Rejoindre les deux bouts

*Taga avait été sincèrement soulagé lorsqu'Elevân avait fini par accepter de les suivre. Il ouvrit la porte d'entrée avec sa clef. Il nota un livre elfien dans la corbeille à papier qu'il reposa sur le bureau par dessus les plans commençant à prendre la poussière de la nef elfienne de son roi. Un livre d'histoire qui se retrouvait à présent à côté d'un livre d'histoire elfe noir. La chimère posa les affaires de son roi tout en disant à Elevân de s'installer. Le ciel se couvrant il alluma la lumière et tomba sur une image dépassant d'un tiroir. Curieux comme pas deux, il ouvrit juste assez le meuble pour l'observer et écarquilla les yeux. Il s'agissait d'une impression que son roi devait cacher. L'image du livre d'Arfel, montrant une jeune femme de la nature et un roi sombre. Il ferma le tiroir d'un coup sec, espérant qu'Elevân ne s'y attarde pas d'autant plus qu'il y avait de beaux portraits personnels en dessous.*

Euh... bon il doit être derrière, je connais les endroits où il va galoper, je... je vais lui causer... si vous voulez à boire il doit rester quelque chose dans le frigot, ou du café dans le placard de droite... uhm...

#J'espère que ça va bien se passer...#

Oui je te fais confiance Maïtaga...

*Ce petit mot est pour l'encourager a la réussite. Même s'il a été une foi de plus déçu par l'attitude de l'elfe noir adulte, il n'est pas pour la guerre a perpétuité. Il cherche alors un verre pour prendre un peu de café, qu'il réchauffe direct dans le micro onde. Il semble aussi alaise que s'il était chez lui, pourtant il ne se permettra jamais de fouiller dans les affaires de l'ancien roi. Il attend juste, le café a la main, et le visage tourné vers les plants de la nef elfienne.*

*Un certain temps passe, peut être un peu plus d'une demi-heure, avant qu'un rugissement à en faire pâlir le meilleur des chasseurs ne se fasse entendre juste dans la cour de derrière. Un bruit de galop, la jument massive de l'elfe noir passe devant la fenêtre arborant une magnifique paire de canines très peu chevalines. Elle rugit de nouveau puis pose la tête dans l'herbe pour commencer à brouter comme un bon cheval "normal". A côté 'Taga sous forme de centaure attend que son roi descende. Celui-ci ne se presse pas. Il caresse l'encolure de l'animal après avoir sauté dans l'herbe. L'animal rugit de nouveau, approche ses énormes crocs près du visage du drow, uniquement pour lui lécher le visage. L'elfe noir se baisse, étouffant un juron, certainement un "c'est dégueulasse", puis se bat ensuite contre un broutage de cheveux. Il repousse l'animal doucement, et celle-ci docilement va s'allonger dans l'herbe comme le ferait un félin. Le drow la flatte de nouveau puis suit enfin la chimère pour l'intérieur de la maison. La tention est plus que palpable, le drow aussi sert les dents, et semble surpris en apercevant Elevân. Il baisse les yeux.*

Vous... vous êtes là?

#Ah la belle déduction bravo... un gamin aurait pu en faire une plus intelligente!#

Enfin j'veux dire... euh...

#gaffe pas!#

*Il bloque et baisse les oreilles. La chimère s'interpose alors.*

Bien sûr qu'il est là! Si je vous avais demandé de retourner le voir vous y seriez allé aussi non?

*Le drow soupire.*

Oui...

*Le maitre elfe regarde l'animal faire, et elle a au moins réussi a le détendre, voyant la laichouilles et le machage de cheveux. Le café réchauffé n'est pas très bon, mais au moins ça l'occupe. Quand l'elfe noir rendre, il est toujours penché sur le schéma et fronce les sourcils, comme s'il avait remarqué une erreur sur le dessin. De le voir bredouiller l'étonne... il l'aurait plutôt vue droit fière et le regard méprisant.

Après la réponse ce la chimère, Elevân renchérie.*

Oui j'ai suivit Maïtaga quand il est venu chercher tes affaires. Ça fessait longtemps que tu n'étais pas revenu ici... tu as trouvé ta jument facilement ?

*Le drow jette d'abord un œil discret à son bureau, se demandant bien ce qu'Elevân a pu y trouver, pensant directement à ce fameux tiroir, puis relève légèrement les oreilles, plus qu'étonné. Il est mal à l'aise mais semble être apte à en parler plus facilement que le reste.*

Euh oui! en fait c'est elle qui m'a retrouvé quand je suis rentré, j'étais encore sur le chemin à plusieurs lieues, et elle est venue en galopant, elle a l'air d'avoir des sens très très développés. C'est un cheval impressionnant, je crois qu'elle a parfaitement réussi à se débrouiller pendant mon absence, et elle ne m'en veut pas de l'avoir laissée. Elle avait l'air inquiète.

Hum... je vois, c'est bien. C'est un drôle d'animal, j'en ai jamais vue d'aussi étrange et intelligent.

*Il n'aurait pas du commencer a parler d'autre chose, il font étouffé l'affaire et n'oseront plus aborder le problème qui suppure encore. Il s'éclaircit la voix et dit simplement, ne sachant pas quoi rajouter.*

Je crois que tu as fait une erreur ici...

*Un léger sourire de fierté apparaît un moment sur le visage de l'elfe noir, plutôt discret et timide mais présent. Quand Elevân lui parle du plan il est de nouveau surpris et s'approche. Il attrape un réglet qui traine et l'utilise pour vérifier certaines mesures, plutôt assidu, le plan reste très précis. Il met un temps avant de la trouver, ou plutôt de la comprendre, avant de déclarer tout penaud un "ah oui". Il sort de suite les crayons et commence à essayer de corriger l'erreur du mieux qu'il peut, comme si sa vie dépendait de cette correction.*

C'est pas... c'est pas une science que je connais bien j'ai tout appris... vite

*Quand il a fini de corrigé, Elevân dit un petit "hum ! oui c'est mieux comme ça". Puis quand il parle a sont tour sur la rapidité de l'enseignement, il dit alors.*

Et bien pour une personne qui a vue ça vite, tu te débrouille très bien. #Quand tu veux...#

*Il s'écarte et pause le café qui est décidément vraiment pas bon ainsi. Puis un grand blanc. Il ne sait vraiment pas quoi lui dire, il ne s'attend pas a des excuses car l'elfe noir était persuadé d'avoir raison, et n'a pas non plus envie d'en donné, car il pensait ses questions nécessaire. Pourtant il n'a pas envie de rester la dessus... mais lâchement il dit tout bas.*

Bon... il faudrait aller la chercher tout de même. On est sans doute moins a plaindre qu'elle en se moment. Ce n'est pas le temps de faire la guerre. On la croyait morte tout de même...

Merci...

*L'elfe noir baisse de nouveau les oreilles, par humilité cette fois.*

Oui... elle a assez attendu par ma faute... elle a besoin de nous trois... Uhm... Renarde nous porteras rapidement. 'Taga aussi peut prendre l'apparence d'un cheval pour vous. C'est moins rapide qu'un transport mais mieux que rien. Et j'ai plus confiance en eux.

Hum... je ne suis pas un peu trop lourd pour lui ?

*L'elfe a présent "noir" n'avait rien dit ni rien fait voir quand le drow avait parlé de "sa faute", préfèrent laisser de coté tout ça, sont objectif n'étant pas la lune (mais pas loin) : venir en aide a Arfel. Mais sortir dehors, et ça se sent, ça ne lui plait guère... quelque chose lui dit que ça va mal se passer.*

Trop lourd? pourquoi lourd? c'est un cheval!

*Le drow sentait franchement une envie d'Elevân de rebrousser chemin et cette perspective ne lui plaisait guère. Maïtaga qui ne comprenait pas vraiment la scène préféra se taire.*

*En faite Elevân pensait la plutôt au dos de la chimère... mais apparemment Rödschrek n'avais pas capté la subtilité, c'est donc de logique que Maïtaga ne craint rien vue que ça n'est pas venu a l'esprit du drow. Elevân fait une pause ou il le regarde un peu de travers en se demandant ce qu'il allait pouvoir dire, puis répond.*

Bien... contant que cela n'importune en rien Maïtaga ! Nous y allons ?

*L'elfe noir paraît perplexe, c'est rare qu'Elevân lance une réplique aussi... idiote? à dire vrai, c'est même la première fois, et il ne s'y attendait pas. Il n'ose pas lui dire, sort le premier, rejoint quasiment instantanément par sa jument massive. Une nouvelle séance de "broutage de cheveux" vient énerver le drow, qui s'en débarrasse comme d'habitude en l'obligeant à reculer. Il la monte ensuite, sans scelle puis demande à Maïtaga s'il dispose du souvenir d'un animal similaire. La chimère acquiesce, et prend l'apparence d'un cheval plus grand, plus fin, certainement plus gracieux aussi. Un magnifique étalon noir.*

#Arcon??? .... il a gardé le souvenir!#

*Le drow sourit, nostalgique.*

Je vois... bien. Tu devrait peut être croiser son souvenir, avec le souvenir de celle-ci. Prends ton temps, il vaut mieux que tu sois efficace. Quand Arcon était encore vivant, c'était le plus rapide mais aussi celui qui se fatiguait le plus vite.

*Le cheval noir se rapproche de l'autre, puis change légèrement de forme. Sa musculature se développe un peu, mais il garde sa finesse. Une corne massive vient prendre la totalité de son crâne et se prolonge vers l'avant, puis une paire de canines assez étonnantes viennent orner sa gueule.*

Oui... les mâles doivent être impressionnants, j'aimerais pas en rencontrer à l'état sauvage.

*La chimère acquiesce d'un hochement de tête.*

*Elevân ne peut réprimer un sourire en voyant les marque d'affection de l'animal, même si elles sont maladroite. Le voyant la monter sans scelle, il se demande si c'est parce que l'animal n'y est pas habitué, ou alors tout simplement que c'est une manière de faire Nakaam. Ça lui rappelle sa jeunesse, et les jeux auquel il participait : Réussir a grimper sur les chevaux sauvage des forêt brunes. Ils étaient un groupe de tête brulé, qui s'y amusait... bien sur s'était dangereux, mais a cet age il avait envie de tout tester, même les choses les plus idiotes.

Puis il suit la scène de la transformation de la chimère avec un intérêt discret, les mains derrière le dos sans rien dire. Voyant la grosse corne pousser sur le front de la chimère transformé, il recule d'un pas, assez stupéfait : non pour rien au monde il ne voudrait croiser l'un de ses rhinocéros, même pour une petite bravade a l'elfienne.

Il monte ensuite comme l'elfe noir, sans scelle, toujours nué comme une carpe, avant de dire.*

Bien... espérons que tout se passera bien ! Je te suis...

*Le drow acquiesce et fait passer sa monture devant. L'animal boîte légèrement, l'une de ses pattes gardera à vie les séquelles de l'état dans lequel l'elfe noir l'a retrouvée.*

Vous avez l'habitude de chevaucher? Je veux dire, on peut y aller vraiment?

*Il n'y a pas là de remarque voulant être mauvaise, juste une sorte de forme de courtoisie et peut être d'inquiétude. Le drow à force de grands voyages a pris l'habitude d'aller très vite, et le fait qu'aucune des créatures ne porte de scelle risquerait d'importuner l'elfe.*

La hument s'impatiente et feule, ce qui provoque un étrange son mélangeant tigre en chasse et hénissement/

*Elevân hoche la tête en toute modestie... s'il savait ce qu'il avait chevauché dans sa vie, l'elfe noir n'en reviendrait certainement pas. Mais ça fait longtemps, c'est le moment de prouver qu'il n'est pas rouillé. Il ressert ses points d'attaches, tapote l'encolure de la chimère et se tiens prés a la grande chevauché.*

Quand tu veux, je suis prés.

*Le drow sourit et n'attend pas la fin de la réponse, partant au galop sans plus de formalités. La lance sur le dos, bien que sans armure, il se sent pour la première fois depuis longtemps de nouveau lui même, un guerrier accompli. Esquivant plusieurs branches plus hautes que d'autres, la jument suit parfaitement les mouvements de son corps, il la dirige sans difficulté. La chimère part à la même vitesse, et ainsi se passe tout une partie du chemin, au grand galop. Grand jeu pour le drow, la jument semble aussi être parfaitement dans son élément. La chimère s'amuse tout autant, c'est pour tous une sorte de défouloir avant la bataille décisive. Mais la ville n'est pas encore à vue lorsque un bruit étrange vient gêner les deux cavalier. Une flèche siffle près de l'oreille d'Elevân. Une autre passe assez prêt de la jument pour la faire se cabrer, et si le drow ne tombe pas c'est uniquement car il est très expérimenté en matière de monte, mais il s'en est fallu de peu et il a toutes les peines du monde à la calmer. 'Taga quand à lui feule et baisse la tête, regardant tout autour de lui sans rien voir. Le drow quand à lui qui voit la chaleur, fixe un point bien précis. Il semble pâlir d'ailleurs.*

On est mal... entourés!

*ELevân manque aussi de se crouter au sol, mais ses réflexes d'antan lui reviennent heureusement au bon moment. Il espérait il y a peut qu'il n'y ai aucun problème, pourtant la malchance semble l'avoir bien entendu, et décide de les cuisiner a sa sauce !

Le maitre flamme tente de son coté de capter toutes les pensées ce que qui pourrait les entourer et affoler autant la jument. Mais rien, a par un langage primitif, des mots dis et redis sans aucune logique. Un brin affolé, Elevân se tourne vers Rödschrek et lui demande discrètement.*

Que vois tu ?!

Des... beaucoup de vies... tout autour.... taille humaine à peu près?

*Le drow rageait son oeil mécanique ne voyait que par tâche et il ne pouvait identifier ce qui se trouvait en face. Enfin les créatures sortirent, massives, elle entourèrent le groupe, bien visible. Elles devaient être une vingtaine et le drow plutôt affolé renchérit : *

y'en a d'autres, de planq...

*Il ne fini pas sa phrase, une fléchette vint se ficher dans son coup et l'endormir avant même qu'il ne s'en rende compte lui même, il tomba directement au sol. Le cheval quand à lui commença à s'exciter mes les créatures lui envoyaient déjà des cordes pour l'immobiliser, lui et la chimère. Une autre fléchette fut destinée à Elevân. Lorsque le sérum passa enfin et qu'ils purent se réveiller, ils étaient ficelés dans une hutte, et le drow dormait toujours.*


bébette : http://www.newekoi.fr/search_creature.php?id=27

*Le drow sursaute, et ouvre à présent rapidement les yeux. Bien qu'encore complètement crevé, le drow est conscient, et Elevân peut sentir un sentiment fort familier, la peur, signe qu'il est réveillé, c'est plutôt bon signe. Röd reste cependant bien groggy. Il ne se relève pas et n'essaie même pas. Il détend ses jambes et s'arrête là.*

#Putain c'est quoi ce cirque?#