Une histoire d'âmes...

Alors qu'Elevân avançait plus profond, une voix se fit entendre, venant de derrière lui. Une voix bien connue, mais sans effets aussi impressionants que la dernière fois :

Un ami vient me rendre visite... quelle joie... et tu me rammène celui que je cherche, je te dois tout, vivant!

*Elevân s'arrète un instant... le silence reprend sa place autour de lui après avoir entendu ses quelques mots. Alors non, ce n'était pas des bourreaux qui était sortie de la loterie, mais le frère mort lui même. D'une voix grave, ne se retournant même pas pour lui faire face, il dit.*

Retourne donc dans ton néant ! Il n'y a pas de place pour toi ici... ni aujourd'hui ni demain. Offre a ton frère la paie que tu ne réussi pas a obtenir et disparait !

*De l'autre coté, Arfel se revigore de l'énergie fournie par Rödschrek, donné avec attention. Comme une douce chaleur qui vient la chercher pour ouvrir les yeux, elle commence a ressentir ses membres... ses mains dans celle de l'elfe noir. Être aussi très de la terre originel y joue aussi beaucoup. Sa respiration plus stable et soutenue, elle ouvre les yeux, bercé de cette lumière familièrement verte. Le jeune femme le regarde un peu flou et avant de refermer les yeux lui sourit... toujours avec lenteur.
Elle envoi a l'elfe noir une sorte de petit frisson qui pourrait se traduire par un "merci".*

*L'elfe noir sourit, fier que le réqultat soit positif. Transpirant encore un peu, il passe la main sur son front puis reste près d'elle, à fermer les yeux. Maïtaga monte la garde, l'elfe noir s'endort malgré cette étrange impression tirant presque une sonette d'alarme. Mais ses sens sont trop engourdis, et la présence de l'autre trop proche pour qu'il puisse faire quoi que ce soit. Son sommeil se fait lourd et sans rêves.*

Ma place est près de mon frère. Vous nous avez empêché de vivre vivants, vous nous avez pris notre place et notre être. A notre tour de les reprendre et de vous montrer ce que l'on ressent à ne rien pouvoir être. Nous trouverons la paix en vous détruisant tous!

Il m'a tué, il doit me rejoindre...

*Un vent violent s'engouffra dans la grotte, comme si une sortie montagneuse ne se situait pas loin. L'aura malsaine que dégageait le lasar sembla disparaître, bientôt le silence régnait de nouveau autour du maître flammes.*

*Le vent éteignis la flamme qui était dans sa main. Sans plus attendre il se met a courir plus rapidement vers ce qui ressemble bien a une faille dans la roche. Ses pensées ne sont pas tournées vers le lazard, mais vers Rödschrek, se disant a quel point son psychique doit être atteint pour créer de pareilles choses ! Sa fille a choisit un fou ! un être moralement malade qu'elle croit pouvoir guérir par les seules sentiments qu'elle lui porte.

Cette sombre pensée ne lui remonte pas le moral au contraire. Oui ! il y a bien une ouverture assez grande pour qu'un adulte s'y faufile. Mais il faut a présent faire vite pour tous les sortir, avant que les cauchemar de l'elfe noir ne les engloutissent tous. Il court encore plus vite, avant rechargé partiellement sont énergie avec la lumière qui se dégageait de la faille. Il arrive en fanfare avec un.*

Tout le monde debout !!! on s'en va tout de suite !

*Il remarque alors un elfe noir bien endormit, et une Arfel qui en fait tout autant, la tête tourné vers lui. Il se rapproche de l'elfe noir et cherche la chimère du regard. Tout en secouant l'elfe endormit, il dit.*

Allez Rödschrek !!! Réveille toi !!!

Röd sursaute et et se réveille d'un bon. Quoi qu'encore un peu dans les vapes, il se relève.

Qu'est ce qu'il y a? Z'avez trouvé quelque chose?

Il regarde un peu autour de lui entandant que le ton de l'elfe se fait précipité, sentant le grabuge arriver. A côté Maïtaga s'est rapproché sous sa forme de centaure adulte et porte déjà Arfel pour pouvoir partir plus rapidement. Il va falloir qu'Elevân s'explique.

*Elevân ne laisse que rarement échapper ses émotions, mais la, Rödschrek peu voir a sa tête que quelque chose de mauvais se prépare... de très mauvais. Il l'aide ou le force a se relever et le pousserait presque, sans même faire attention a ce qui avait été préparé. Il se tourne vers sa fille qui dort encore : il faut vraiment que tout tombe au même moment ! elle aurait été une aide de choix dans son élément. De suite et tout bas il demande a l'elfe noir.*

Serais tu capable de rouvrir la voie que tu as refermé avec ta lance ?

Je crois...

*Son ton se fait hésitant, mais il fera tout ce qui sera nécessaire pour les sortir. Il avance rapidement, plus rapidement que les autres, prend une grande inspiration pendant que sa lance apparaît et pénètre de nouveau les chairs de son bras, qui ne sent plus vraiment la douleur. Il envoie une lame de vent, plante la lance dans la terre et se concentre en psalmodiant tout bas. Doucement, la terre/végétation qui recouvrait le trou redevient chairs et se met à fondre sur place, au grand dégoût de l'elfe noir. Celui ci lâche la lance et soupire.*

Voilà...

*Il reprend l'objet ressemblant alors à une arme normale et le fait disparaître réellement cette fois.*

Comment grimper?

*Maïtga prend alors la parole : même si je prend la forme d'un animal ailé, j'aurais trop d'envergure pour pouvoir vous sortir de là faudra grimper...*

*Il se tourne vers Arfel : encore si elle avait été éveillé elle aurait pu leur sortir un mur de lierre pour grimper dessus. Mais la, feu et vent ne seront pas vraiment utiles. Sont esprit bouillonne alors qu'il regarde derrière lui en prennent toute l'énergie solaire dont il peu. Par chance la paroi n'est pas complètement verticale. Il décide de penser comme sa fille et lui demande de rester ici. Il se réaventure peu de temps dans l'obscurité ou il peut entendre des coups de flammes. Il revient avec plein de morceau de racines, qu'il se met a enfoncer dans la paroi pour en faire une sorte de petit escalier.
Tout en construisant son espère de système il a toujours un regard vers ceux d'en bas. Une foi en haut il leur dit qu'il va les aider a monter sa fille s'il ont des problèmes. Le maitre flamme avait préférer monter en premier pour voir ce qui les attendait en haut : pour le moment rien. Et de toute manière s'il y avait des complications en bas, il n'aurait qu'a sauter sur le malotru.*

Vite !!! le temps presse !!!

*L'elfe noir échange un regard avec sa chimère, puis se retourne vers le système d'Elevân. Le centaure pause Arfel sur le dos de son roi. Celui ci attrape ses bras d'une main et serre les dents puis commence à monter, suivi de près par sa chimère ayant pris la forme d'un animal arboricole. Celui ci tiens aussi Arfel par le dos grâce à deux de ses quatres longs bras. Le petit cortège avance, l'elfe noir est assez robuste pour pouvoir la porter jusqu'en haut. Une fois sur terre, la chimère reprend son apparence de centaure et la reprend, pendant que l'elfe noir souffle un peu.*

C'est... c'est bon on peut y all...

*Il se retourne doucement, son oeil organique devient blanc laiteux, Rödschrek avance mécaniquement vers la tropicale, comme s'il savait ou il allait.*

NON !!!

*Quitte a assommer l'elfe noir, il ne partira pas faire mumuse avec son grand frère. Il l'entour d'abord par un feu bleu vif pour couper tout lien mauvais qu'il pourrait y avoir. Ainsi dans ce cercle bleu la manipulation mentale extérieure est salement réduite. Il agrippe Rödschrek par les bras a l'arrière, prés a n'importe quel attaque de sa par pour se débattre.*

*L'elfe noir se retourne lance au poing, mais serre les dents et envoie l'arme valser au loin d'un air dégoûté. Il s'aggripe ensuite les oreilles comme il peut puis laisse échapper des gémissements tout en tombant à genoux. Ses vêtements se tachent, il saigne du dos, du flanc également, là ou se trouve sa plus grosse plaie.*

Je dois y aller!

*Il se relève difficilement, mais n'a pas vraiment la force de lutter contre la force du maître flammes.*

*Il semblerait que ses blessures se rouvres, que sont frère tout proche puise en lui de telle façon a assécher toute trace d'énergie. Elevân sert les poing pour redoubler la protection de flamme qui s'entoure a présent de 4 gardiens oiseaux. Il pause ses mains sur ses épaules, lui disant.*

Résiste !!! Il en va de notre survie a tous !!! tu ne peux te battre contre ce qui t'attend... il nous a retrouvé... Il t'a retrouvé et si tu le rejoins tout est perdu !

*De l'autre coté, Arfel commence a se tordre et se crisper petit a petit de douleur : la situation dans ce trou perdu leur sera sans doute fatal.*

*Maïtaga pose Arfel à Terre puis rentre dans le cercle sous sa forme d'enfant. L'elfe noir est retombé, il ferme les yeux mais le lien qui le relie à son défunt frère est fort.

L'enfant se poste face à son roi, pose les mains sur ses épaules sa tête contre son épaule.*

Je suis là mon roi, c'est fini, on peut s'en aller... on ne craint plus rien, je suis avec vous.

*L'effet de la chimère combiné à celui d'Elevân calme l'elfe noir. Il serre Maïtaga le temps de se calmer, ses tremblements forts prouvant que son mental est réellement faible. Il se relève difficilement, c'est la chimère qui l'aide en le portant à moitié, lui parlant tout bas dans leur langue d'origine cette fois, comme pour lui permettre de rester concentré sur la réalité.*

*Elevân referme le cercle sur Röd en laissant une main de feu bleu sur sont dos. Fura n'est sans doute pas calmé et il ne peut compté sur elle pas avant quelques jour, pense t'il. Après avoir grimper, a présent comment fuir et rapidement ? Maïtaga ne pourra pas tous les prendre en vol, et si le lazard lui créait un autre malaise...*

Je vais prendre Arfel. je vous suis.

*Il la prend dans ses bras alors qu'elle semble aller un peu mieux, ses crispations disparaissant. Il regarde autour de lui, les oreilles affuté au moindre bruit, préparent un projectile de feu s'il venait a l'esprit du maudit de les approcher plus. Mais il semble plutôt se jouer d'eux, tel un chat avec ses souris.*

*Maïtaga observe le tout sans rien dire. A vrai dire il a peur et c'est pour le moment l'esprit vide qu'il reste là, en boule.

L'elfe noir fini par se calmer. Pendant qu'Elevân s'occupe d'Arfel il se redresse, lentement, puis ramasse sa fiole. Il hésite longuement mais fini par la ranger. Il ne dit pas grand chose non plus. Observant Arfel, il ose poser une question : *

Qu'est ce qu'il s'est passé?

*Il se retourne et ses oreilles se baissent, il reporte son attention sur Arfel en s'asseyant a coté. Au bout de quelques minutes d'hésitation, il dit enfin.*

Un mal qui te poursuit... comme cette lance maudite que tu porte en toi. Il veut ta perte et n'appartient ni au monde des vivants, ni celui des morts. Je ne peux te révéler ce que cette chose est... un affrontement direct te rendrais sans doute fou. Mais il ne faut pas y penser... il faut trouver des solutions.

*L'elfe noir baisse à son tour les oreilles*

# Je commence à comprendre pourquoi je m'étais promis de ne plus jamais approcher les vivants... j'ai mal...#

*Après un long silence, il se risque encore.*

Comment va t'elle?

*Il lui envoit un léger sourire.*

Je pense qu'avec le lien que tu as avec elle, tu peux le savoir, non ? Une bonne nuit de sommeil et de la nourriture lui suffiront pour se rétablir... elle n'a pas l'habitude d'utiliser autant ses pouvoirs de façon volontaire, ce qui est plus dure. De plus elle est une manipulatrice de surface : les plantes et tout ce qui pousse est particulièrement sont dommaine. Ce n'est pas une force de la nature, et la matière terre en elle même lui est difficile quand il comprend beaucoup de matière.

C'est comme pour toi... pour le moment tu envois de petite brises ou des lames coupante, mais former un seigneur des vents : une tornade, ça, c'est beaucoup moins accessible. Il faut dans ce cas en plus d'un esprit puisant, une bonne force physique. Je te conseil de prendre cette voie, qui te sera plus dure au début mais qui te donnera de nombreux bienfaits... mais bon...

Ce que je te dis ne dois pas avoir grand intérêt pour toi...

Si... ça en a. J'essaie à vrai dire, avec ce qu'Arfel m'a appris.
J'ai beaucoup changé ma façon de faire pour vous deux. Mais je ne dois pas voir la même chose que vous, alors parfois je me retrouve bloqué.

Et ... j'ai beau vouloir la "rejoindre" dans la magie élémentaire, toujours quelque chose me force à utiliser ma lance dès que j'oublie sa présence.

*Il soupire de nouveau, ses épaules semblent s'affaisser comme s'il portait un immense poids.*

Je suis désolé, je n'aurais jamais du la laisser m'approcher. De toute manière je ne suis vraiment pas de votre monde.

*Il se relève et s'assoit a coté de lui, le dos penché vers l'avant, les avant bras sur les genoux.*

Tu te contredit dans ta phrase... tu fait comme elle. Il y a le monde du devoir d'un coté, et le monde des sentiments de l'autre. Ce qui t'a amené a la vouloir prés de toi signifie qu'au fond de toi tu es de ce monde... sinon jamais votre chemin se serait croisé. On t'a juste "mal éduqué"... on ne t'a pas appris a voir la vie comme elle est réellement, sans troubles, sans peurs, sans les séparations. Ses choses sont du domaine de l'entre deux, celui qui amène une personne au monde des morts. On t'a fait voir le crépuscule et non le jour a son zénith.

Mais si tu me dis que tu fais des efforts alors c'est bien, et ne désespère pas car ça ne viendra pas du jour au lendemain. Après tout, tu as commencé a franchir la frontière en la regardant d'une façon nouvelle.

*Il fait ici allusion a leur "bonne" entente en Avelis. Il regarde ensuite le ciel : il doit être 18h, et le soleil commence a décliner. Il pari que cette nuit ne va pas être de tout repos.*

Peut être...
J'ai plus l'impression de faire ce que j'ai fait à tous ceux qui m'ont cotoyé. Je vous emmène dans mon monde.

*Il tourne la tête gêné.*

J'ai cru un moment que pour une fois l'histoire serait différente. Ce monde qui est le vôtre, il est beau!

*Un moment l'elfe noir laissa apparaître un sourire envieux et nostalgique, qui disparu bien rapidement.*

Mais je n'y ai pas le droit. A chaque fois que j'essie d'y rentrer, voilà comment l'histoire se termine. Je ne veux plus...

C'est que tu n'as pas encore éloigné tout tes démons... si tu ne les vain pas, c'est certain que toujours tu fera du mal sans le vouloir a ton entourage.

*A peu prés a ce moment, Arfel se met un peu a tousser et ouvre les yeux en tournant la tête vers eux. Elle tente de dire quelque chose, mais sa gorge semble trop sèche pour émettre un seule son. Se fatiguant a essayer de parler, Elevân fronce des sourcil en la voyant faire.*

Oh... je crois bien qu'elle est déshydraté... Tssss !!! comment n'y ai-je pas pensée plus tôt !

*Il se relève et remarque bien vite qu'il n'ont plus rien sur eux que leur habits : toute les munitions on été laissé sur place. S'aventurer a aller les chercher est pourtant assez dangereux, car il ne peut laisser la chimère et son maitre seule.
Il dit alors tout bas.*

Raah dommage que nous n'ayons pas de maitre de l'eau avec nous !

Maïtaga, je peux te donner une mission ? Te transformer comme tu étais tout a l'heure et aller chercher les bourdes d'eau... Elle a du mal a aller mieux car elle n'a pas bue depuis longtemps.