième nom, mot de passe qui lui permet a lui, de se laisser aller.*

Je... je n'appelle... jem...

Shaân... Shaân...

*Aussitôt elle ferme les yeux, incrustant l'une de ses mains derrière la tête de l'elfe, en déposant de timides baissés le long de son coup... laissant l'autre mains se promener sur son dos affin de se rapprocher de lui, le tout fait dans une subtile lenteur digne de torture. Arfel se fait violence, et les larmes n'ont pas quitté sont visage... mais buté elle continue, pour l'amour de son beau prince ténébreux.*

#Shaân#

*La sonorité même et la demi voix de la jeune femme résonnèrent dans son esprit comme une mélodie à la fois troublante et magnifique. Il se réfréna à grande peine, sentant son désir augmenter, en même temps qu'une compréhension particulière des sentiments de la jeune femme. Oui il connaissait ces blocages car en subissait parfois les conséquences lui aussi, pour des raisons différentes. Conséquences qu'ils manifestait sous la forme de peurs ou d'incompréhensions pures. Difficultés qu'il savait surmontables si la volonté était au rendez vous.

Puis la jeune femme entama une gestuelle et eu une réaction à laquelle il ne s'attendait pas. Infiniment douce, touchante par ses peurs, elle tentait de son mieux de lui plaire et réussissait à merveille. Sa respiration s'accéléra, mais il resta un moment immobile, fermant les yeux, se laissant simplement faire, profitant un maximum de ce moment. Oh comme il voulait aller plus loin. Mais il sentait qu'elle se poussait, ce n'était pas vraiment sa volonté propre. Lui aussi avait peur de ce moment, autant qu'il le désirait. Peur de mal faire, peur de décevoir, peur d'être déçu, et en même temps... Son instinct, son corps, son esprit même la désiraient. Il se colla à elle, l'embrassa d'abord sur le front, le nez, puis la bouche, il hésita, laissa ses mains commencer à se balader dans son dos pour le moment, puis se recula doucement, la repoussa légèrement, doucement, son but n'était pas de la rejeter, et son geste ne devait pas passer comme tel.

Sa phrase ne fut qu'un soupir, une simple directive, douce, emprunte de vie, d'amour surtout.*

Pas maintenant. Lorsque tu seras prête, seulement. C'est pour nous deux, pas pour moi. Nous sommes deux.

#Calmes toi... #

*Il se parlait à lui même, il souffla, et l'embrassa de nouveau, doucement, langoureusement. Il se contrôlait pour elle, et elle pu sentir que lui aussi était un peu craintif, pour la première fois. Le tout le rendait presque fragile, indécis, il avançait en terre inconnue et tentait de reprendre le contrôle de la situation. C'est ainsi qu'il avait été élevé. Un elfe noir devant tout contrôler, mais complètement perdu lorsque la situation lui échappait.*

*L'elfe noir sourit franchement à présent, plongé dans un état presque euphorique. Il l'embrasse plus franchement puis observe plus franchement la pièce en voyant l'apparition de toutes ses choses partout autour de lui. Il est d'abord effrayé puis malgré la catastrophe réelle il lâche un ricanement réellement amusé.*

C'est pas grave, bien taillé tout celà ressemblera un peu plus à chez toi, c'est tout!

*Il l'embrasse de nouveau sur le front, se rapproche, la contemple comme s'il la voyait pour la première fois, à l'éclat de la lune. Elle lui paraît magnifique, il se surprend à repenser à ses côtés maladroits qu'il trouve à présent simplement attachants. Lui aussi se perd dans ses yeux verts, son désir ne fait qu'augmenter, il se rapproche encore et se lâche un ordre en parole mentale, un #calmes toi#direct et tranchant presque apeuré. Pendant un instant il a failli se laisser complètement aller à ses envies, et se recule alors franchement, bredouillant à son tour des excuses aux sons incohérents de confusion*

'vaut...'vaut mieux... j'crois, j'vais une douche, euh prendre une douche... très... tr... très froide...

#qu'est ce qui m'arrive, pourquoi j'me contrôle pu du tout???#

*La jeune femme était resté complètement occupé a l'admirer quand il se stoppe brutalement. Elle sent que c'est de sa faute, elle lui génère malgré elle, des sentiments qui le rende drogué de sa personne... et elle a sa façon l'ai tout autant de lui, mais de façon moins extravertie.

Elle se sent bête quand alors il décide de prendre une douche... de plus froide. On peu dire qu'elle est largué la, pourquoi ça lui prend d'un coup ? Arfel se mord la lèvre les yeux tombant triste qu'il s'éloigne, mais il le fait pour elle. La situation devient vraiment problématique. Elle lui envoi un "excuse moi" sur un ton assez triste, comme si elle disait "pardon que je ne réussisse rien". Puis elle se questionne quand a savoir si c'est vraiment bon qu'elle continue de le torturer en restant aussi prés de lui : Arfel est prise entre deux chaises.

Elle lui avait donné son deuxième nom, a lui, celui qu'elle a choisit, mais elle n'aurait pas du lui donner puisqu'elle n'était pas encore prête... encore un échec cuisant. La semi elfe se met alors au fond du lit et va attendre qu'il prenne sont étrange douche de minuit. Un peu naïvement... elle se demande même si ce n'est pas une coutume chez les elfes noirs, n'ayant pas capter la raison toute autre.*