Une histoire d'âmes...

Non... Ils étaient à part mais enfermés. Cela dit il y a une chose qu'Ares a pu constater en les voyant de près : ils avaient le blanc des yeux noirs. Vous voyez ce que ça veut dire? Ils restaient dans une zone interne à la cours à effectuer toujours les mêmes tâches... j'entends là pas dans les salles du château mais au minimum dans l'enceinte. Mais à part des enfants. Très souvent à part.

Après pour le reste je ne sais rien de plus, de toute manière tout ce qui les concernait était tabou...
Et je m'en fichais à l'époque. Ce n'étaient que des nobles qu'Ares suivait. Il ls avait connu avant eur début de folie, il paraît que c'était des gens biens, c'est pour ça qu'il travaillait à leur compte. Au début...
Il m'a souvent dit que pour lui ils avaient été tués. Avec du recul je dirais que Nescromn avait fait une jolie mise en scène de tout ça. Après tout il avait tout son temps, c'était un elfe... je crois

*De suite il regarde la chimère. Toujours tout bas.*

Ainsi c'est donc ça... ses parents étaient morts. Si leur yeux étaient bien comme tu le dis, il n'étaient donc pas de vivants comme Maïtaga. Ce nescromn les avaient tous sous sa coupe. Tiens... je me demande a présent pourquoi il n'a pas tué aussi leur dernier héritier. Sans doute étaient t'il jouissant pour ce monstre de brider un être libre dés sa petite enfance pour le diriger tel un pantin. S'il avait été adulte, jamais cela n'aurait marché. Un vivant d'esprit mort.

Un elfe...

*Aussitôt il repense a Isméas, sont opposé total... Un maitre d'eau sans gênes ni peur pour toujours posséder plus. Mais il a du rester de l'autre coté et c'est bien ainsi... nul ne sait ce qu'il aurait pu faire sur cette terre ! Avec tout ce que l'on y trouve, sont imagination décadente aurait été a son apogée. Il se remet a parler.*

Ce devait être un elfe puisant alors... s'il recherche avant tout la puissance, celle ci le dirige et fait de lui son fils, car le pouvoir absolu, nous le savons bien, corrompt les mortels et aussi les immortels. Le problème avec ceux qui jouissent d'une vie longue, est qu'ils ont l'éternité pour continuer de plonger dans les entrailles du mal. Il en tire une puissance destructrice... opposé des connaissances bienfaitrices qui sont la pour construire, édifier. C'est pour cela qu'un pacte avec la nature est obligatoire quand on prend le chemin de la connaissance, chez les elfes.

Ils y a des rebelles qui ne le promulguent pas... d'autre qui le signent et s'en écartent... mais tôt ou tard l'Al les trahira comme ils l'ont trahi !... c'est un risque a prendre.

Peut être aussi car la magie des elfes noirs repose sur la vie elle même. C'est paradoxal mais réel. Je pense qu'il le voulait pour ses dons. Le tuer revenait à lui enlever tout intérêt. Et ça permettait de le contrôler mieux. Quand on voit ce qu'était maïtaga le lasar... le tuer aurait crée un second facteur trop aléatoire...

Un pacte avec la nature. C'est marrant de voir comme vos deux peuples sont opposés mentalement et pourtant similaires...

Vous agissez en oppositions mais les fondements de vos façons d'agir sont similaires. Voir même identiques je crois. A se demander pourquoi deux races se sont crées.

Hum... J'ai ma petite idée sur la chose, ajusté avec les paroles des anciens que j'ai côtoyé petit. Tout elfe est lié à la nature et a sa force Alique, nous sommes les gardiens de celle-ci et nous avons été formé pour protéger et vivre parmi ses trésors. L'immortalité nous a été donné pour acquérir la sagesse dont elle fait preuve. Seulement, autour de nous il n'y a pas que des être qui bénéficient de ses dons... Une partie des elfes se sont tourné vers les mortels, et ont voulu guérir leur maux... la mort, en la battent elle même. De base, c'est la compassion qui les auraient poussé...

Mais cela s'est fait en entachant l'une des règles principale de la nature qui disait que jamais l'on devait se substituer a elle en cassant son cycle. Manipuler la mort, réveiller des morts est contre nature... voila sans doute d'où vient notre séparation.

Dans d'autre version que j'ai entendu, ils disaient que c'est par amour que le premier elfe noir a choisit de manipuler la mort : Nous vivons certes de façon immortel, mais une mauvaise chute ne nous empêche pas de mourir. Hors, s'il est lié par l'Elnis a sa compagne... si celle ci décède, il devient soit fou, ou meurt lentement. Dans ce cas, certain disent qu'il est devenu fou et a voulu la ramener a la vie. Il commença par réussir a lui parler, d'où viens l'entente astrale... mais le malheureux en voulu plus et décida de continuer sa quête contre la mort. Dans l'astral il entendit aussi d'autres voix qui lui demandait de l'aide... il a foncé tête baissé dans cette tache qui lui boufferait sa propre vie.

Voila ce qui se murmurait dans mon peuple a propos de nos "frère et sœurs oubliés". Après chacun a sa version... sa vision... mais je penses qu'il y a du vrai dans ses légendes.

*Il sort du feu son mangé et l'entame.*

Oui... les légendes en disent parfois long. J'ai entendu énormément de choses dans le pays natal de Rödschrek. Je sais qu'il tiendrait un discours similaire au votre encore une fois en ce qui concerne la nature, mais inverse en ce qui concerne sa vision de la mort. Sur tout ça j'ai mon point de vue et je préfère le garder. De toute manière en temps que gardienne je n'ai pas à prendre parti à ce niveau...

*L'elfe noir choisi ce moment pour se retourner en soupirant. La dragonne eut un léger sourire.*

Ils ont une vitesse de récupération impressionante tous les deux on dirait... C'est bien!

*Il lève un sourcil quand la dragonne parle de ne pas donner son point de vue. Si elle l'avait énoncé, il l'aurait respecté. Quoi qu'il a sa petite idée de ce qu'il en est. L'elfe noir se retourne, et Elevân dit a la suite de Fura.*

Oui... c'est bien ! Cette forêt fait des miracles sur ce point de vue. Heureusement d'un sens, je ne les verraient pas dormir pendant des semaines allongé sur ses tas de feuilles humides, rien de mieux pour les "rouiller" !

*Le feu crépite ensuite, et le silence se réinstalle un moment, ou l'air enjoué d'Elevân en prend un coup soudainement. Il sent quelque chose se préparer, mais ne saurait pas comment le décrire, des souvenirs résurgent mêlé a l'humidité que porte le sol, de cette nuit froide. Le maitre elfe n'avait jamais entrainé ses dons a être un visionnaire, une sorte de prophète car ça ne l'intéressait pas... pourtant quand il sent quelque chose de familier revenir, il ne se trompe jamais.
Il essai de se changer les idées.*

C'est pas mauvais cette petite bête grillé ainsi ! Tu te disais être un sang mêlé ?

*La dragonne ressent le changement de ressenti d'Elevân mais fait mine de ne pas le remarquer. Cependant sa question suivante la bloque. Elle met du temps à répondre.*

Oui et non. Disons qu'autrefois j'étais juste humaine. Une fille banale dans un monde banal, bien plus banal que celui là. Il y avait moins de technologies extraordinaires comme ici, mais plus que sur votre monde d'origine. Il n'y avait pas de magie non plus, ça n'existait pas. Et puis... J'ai été attrapée, et j'ai changé... c'est tout!

*La dragonne ne se dévoile pas beaucoup... t'en pis, il attendra et seulement si elle veut lui en dire plus. Il se met a couper sa viande en petits bout et s'approche des endormis. S'aidant de son genoux, il soulève et réveille Arfel pour lui donner un peu de nourriture fortifiante. La jeune femme ouvre difficilement les yeux, et mâchouille au final a moiter en train de dormir. Avant de la laisser tranquille, il vérifie qu'elle n'est plus rien dans la bouche, puis s'attaque a l'elfe noir en disant.*

Je ne sais même plus depuis combien de temps il n'ont pas mangé eux aussi... un peu de force ne leur fera pas de mal.

*L'elfe noir quand à lui met énormément de temps à se "réveiller". Il ne prend pas la peine d'ouvrir les yeux et tourne le visage. Il refuse catégoriquement de manger.

La dragonne s'est rapprochée et croise les bras.*

Laissez tomber. A mon avis il va nous refaire une période à vide. Quand il en aura marre et qu'il aura faim au point de pu tenir debout, il rattrapera le temps perdu...

Bon... moi j'vais essayer de retourner dormir je suis fatiguée, et je pense que nous allons avoir du travail demain tous les deux. Ne serais ce que pour garder et ravitailler ces trois là... j'ai eu de la chance à la chasse tout à l'heure ce ne sera probablement pas le cas demain. J'aimerais me lever tôt pour pouvoir avoir du plus gros gibier.

Et si l'elfe noir s'est réveillé mais qu'il s'entête à ne pas faire d'efforts, bah on le forcera.

*Elle hausse les épaules un brun "je-m'en-foutiste"*

Ra ses elfes noirs ! Toujours a la diète ! Oui je laisse tomber, il ne vaut pas la peine de tel efforts on dirait bien, ou du moins ça ne servirait a rien.

*Il se relève et salut la dragonne.*

Et bien dort bien Fura. Je vais veiller un peu...

*A peine eut il dit ça qu'Arfel fait un espèce de rot pas très élégant, et que s'en suit une marré mélangé de viande molle et suc gastriques. Voyant qu'elle ne semble pas bien digérer, afin qu'elle ne s'étouffe il met sa tête sur le coté. L'odeur est particulièrement forte.*

Raaah ! Si j'avais su... je ne lui aurait rien donné ! C'est pas une heure pour se transformer en femme de ménage.... tssss...

*Il bronche mais fait quand même le nécessaire, en enlevant les feuilles de dessous sont vomit et lui lavant la bouille. Elle dort toujours.*

*Il peut ressentir que la jeune femme est empreinte d'un grand trouble, des questions l'assaillent. Quand il touche ses épaules elle cri en sursautant, fessant un bon en avant pour se dégager. Se retournant, son visage est apeuré. Elle manque même de tomber au sol. Tour ce qu'elle trouve a dire est :*

Laissez moi tranquille... laissez moi partir... Je ne vous ai rien fait !!!

*A peine retourné, et en un élan de course, elle se prend une branche d'arbre en pleine face, l'assommant presque, mais assez fort pour la mettre a terre. A la suite viens Elevân, les cheveux en pétard en train de remettre ses lunettes au bout du nez. Il demande.*

Qu'est ce qui se passe ? j'ai entendu un cri...

*Arfel, voyant qu'elle ne peu plus fuir, se terre contre l'arbre qui l'a meurtrie, en cachant discrètement les vivres derrière l'arbre. Elle ne les regarde pas, comme si elle était effrayé de recevoir une punition pour s'être "échappé". Suppliante, au bord des larmes et des tremblements, elle s'obstine avec sont.*

Laissez moi partir...

*L'elfe noir quand à lui se décompose en entendant les rares paroles de la jeune femme. Elle l'a vouvoyé, elle ne l'a pas reconnu. Tout ce qu'il parvient à faire est sur le coup de rester bouche bée, piqué à vif par cette constatation. Est ce ce qu'il lui a fait qui a mal tourné? Ou un évènement ayant duré pendant son inconscience d'hier? Lui même a de base énormément de mal à se remettre les idées en place.
Il tente de reprendre contenance puis s'accroupit doucement, calculant le moindre de ses gestes pour tenter de l'effrayer le moins possible tout en étant capable de la rattraper rapidement si besoin.*

Reviens... s'il... s'il te plaît. Ai-je l'air d'un bourreau comme dans les livres pour que tu me fuis comme ça?

*Sa voix est assez faible, on peut sentir qu'il avait d'origine beaucoup de mal à récupérer. Il espérait par cette phrase, cette anecdote réveiller une lueur, un souvenir.*

*Tout en se frottant son front douloureux, elle se clame un peut et prend le temps de réfléchir, ce qui se fait difficilement, alors elle ferme les yeux : non, malgré le faite qu'elle s'est retrouvé a dormir a coté de cet elfe noir, elle n'avait pas de lien au poignet qui l'empêchait de s'enfuir. Mais les dernier souvenir qui lui viennent en tête est cet elfe au cheveux blanc qui la maintenait prisonnière dans son camp.
La jeune femme se fait encore plus petite. Elevân croit au début au faite que son cerveau n'est pas fini de se régénéré, mais quand la parole est la, les souvenirs aussi : ce n'est pas normal. Il s'approche un peu plus et attend de voir sa réaction en disent.*

Arfel... il a raison, ne t'inquiète pas...

*En entendant son nom, elle relève la tête qui semble encore plus trituré de questions. Elle répond.*

Ar... Arfel ?... qui êtes vous ?!! C'est vous qui avez tué mes parents ?!!! sales elfes !!!

*Elle ne comprend pas, dans ses souvenir elle est encore qu'une enfant, mais sont corps n'est plus le même. Perdu elle se referme sur elle même en pleurant. L'amnésique n'a même pas vraiment fait attention a son compagnon. Pourtant sa voix douce l'a beaucoup calmé, car il y a encore deux secondes elle préparait de s'enfuir en courant. Tout bas.*

Bourreau !...

*Elevân prend un visage dure, pas d'énervement mais de fatigue et d'incompréhension. Il pause sa main sur l'épaule de la jeune femme, mais elle le rejette de suite avec un "vous approchez pas de moi !!". Il souffle, se disant que ce ne peut qu'être passager, puis tente de la raisonner.*

Arfel... tu es en lieu sur... tu... il semblerait que tu es perdu la mémoire. Tu as eux un grand choque qui en est très certainement la cause. Je m'appelle Elevân... et je jeune homme qui vient de partir est Rödschrek.

Nous t'aimons tout les deux beaucoup... et... te voir ainsi nous fait du mal... alors s'il te plait... fait nous confiance.

*L'air de la jeune femme a changé, il n'est plus doux et joueur... mais froid, sauvage. Elle répète leur nom comme pour tenter de se souvenir d'eux, mais rien n'y fait, elle lui demande.*

Mes... mes parents... je... seule... je...

*Du tac o tac, son père adoptif répond.*

Non Arfel ! tu es bien entouré, tu ne te souviens simplement plus... allez vient te reposer et manger un peu...

*La, Arfel se laisse faire, reprenant le sac de provision, se laissant guidé par ce bourreau qui finalement ne semble pas en être un. Quelque chose se rajoute a son trouble... elle ne sait pas quoi, une grande tristesse qui vient de l'elfe noir sans qu'elle le sache. Elle se remet a pleurer en silence, perdu par toutes ses nouvelles choses.*

*La jeune femme se remet dans son coin, prés de l'arbre, alors qu'Elevân lui dit de rester ici, qu'il allait revenir. De suite il va a la rencontre de Rödschrek et lui demande de le suivre. S'écartant du camp assez loin pour qu'elle ne les entendant pas, mais assez prés pour avoir un œil sur elle, le père adoptif commence a rassurer l'elfe noir.*

Je ne sais pas trop ce qui lui arrive. Ça ne lui était jamais arrivé auparavant.

...

Mais ne t'inquiète pas, elle retrouvera la mémoire, je penses sincèrement que ce n'est qu'une question de jours, voir peut être d'heures. Ce qu'il faut, c'est stimuler sa mémoire en douceur... lui parler et la rassurer.

*Il se tourne vers le camp : Arfel se regarde les mains et ce corps d'adulte, véritablement perdu. L'elfe blond continu.*

Que tu n'en ai pas la force pour le moment je comprendrais... prend le temps de te relever et surtout ne t'inquiète pas. Ce n'est pas de ta faute, tu l'as sauvé...

*Il se relève et lui donne une bourde d'eau.*

Tient c'est pour ton visage... hehe... c'est vrai que tu fais un peu peur tout ensanglanté comme ça ! Si tu veux te laver plus, il y a un cours d'eau qui se termine par un petit lac par la... l'eau te détendra je penses... enfin... fait comme il te plait.

*Il lui donne un geste amical a l'épaule et fini par, avant de le laisser.*

Si tu as besoin de parler... même si ce n'est pas dans tes habitudes, je suis la. Si je peux t'aider je le ferais.

*L'elfe noir n'affiche rien de réel sur son visage mais l'attitude d'Elevân lui a fait un bien fou. A vrai dire, même s'il n'est pas réellement rassuré quand au devenir d'Arfel, il garde malgré tout une place dans le groupe, un œil sur elle, et surtout un peu d'aide. Il marque un certain étonnement quand Elevân sort sa dernière phrase. Il acquiesce géné, en même temps toujours boqué par son ressenti actuel. Après avoir pris la gourde il hésite puis disparaît bien rapidement dans la direction qui lui a été indiquée. Trouvant le fameux point d'eau, il pose ses vêtements à côté puis y rentre rapidement. Ses blessures lui font mal. Il observe un moment tout ceci se demandant ce qui a bien pu se passer hier. Il soupire, se lave rapidement. Relevant le nez il aperçoit alors Fura qui passe sur la rive, une antilope taiga sur le dos. Géné il se recule, fait du bruit. S'il n'avait pas bougé, la dragonne ne l'aurait pas vu. S'ensuit un fou rire, une gène pour l'autre, une engueulade précédant un rhabillage rapide puis une rentrée au camp assez folklore. L'elfe noir est à peu près propre mais rouge de honte, il a d'ailleurs pris la tête du duo, pour éviter à Arfel de partir en courant en voyant la nouvelle venue, la dragonne arbore un petit sourire narquois. Elle pose l'animal au sol, puis commence à le dépecer, pendant que Rödschrek va s'adosser à un arbre, s'enfermant toujours dans un mutisme, honteux cette fois. Il mitraille d'ailleurs parfois la dragonne avec un regard noir. Regard soutenu par ce sourire des plus énervants.*

Tsss...

#J'ai faim...#

*Arfel sursaute en voyant la grande créature qui suit l'elfe noir. Mais elle ne semble pas être hostile... alors elle se calme. Puis, discrètement elle se met a regarder l'elfe bleu. Elle se pose des question sur lui, l'elfe noir qui semble agir bizarrement. Ses paroles mentales sont dures concernant ceux de sont peuple, et de même pour l'elfe blond. Le détaillant, elle remarque rapidement ses nombreuses blessures. Elle connait sont nom, et étrangement elle voudrait en savoir plus sur lui... la curiosité piqué a vif pour ce personnage sombre.

Mais elle n'ose pas, le regarder même est comme lui voler une partie de lui, alors elle baisse les yeux et ferme toutes questions dans sa tête. Trouvant enfin une opportunité de parler avec cet étrange être, elle lui demande timidement les yeux rivé au sol.*

Roo... Rosddrèque... Comment... comment s'appelle la grande femme qui... déchiquète l'animal ?

*Anxieux l'elfe noir met du temps avant de répondre, prenant sur lui même la difficulté qu'il va avoir à lui parler. Il observe Elevân un moment, d'un regard qui aurait tendance à vouloir dire "au secours". Puis prenant sa voix la moins rude possible il répond enfin :*

C'est Fura... une dragonne qui suit ton... enfin qui suit Elevân...

*La dragonne entendant son nom écarquille les yeux, étonnée par la réplique de la jeune femme, puis se stope dans sa tâche, s'avançant vers Rödschrek.*

Eh j'aurais une tâche pour toi.

*L'elfe noir attend simplement la suite.*

L'homme qui nous a attaqué hier... était de ton peuple. Je sais que vous êtes très attachés aux conditions dans lesquels vos membres partent après la mort... Alors... j'ai pensé que peut être... tu pourrais l'aider?

*Une surprise de plus pour Rödschrek qui répond d'une voix neutre.*

Si tu es bien sûr de toi, oui j'aimerai m'en occuper, pour qu'il retourne à la terre mère. Je l'ai vu tout à l'heure, j'ai cru que vous n'aviez simplement pas eu le temps... de vous en charger.

*A la dragonne de répondre tout en se remettant au travail :*

Si tu as besoin d'aide, dis le moi. Je viendrais t'aider, ne te fatigue pas trop, pense aussi à Maïtaga qui dort là bas.

*La simple réponse de Röd fut une moue sceptique. Il s'éloigna de manière assez fantomatique, comme à son habitude, commencer à faire son travail, inspecter le corps, puis l'emmener...*

*L'elfe noir est à l'écart, près de lui git le corps d'un homme, brulé, méconnaissable, et très petit de taille.
Rödschrek se concentre, sa magie afflue, puis creuse un sillon profond. La suite de ce sort, le cloue à genoux. Il se met à respirer fort, comme s'il reprenait son souffle puis s'essuie le front. Une seule phrase.*

Dire que c'est Arfel qui m'a montré ça...


*Visiblement déçu, il se relève, puis rammène le corps près du trou. Il descend, rattrape le mort pour le poser au fond avant de remonter. Il termine l'enterrement par des moyens plus conventionnels, remettant la terre, à main nue, sur la tombe. Puis il psalmodie en elfe noir, des vœux de retour à la Terre mère qu'étrangement Arfel peut comprendre. Il se mord le doigt à s'en faire saigner, pose quelques gouttes sur la tombe.*

Voici un peu de flux vital, un peu d'énergie pour faciliter ton passage frère.

*S'il utilise ce terme conventionnel pour qualifier un membre de son peuple, il ne se rend pas compte à quel point il est approprié. Il reste ainsi un moment à regarder le vide, une nostalgie, ce sentiment de vide le reprenant alors. Qui était il? Pourquoi ce ressenti?
Il pose par dessus des feuilles afin de cacher la tombe. Les défuns elfes noirs n'ont pas à être retrouvés, afin que leur essence puisse aller là où elle souhaite, sans être bloquée à un lieu. Il n'a pas remarqué la jeune femme et continue donc ça tâche sans sourciller. Ayant fini ce petit rituel, ses questions très vite intentionnellement effacées de son esprit, il se recroqueville contre un arbre, fatigué par l'énergie qu'il a encore gaspillé, fatigué par son incompréhension.*

#Peut être qu'Elevân pourra me dire ce qui s'est passé hier... J'ai mal...#

*Il se redresse un peu, arrache un bout de ce qui était un T-shirt, puis utilise la bande crée pour se l'enrouler autour de sa blessure au bras qui s'est remise à saigner.*