Une histoire d'âmes...

*Elevân, une foi qu'il est bien vérifié que Fura ne se défoulerait pas sur la dragonne en face, se rapproche doucement de Zephyran. Son allure est plutôt apaisante, et son esprit l'es tout autant, pas de regard dominateur ni d'impression suspecte. Il lui dit avec une voix tout aussi pausé.*

Vous faites fausse route jeune fille. Non nous ne sommes pas la pour prendre votre vie.

*Il fait signe a Rödschrek d'arrêter de sortir tout son attirail et a Fura de se calmer tout autant : ils sont tous sur une poudrière... et il ne faudrait pas attiser un feu. Il continue.*

Nous passerons notre chemin comme nous le faisons depuis que nous sommes ici, sans vous donner des dommages de quelques façon qu'il soit. Vous vous souvenez dans quel camp je suis, et cela n'a pas changé. Oui Fura porte une bête en elle... mais contrairement a ses semblables, elle ne se laisse pas emporter, ou du moins combat contre... alors éviter de l'agresser... elle ne pourra plus se tenir sinon, et je ne suis pas pour une effusion de sang. Alors je vous en prix, calmer vous...

*Zephyran ne laissa guère le temps au dragonnier de dire plus de trois mots. La rage prit le dessus sur la peur, et à l'approche de l'elfe, elle se releva violemment, laissant passer une part de sa métamorphose, apparaissant alors sous une forme hybride assez laide, où l'on avait l'impression que tout son squelette tentait de sortir de façon assez désordonnée de son corps.

Certaines parties de sa peau étaient percées et un peu de sang coulait, on pouvait voir quelques plumes dépasser, sûrement blanches avant, mais rougie du sang de la dragonne. Sa voix, quand à elle prit des intonnations très graves et rauques, parfois ponctués par des sons suraigus très courts similaires au cri qu'elle avait poussé un peu plus tôt.*

Ne m'approche pas, dragonnier!

*Elle l'avait dit. mais à présent, elle avait à peine conscience de ce qu'elle faisait. La douleur de sa métamorphose prenait le pas sur sa raison, tandis que ses instincts bestiaux remontaient à la surface.*

*La dragonne d'âmes rugit à son tour.*

Je ne vois pas en quoi celà change la situation!

*Cette fois ci elle commença à se débattre pour s'échapper. Déployant ses ailes rageusement, elle manqua de faire valdinguer Elevân. Le drow quand à lui rageait, et du faire disparaître son étau. Sa fatigue, la chaleur accablante et son manque croissant d'énergie ne lui permettaient pas de garder de tels sorts longtemps, de plus vu l'état hideux de la créature en face, peut petre devrait il intervenir rapidement, pour protéger et le père et la fille.

Maïtaga s'était reculé, prenant l'apparence d'un étrange centaure, dont les avants bras étaient percés par des lames. Le but était de pouvoir rapidement fuir en cas de danger, mais de pouvoir aussi riposter rapidement si besoin.*

*Voyant que la situation commence a être critique, Arfel plantes les doigts dans le sol et y met toute son énergie, pour faire pousser des plantes qui viennent maintenir Fura, se maillant petit a petit aux chairs de la lance Rödienne. Elevân en profite pour tenter de calmer sa dragonne, en mettent sur son front du feu bleu. Il a des yeux dures pour Zephyran qui se laisse emporter stupidement par ses peurs. Sur un ton dur il rajoute, tout en restant au aguets des fois que celle qui se transforme ne fasse un sale coup, les poings serré prés a parer toutes forme d'attaque.*

Bien ! je penses que nous somme resté bien assez longtemps ! la plaisanterie à assez duré... Partons !

*Arfel se tiens aussi prête a construire un mur de lianes si Zephyran ne se maitrise pas.*

*La dragonne manqua de tomber à son tour, suite à l'impressionant et soudain tremblement de terre. Alors qu'elle se relevait pour décoller, la plupart des liens de l'elfe noir rompus, les autres ne tenant plus, un cri, audible uniquement par elle vînt l'immobiliser un moment, laissant l'hybride complètement inaudible, complètement incapable de bouger. Un seul son, que seuls Rödschrek et Zephyran purent entendrent vint tenter de clore la situation.*

Laiss... laissez moi partir maintenant... vous êtes... êtes en danger!

*Zephyran sentit soudain le crépitement de flammes près d'elle. Les couleurs de l'elfe étaient vives, terriblement contrastées, preuves d'une colère. Mais d'un autre côté, elle était parvenue à calmer le monstre qui lui faisait face.

Elle sentait ces deux êtres qui s'affrontaient, elle sentait le danger qui en émanait. Aucun doute sur les attentions du monstre. Mais elle ne savait que faire. Si elle tentait de fuir, elle risquait de se faire poursuivre par le dragonnier, et son état la rendait sensible au Skernes, le pouvoir des dragonniers.

C'est à cet instant que plusieurs personnes sortirent des bois environnant. Certains étaient sous forme hybride, et d'autres préparaient visiblement des sorts offensifs. Ils entouraient le groupe.

L'un d'eux, visiblement assez agé, que Zephyran reconnu par son aura comme étant l'un des anciens de son clan, s'adressa au groupe.*

Nous vous demanderons de quitter les lieux. laissez la dragonne d'âme ici, et partez au plus vite. La zone va devenir dangeureuse.

*Un des dragons était derrière Zephyran et la saisit à la taille pour la balancer par dessus son épaule.*

*Alors que la dragonne d'âme restait immobile dans le monde physique, un son venant de nouveau déchirer les tympans de Rödschrek le sortit de sa torpeur. Plus rapide que les autres ils se releva, se dirigea rapidement vers Arfel, et l'aggripa fermement par le bras, la pressant par la voix.*

On y va!

*La chimère à côté acquieça, la priorité pour le moment était de mettre Arfel à l'abri. A l'heure actuelle de toute manière, ni Röd, ni Maïtaga n'auraient pu tenir tête ni à Elevân, ni à Fura, aussi préférait il faire ce qu'il savait faire de mieux pour l'heure. Chose peut aisée vu la désorientation qu'entrainait le cri de la Bête dans l'astral. Le son, très fort pour lui, l'empêchait de réagir correctement, et il avait toutes les peines du monde à se calmer, à empêcher sa lance de se déchainer. Il tremblait, et l'entrainait.*

*L'elfe noir serrait les dents, les oreilles baissées il était tendu, entendant en continu le cri de la Bête, son acharnement prouvant clairement qu'elle allait sortir.*

Faut aller plus vite, vite!

*Il tenta d'entrainer plus rapidement le groupe, son malaise augmentant à vue d'œil. Le cri de l'elfe noir, celui ci finissant par lâcher le groupe pour mettre ses mains sur ses oreilles est précurseur d'un autre cri de rage, un hurlement, celui d'un animal particulièrement puissant. Au loin une silhouette s'envole, une atmosphère lourde, noire, difficile à tenir. La dragonne d'âmes se dirige vers la tropicale de la chasse.*

*Voyant que ça risque de tourner au vinaigre, Elevân prend une décision : Il saisit Arfel par les épaules et la force a s'assoir a coté de Rödschrek. La il se frotte les mains et laisse jahir un feu bleu d'une rare luminosité, qu'il dirige vers sa fille. Tout bas prés de son oreille il lui donne quelques directives en elfique, et Arfel acquiesce. On peut dire qu'il recharge les batteries de sa fille pour qu'elle puisse agir, car feu contre feu dévoreur d'âme... ce n'est pas vraiment égal.

La jeune femme se concentre alors, ferment fermement les yeux, les doigts planté dans le sol alors que l'énergie qu'elle utilise est donné par le moyen d'Elevân. Il ne peuvent rester comme ça éternellement sans que l'un des deux ne frôlant la mort, alors Arfel y met toute ses pensée... mais ce qu'elle tente de faire, il y avait plus de 200 ans qu'elle ne l'avait pas fait, donc c'est loin d'être une partie de plaisir. A bout, mais persévérant, elle ne peut retenir quelques cri, sont corps tremblent.

Après quelques secondes de torture, L'elfe noirs peut sentir le sol bouger de plus en plus en dessous de lui, un cercle étroit se formant autour d'eux. Puis la terre semble s'effriter sous leur poids... et d'un seul coup, le sol s'effondre, les laissant tomber sur de la glaise à quelques 4m plus pas. En face d'eux, Arfel a construit un tunnel pour échappé au griffes enragé de Fura. Comme des taupes, ils se déroberaient d'elle.

Arfel est complètement sonné par l'effort fournit, alors en un geste rapide, Elevân chope Rödschrek par la taille et sa fille sur l'une de ses épaules afin de les éloigner de l'ouverture et ne pas être vue. Il couche la jeune femme au sol et lui demande d'une façon suppliante.*

Allez... je t'en pris un dernier éffort... referme la voie...

*Mais son feu bleu ne peu plus rien faire, elle est déjà dans les vapes.*

*Rödschrek est complètement sonné plus concentré sur l'astral que sur le réel, et c'est Maïtaga qui l'empêche de tomber misérablement en le rattrapant à temps.

Il se laisse plus ou moins guider comme s'il était aveugle et reprend lentement ses esprits. Une brève analyse de la situation lui fait comprendre ce qui vient de se passer, il observe l'ouverture :*

Elle na chassera pas dans un terrier... elle a besoin de sport...

*Il souffle et tente de faire ce qu'Arfel n'a pu faire, mais ses pauvres lames de vent ne sont pas assez puissantes pour déplacer la terre sans tout faire s'écrouler. Il hésite, tend le bras, fait réapparaître la lance qui avait disparu encore une fois. Son bras est dans un sal état mais cela semble être habituel maintenant. Il plante l'arme dans le mur d'une paroi, psalmodie. Des chairs referment l'issue, se retransformant en simple terre en séchant.*

C'est tout...

*Il se laisse tomber le long du mur, adossé à la paroi et souffle.*

Les hurlements se sont calmés... Ce monstre... je vous avais dit que c'était un monstre!!!

*Elevân laisse donc sa fille tranquille et regarde l'elfe noir : Cette lance, il pense sans doute bien faire en l'utilisant, mais il reste toujours un objet de destruction qui ne lui plait pas le moins du monde ! Il aurait bien envie de le sermonner une foi de plus sur cette malédiction, mais a quoi ça servirait ? Quand elle détruira ses proches, peut être que la il comprendra.

Il se met contre la paroi et souffle, le corps et le visage noir de gadoue.*

Ici nous m'en rentrerons pas, a moins qu'il n'y en ai qui nous ai suivit.

*Il se relève, étire son dos et décide d'aller regarder jusqu'où Arfel a creusé... car s'il n'y a pas d'issue, il auront des problèmes d'oxygène. Il s'allume un petit feu au creux de la main et arrachant quelques racines qui dépasse, mais un petit feu de camp avant de dire.*

Je reviens... je vais voir les environs, a toute de suite.

*Il vérifie tout de même rapidement le poux de sa fille, qui est assez faible mais il pense qu'elle va aller mieux, puis il s'aventure dans le tunnel.*

Surveille Arfel...

*Elevân sourit a la chimère, tout en continuant sa marche. Au bout d'environ 1km, le tunnel se stoppe face a un grand mur de pierre. Elevân souffle désespéré et se rapproche pour écouter la pierre.*

Voyons ce que nous disent ses roches... il me semble les avoir entendu parler...

*En effet... les pierres parlent par accoue d'échos aiguë : en faite de l'autre coté, non loin il semble tomber de l'eau dans une grande cavité. Elevân reprend son sourire et met les mains en avant en disant.*

Éloigne toi Maïtaga... je vais faire péter ce mur de calcaire !

*Il se met alors a attaquer la pierre avec un feu vif, t'en qu'il a encore de l'énergie (puisque la le soleil n'y ai pas). La pierre rougeoie... craquèle... et enfin cède en un fracas. Un petit filé d'eau rapide s'en échappe et cours dans le tunnel jusqu'au autres elfes.
De l'autre coté, une magnifique grotte baigné dans l'obscurité en partie et une lumière basse donné par une espèce de mousse phosphorescente. L'eau est cristalline, et les parois sont fleuries de stalactites et stalagmites montant comme des orgues majestueux. C'est grand... très grand et semble vierge de vie.
Ou du moins les seules habitants sont des espèce de poisons aveugles et albinos. Jamais Elevân ne se serait douté d'une aussi belle grotte était sous leur pieds. Il envoi a Maïtaga.*

Vient ! on va les chercher... ils vont être contant de voir le spectacle !! Et je vais pouvoir enlever toute cette terre !!!

* De son coté, quand Röd prend sa drogue, Arfel expire assez fort pour se faire entendre dans cet endroit silencieux. Sa respiration semble gêné, saccadé et coupé trop longtemps pour bien reprendre son souffle, car si lui semble aimer le produit, il chamboule la jeune femme... de façon consciente ? inconsciente ? On peut imaginer que les effet néfastes sur le corps de celui qu'elle a choisit peut être traduit par sa gêne, d'autant plus présent avec sa faiblesse.*

*Elevân avait commencé a suivre la chimère quand un autre bruit l'a fait retourné en arrière et laisser Maïtaga rejoindre les tourtereaux. Mais rien ne semble vivre dans cette grotte... le maitre flamme regarde la grotte de façon suspecte : il aura du mal a défendre les troupes s'il y avait quelque chose d'hostile qui se promène non loin.

Puis l'elfe noir revient avec Arfel dans ses bras. Le premier geste qu'il fait au vue de l'état de Rödschrek, est de vouloir lui prendre sa fille pour ne pas l'épuiser plus.On sent que l'elfe noir l'agrippait bien et que le fait qu'Elevân vienne lui kidnapper, ne lui plait guère, mais le maitre flamme le fessait dans un bon objectif. Il la dépose sur l'une des roches phosphorescente qui semble recouverte de mousse et bien agréable pour s'y assoir, puis se dirige vers une des sources pour enlever la terre de son visage a lui. La jeune femme semble retrouver peut a peut sont souffle, et reste toujours comme un poids mort.
Il lui dit :*

J'ai entendu du bruit... quelque chose que je ne connais pas il est certain ! La roche me joue sans doute quelques tours mais il faut rester sur nos gardes. Il faudrait aussi revenir a la surface rapidement si ses espèce de champignons ne sont pas comestibles.

*Il lui montre dans un coin une marmaille de p'tit champignon blanc comme neige puis continue.*

Je penses que je vais aller explorer davantage les environs aussi. Et toi tu devrais en profiter pour aussi te reposer vue la tête que tu as... hum... tout a l'heure tu semblais entendre quelque chose qui te perçais les oreilles alors qu'il n'y avait rien... que c'est il passé ? une crise ?

Non... je ne vois plus l'astral mais j'y suis encore relié par l'ouïe.
Et ce que j'entendais dans l'astral était délirant. Les... les deux dragonnes hurlaient. Le cri d'un dragon d'êmes est difficilement soutenable, surtout dans l'astral mais celui de cette fille était... je n'sais pas...

*Il secoua la tête visiblement mal à l'aise, et regarda un peu Arfel avant de reprendre : *

Il faudrait trouver un moyen de sortir vite...

#Ici les bourreaux peuvent apparaître facilement#

J'ai un mauvais pressentiment. Comme une aura familière mais... j'arrive pas à l'identifier, je sais juste que ce n'est pas bon.

Hum... je vois.

*Il avait bien entendu ses pensées, et il savait que ces bourreau tant redouté venait eux même involontairement de la pensée de Rödschrek. L'obscurité, les profondeurs... toutes ses choses devaient réveiller en lui des cauchemars ancien et bien enfoui. Il n'a pas vraiment envie de retomber né a né avec ses créatures perverses afin de sauver la peau a tous. Non ! Il lui faudrait trouver une sortie et rapidement.*

Bien. Je reviens dans une heure grand maximum. Essayez de vous occuper intelligiblement l'esprit et les mains pendant ce temps.

*Il voulait surtout que le grand bleu pense a autre chose que le vide qui l'entour, sans doute qu'un p'tit tricot le concentrerais assez pour qu'il ne lui prenne l'envie de se battre avec sa lance contre des ombres.*

Pour les champignons, il faudrait que vous les coupiez en deux, et en mettre un dans l'eau. Si le poisson qui est dans cette cuve meurt, vous savez a quoi on peut s'attendre si on en consomme. Certain qui sont vénéneux, on peut tout de même les cuirs sur une pierre plate, ce qui pourrait enlever le poison. Mais pour bien vérifier que tout est évaporé, il vaut regarder le jus qui sort de celui ci... si c'est jaune ou bleu, même pas la peine de penser manger ce soir.

Bon... je vous fais le feu.

*Il met au sec quelques racines et allume son feu. La suite est déjà établit. Il n'y a plus qu'a faire. Mais il ne faut pas 1 heure pour faire cuire des champignon... et donc Elevân décide de courir quand il ne sera plus en vue.*

Maïtaga, reste avec ton maitre^^, de mon coté ça va aller.

*Il voyait plutôt en celui-ci, un moyen de le prévenir s'il y avait des problèmes. Ensuite il se retourne et balance un dernier "A toute de suite" avant de disparaitre.*

Le drow acquieça, puis se tourna vers sa chimère pour lui dire de rester pendant qu'il suivait Elêvan mais ce dernier avait déjà disparu. Il pesta tout haut pretextant que celui ci n'en faisait toujours qu'à sa tête. Il détestait cette manie qu'avait Elevân de partir du principe que l'âge lui donnait le droit de donner tous les ordres. Mais il devait se rendre à l'évidence, celà lui donnait l'avantage de l'expérience. Aidé par Maïtaga il fit donc la tâche qui lui avait été assignée en bougonnant, ce qui ne changeait rien à ses habitudes. Le tout semblait mangeable.

Las, il tenta de sonder les murs, en quête d'un passage pouvant être formé à coup de lance. Il observa le plafond également, mais ils étaient certainement trop profondément enfuis pour pouvoir se crée une "sortie". et le plafond était bien trop haut.

Il fini par s'asseoir contre l'endormie, l'embrassant sur la joue.
Elle ne bougeait toujours pas, elle devait récupérer. Il hésitâ de nouveau à l'aider. Un peu. Juste un peu.

Il prit ses deux mains, se pinça les lèvres et soupira avant de dire à mi voix pour se rassurer :

De toute manière nous sommes au coeur de la Terre mère. C'est une bénédiction profitons en.

Il se concentra, laissa son énergie s'échapper, se mélanger à celle de la jeune femme, surveillant soigneusement cet échange de flux pour lui rendre uniquement cedont elle avait besoin sans pour autant trop se fatiguer. C'était une simple aide...